Comment retrouver la motivation au travail ?

Je ne sais pas si le "coaching spirituel" existe, mais je pense que la période de crise actuelle montre sans doute à voir la dissociation qu'il peut exister entre le travail purement pécunier de l'ordre d'une obligation et le service rendu à l'humanité.
La "retraite" peut s'entendre au sens spirituel du terme et gagner au loto peut renvoyer à la richesse intérieure. N'est-ce pas finalement la quête de tout un chacun et qui peut s'effectuer au travers d'un métier quel qu'il soit...

Comme vous parlez de spiritualité, Ugo, je vous livre ce koan " Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as ! ". Je n'ai rien inventé, j'ai trouvé cette citation dans un article du Webzine  Signes et sens traitant du sujet de la discussion. Il me semble que les gens qui ont perdu la motivation oublient de prendre conscience qu'ils pourraient ne pas avoir ce qu'ils ont. En ce qui me concerne, mon boulot de secrétaire n'est peut-être pas l'idéal si je ne regarde que ses inconvénients. Pourtant, si je fais une liste de tout ce qu'il me permet, je vous assure que le coeur à l'ouvrage revient... En clair, la plainte nourrit la plainte. C'est toujours l'histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide... Une question de perception et de regard. Sans compter la satisfaction d' avoir accompli sa tâche le mieux possible. Ce qui motive pour faire encore mieux, par rapport à soi !

http://www.signesetsens.com/developpement-personnel-retrouver-sa-motivat...

Je trouve que vous avez tout à fait raison Cécile ! Ne jamais perdre de vue ce que l'on a c'est tout autant, ce que l'on pourrait ne pas avoir, ne serait-ce que parce qu'on ne la pas toujours eu déjà... Et puis je crois aussi qu'il faut effectivement s'attacher tous les jours, chaque jour, encore plus aujourd'hui peut-être, à ne pas oublier qu'un travail et ce quelle qu'en soit sa forme, c'est aussi "se mettre au service de" son prochain mais aussi de soi, d'une façon ou d'une autre au fond... D'ailleurs, c'est quand même une des "souffrances" que génère le "chômage", car très vite on se sent inutile... J'aime bien aussi cet aspect positif de retraite en lien au cheminement spirituel et le loto à mettre en lien à la richesse intérieure...

En vous lisant tous, me vient à l'esprit (de mémoire) un extrait de psaume : "Mon Seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer"... Même s'il m'arrive (mais je ne pense pas être la seule...) de me "démotiver" à certains moments, c'est vrai que se remettre "à l'endroit" ne serait-ce qu'en listant tout ce que nous procure notre métier, quel qu'il soit, au quotidien... C'est précieux et ça permet indéniablement d'avancer toujours et encore... Travailler reste incontournablement thérapeutique en soi... Et comme tout véritable travail thérapeutique, il y a aussi des "creux de vagues" qu'on accepte ou pas d'ailleurs... C'est une grande liberté en soi aussi, de se dire qu'on a toujours à disposition ce choix de continuer, en connaissance de causes...

Sigmund Freud accorde une place prépondérante au travail. Il est thérapeutique, comme le souligne Isabelle, dans la mesure où, à l'instar de la cure psychanalytique, il donne accès au principe de réalité et ne se laisse pas envahir par le principe de plaisir. Associé au travail, l'amour n'est jamais bien loin. Freud de dire qu'il est essentiel que le Sujet retrouve sa capacité à travailler et à aimer...