J'ai la téléphonie aiguë

Le fait de téléphoner de façon quasi pathologique (c'est ce que vous décrivez...) traduit comme un cordon que vous avez sûrement insuffisamment coupé, notamment avec votre mère, dans la mesure où parler renvoie à l'oralité, c'est-à-dire à la sphère maternelle. Ou que votre inconscient considère que l'échange verbal avec votre génitrice a été insuffisant ou de mauvaise qualité. De mémoire, il me semble d'ailleurs qu'il y a plusieurs mois, vous aviez induit dans un de vos posts ce genre d'insuffisance...
Quoi qu'il en soit, téléphoner de façon compulsive et somme toute injustifiée aboutit à la négation de vous-même puisque vous " appelez " quelqu'un qui répond ou non, selon ses envies... En fait et de la sorte, vous lui accordez, vous lui donnez même, un pouvoir qui génère à la longue et de facto une mésestime de vous-même.
Je suis certaine que si vous travaillez sur cet aspect-là, vous réglerez rapidement votre problème. En fait, j'ai répondu bien volontiers à votre question car je fonctionnais comme vous il y a quelques années et c'est un psychanalyste qui m'a ouvert les yeux sur cette souffrance fantasmé e et mon complexe d'infériorité de l'époque...

Vous avez d'autant plus raison Soso de conclure votre commentaire en faisant allusion aux " drôles d'oiseau " qu'ils ont effectivement toute possibilité d'appartenir au profil psychologique oral et, ainsi, de s'inscrire dans le registre irréfléchi du " Tout et tout de suite "... L'élaboration de la relation est alors quasiment absente et la construction, ne bénéficiant donc pas de fondations solides, se casse vite la figure !