La tristesse est-elle un message ?

À l’opposé de la joie, la tristesse est une émotion normale et légitime lorsque survient une séparation, une perte d’emploi, un deuil. Elle peut même devenir invalidante. La première chose à faire ? Chassez de votre esprit le fait que cette situation est définitive, insoluble, et imprégnez-vous de cette parole du « Prophète » de Khalil Gibran : Plus profonde est l’entaille découpée en vous par votre tristesse, plus grande est la joie que vous pouvez abriter... Autrement dit, votre chagrin vous raconte tout le versant positif que vous ne vous autorisez pas encore et qu’il est nécessaire de mettre en œuvre, quel que soit l’obstacle à franchir et à surmonter. Il ne tient qu’à vous de lever votre autopunition, soit en consultant un spécialiste, soit en prenant conscience que vous avez droit autant qu’un autre à manifester votre joie. Il ne s’agit pas de nier une émotion humaine, mais de faire en sorte que le négatif ne prenne pas le pas sur le positif. Khalil Gibran dit encore, en parlant de la joie et de la tristesse : Moi je vous dis qu’elles sont inséparables. Elles viennent ensemble et si l’une est assise avec vous, à votre table, rappelez-vous que l’autre est endormie sur votre lit…