L'ancrage énergétique ?

Personnellement, sans l’avoir « consciemment recherché », je le « pratique à ma façon » depuis de nombreuses années, et je ne suis bien évidemment pas la seule…

Pour exemple… Lorsque vous marchez dans la forêt, la campagne, ou tout simplement si vous prenez soin de votre jardin, vous « cultivez » déjà votre ancrage énergétique, puisque vous équilibrez votre « énergie » en vous ancrant plus directement à la Terre… D’ailleurs, et toujours à titre personnel, si je me sens un peu fatiguée, je « ressens instinctivement » cette nécessité de me retrouver dans la nature pour « recharger les batteries », si je puis dire…

Mais voyons, autant que possible, et en fonction de ma compréhension, comment développer cet ancrage, qui à mon sens, est largement plus important, qu’un simple « effet mode »… mais bien plutôt, comme vous le dites à juste titre Soso, à mettre en lien avec « l’air » du temps, que j’entends-là comme un des éléments permettant justement aussi « l’équilibre »… Autrement dit, nous fonctionnons en tant qu’être vivants et humains, en étant reliés à des énergies telluriques (terre, eau) et cosmiques (air, feu) pour faire « simple »… 

Si l’on retrouve plus particulièrement ce « concept » de centres énergétiques dans les cultures orientales et plus particulièrement asiatiques et indiennes, les ésotéristes notamment « s’appuient » eux aussi sur l’ancrage énergétique. Il s’agit d’être consciemment et inconsciemment en « prise » avec les énergies terrestres plus particulièrement, afin que l’énergie circule entre haut et bas, et aussi bas et haut, en bon équilibre, donc comme étant « régulatrice et protectrice », tant sur un plan physique que psychique. D’ailleurs, cet ancrage est largement « utilisé » par les magnétiseurs, les médiums par exemple… On retrouve « cet équilibre ancrage », également dans tous les arts martiaux ou le yoga… Observer la « façon » de se déplacer d’un judoka, par exemple… Il est facile de « voir » que les pieds « glissent » sur le sol, plutôt que de réellement « se soulever » à proprement parler… Pour autant, les techniques vocales par exemple, développent elles aussi, l’ancrage au sol, qui permet notamment une « ouverture du bassin » et de la cage thoracique », afin que la colonne d’air soit mieux « maîtrisée ».

Ce dont il s’agit, c’est effectivement " d’être centré sur soi ", hors de l’idée « péjorative » que l’on a encore malheureusement tendance à véhiculer. Diverses méthodes thérapeutiques, permettent à l’heure actuelle de « développer » cet ancrage. Mais il est tout à fait possible, de le développer, avec persévérance et du bon sens, par soi-même, à condition de se documenter au préalable… mais aussi, comme j’y fais allusion plus haut, parce que tous simplement, nous le faisons en partie « instinctivement »… Il suffit alors de « conscientiser » plus particulièrement… pour entretenir notre verticalité.

Pour exemple voici des « façons naturelles » qui permettent de « s’ancrer au sol » : 

Marcher dans la nature, ou jardiner, comme dit plus haut.

La marche pieds nus, sur le sable, l’herbe, mais aussi dans une rivière.

Danser, courir, sauter, donc toutes activités physiques en général.

Bien évidemment, un « apport extérieur », peut également participer à cet ancrage, comme les massages par exemple… Mais aussi des techniques de visualisation, de méditation, visant « centrage et corporéisation »…

Beaucoup d’ouvrages très intéressants proposent des « approches » que vous pourrez d’ailleurs adapter à votre façon d’être…

Un sujet à mon sens, véritablement passionnant, à cultiver indéniablement… Autant pour soi d’ailleurs, que pour une meilleure relation à autrui également…

Même si  bien incapable, d'expliquer tout ce qu'à développer Viviane... En tout cas, je peux dire qu'être dans mon jardin, m'en occuper, pour moi c'est vraiment ce qui m'apporte une paix intérieure ! Mais ce que dit Viviane, m'a fait réfléchir... Sur cette question d'un équilibre entre terre et ciel, si j'ai bien compris... C'est plutôt intéressant... parce que ça me permet finalement de me donner comme une explication, qui va avec ma vie... Il y a tant de "disparus", au fil de mon existence, que le fait de jardiner m'apaise parce qu'il me met au contact de la terre... Comme un équilibre... parce que je crois quand même, que bien souvent je suis probablement plus "tourner vers le ciel"... Merci pour ces réflexions que vous permettez toujours ici...

Bonjour,

Les posts précédents, et surtout celui de Pauline, me renvoie à la sagesse yoguique, et notamment à la notion de chakras. Dans le processus du yoga (qui signifie lien), il s'agit de relier en quelque sorte la terre et le ciel. Souvent nous restons au niveau de notre tête, de l'intellect. On oublie trop facilement que nous sommes incarnés et qu'il s'agit de prendre en compte aussi notre côté terrestre. Il existe, en yoga, un chakra qu'on a l'habitude de nommé le chakra racine, celui-si (nommé mulhadara) se situant au niveau du périnée. Le travail sur le corps permet de prendre conscience de notre nature matérielle de manière à l'unir pas à pas, chakra après chakras à notre nature divine. Pour le yoga point de clivage corps/esprit d'où l'intérêt d'un ancrage corporel. Je crois qu'on retrouve cela en psychanalyse avec l'instance du Moi lié au principe de réalité et donc au corps. Les spiritualités amérindiennes (le chamanisme) font aussi une large place à l'ancrage lié à la nature. Ce qui d'ailleurs attire de plus en plus un public occidental déçu par le monde d'idées désincarnées d'une certaine philosophie, voire de  religions qui séparent parfois radicalement le matériel du spirituel. Une autre approche est celle du zen qui insiste sur l'ancrage dans le " hara ", centre énergétique situé dans le ventre, un peu en dessous du nombril...