Ma mère veut faire du bénévolat

A votre place, je ne m'en mêlerais pas. Qu'elle fasse son expérience. Après tout, on ne sait pas ce que cela peut engendrer de positif. Le seul fait de se socialiser de cette façon peut l'aider. Et si elle ne fait pas l'affaire, ça ne durera pas longtemps... En tous cas, c'est mon avis...

J'ai l'impression de connaître un peu votre mère Elise ! La mienne se rapprocherait assez de ce que vous expliquez ! Par expérience, je dirais que ne pas "s'opposer", face à sa nouvelle lubie, comme vous dites, fera qu'à mon sens, il n'est pas sûr du tout, qu'elle fasse même réellement la démarche jusqu'au bout... Et si d'aventure, c'est le cas, ça ne durera pas... parce qu'elle aura quand même "conscience" que le bénévolat n'est pas juste une "occupation" pour se faire plaisir, qu'on gère comme et quand ça nous chante... Et en plus, je doute, que les "responsables associatifs" qui ont quand même l'habitude, lui déroule spécialement le tapis rouge en définitive...

Les associations, maintenant, sont structurées comme des entreprises. Elles sont gérées par des professionnels qui sélectionnent et forment leurs bénévoles.
Je suis donc en accord avec les propos de Jean. Si elle est sélectionnée, c'est qu'elle a quelque chose à offrir aux autres. Et si malgré tout, elle ne convennait pas, l'association ne manquera pas de le lui dire. 

Soren Kierkegaard, philosophe danois, disait que " L'ennui est la mère de tous les maux ".  Or, votre mère ne travaille pas et semble s'ennuyer. Cette activité extérieure peut être la voie, pour elle, d'un épanouïssement social, garant aussi d'un équilibre psychique.

Laissez la faire . Vous pourriez être surprise...

Je me permets de vous répondre, car à mon sens, ce n'est pas tant votre mère qui « dérange » (et même si je comprends tout à fait votre inquiétude en lien à ce que vous expliquez de « sa personnalité »)... mais bien plutôt, ce que sa façon d'être « traduit » sur un plan inconscient, puisque nous sommes ici en Psycho & Coaching… 

Il y a dans ce que vous dites plusieurs « termes » qui ne me semblent pas du tout « anodins »…  Un ancêtre « caché » en lien à une « association de malfaiteurs » et donc de vols et de prison… qui peut tout à fait être entendu comme étant également de la « folie » d’où le « zinzin », puisqu’en référence à la loi qui dysfonctionne… 

Cet ancêtre, à mon sens, doit être très ancien, puisque vous parlez de « galères » en conclusion de votre post. En remontant, il y a aussi, « couronne », qui est une monnaie (en lien à la Suède par exemple), et tout autant, les « cartes » marines et également en lien à un « joueur »… qui va aussi avec « incapable de gérer un budget » et « jamais travailler »… Un « joueur » tricheur, qui volait les benêts, les leurraient… Ce « catastrophisme » témoigne alors d’un non-dit « dérangeant »… Mais ce n’est que mon avis…

Ne vous inquiétez pas Elise car, comme vous l'a précisé Cécile G., il est devenu assez compliqué de nos jours de se lancer dans le bénévolat ! Ça peut paraître paradoxal mais il faut savoir que bien des personnes sont loin d'imaginer que l'univers du bénévolat repose sur une strucuration réglementée qui se doit d'être solide... Tout association Loi 1901 a des comptes à rendre et les membres du bureau ont une responsabilité qui les engage. Avant toute inscription potentielle, un premier rendez-vous est pris auprès d'au moins deux responsables de l'association concernée. La plupart du temps, l'entretien se déroule en présence d'un ou d'une psychologue ! Si ces responsables ont un doute quant à la capacité psychologique - voire physique - du demandeur, ils peuvent le reconvoquer encore une ou deux fois. Ainsi, si votre maman a banalisé l'engagement et les contraintes bénévoles, elle sera replacée dans la réalité par des personnes qui n'ont rien à voir avec vous... Inutile donc de chercher à la décourager, ce qui vous évitera des problèmes relationnels avec elle.