moi ou les autres ?

Bonjour Krys et bienvenue sur ce forum qui m'a aidée plus d'une fois...

Je comprends votre état psychologique très difficile et douloureux car jai vécu un peu les mêmes complexités que vous. Je vis à la campagne moi aussi et j'ai pu me réfugier dans le fait de monter mon cheval pratiquement tous les jours mais ce n'est pas suffisant pour sortir de la déprime...

Les mamans sont toujours coincées quelque part. Elles ont tout à fait conscience de l'importance de donner le meilleur à leur enfant en sachant très bien qu'un jour il s'envolera du nid sans vraiment se retourner ! En même temps, c'est normal que nous ayons ce genre de culpabilité dans la mesure où de nos jours, avec la contraception, quand nous avons un enfant c'est qu'en général, nous l'avons décidé... Pour ce qui est de la vie à la campagne, la monotonie de l'environnement nous inhibe, voire nous abrutit, c'est vrai... Quant aux commérages, pour peu qu'une jeune femme soit jolie, ils vont bon train... Personnellement, j'en ai fait les frais à plusieurs reprises... Côté boulot, on ne peut pas dire non plus que ce soit fastoche ! Autrement formulé, il y a de quoi couler à pic, ce qui a failli m'arriver... Et puis un jour j'ai décidé de redresser la tête... Voilà ce que j'ai fait pour y arriver...

Une amie Psychothérapeute m'avait conseillé un livre de Pensée positive du Docteur Joseph Murphy : " Exploitez la puissance de votre subconscient ". Allant de plus en plus mal, j'ai fini par me décider à l'acheter. Tout de suite les propos de ce Docteur-Psychologue m'ont plu et convenu et j'ai appliqué sa méthode. Ma vie a commencé à changer en positif et à mon avantage... Vous pourriez commencer par cet acte puisque pour le moment, vous ne pouvez pas vraiment faire bouger votre situation. Mais je peux vous assurer qu'en appliquant la méthode du Docteur Murphy, vous allez déjà vous mettre en route pour le meilleur...

Je ne suis ni Psy ni Docteur et je sais que des personnes compétentes, y compris des professionnels, vont venir vous répondre... Je suis de tout cœur avec vous Krys et sachez que si vous avez trouvé le courage d'écrire votre question, vous avez déjà fait un pas très important pour votre avenir...

Dans la vie, je ne pense pas que ce soit " moi ou les autres "... L'existence demande à ce que nous soyons habiles pour soi et pour les autres...

Pour reprendre l'idée de Cerise-du-26 avec l'enfant qui va un jour quitter le nid, ne vivez pas votre position de maman comme étant sacrificielle. Au contraire même, profitez bien encore de la présence de votre fille sous votre toit parce qu'un jour elle vivra avec son amoureux et peut-être loin de chez vous et vous manquera un peu... Vous savez, n'oubliez pas que les choses ou les situations que l'on n'a plus, nous les regrettons toujours pour un de leurs aspects bien agréable à l'époque... Appréciez les évènements présents car ils ne reviendront plus. Essayez de voir ce que vous apporte de bénéfique votre vie à la campagne car rien n'est totalement négatif... Cherchez le coin de ciel bleu malgré les nuages et si le ciel persiste à être nuageux, dites-vous que tout change et que la roue finit par tourner mais pour qu'elle tourne favorablement, regardez chaque jour avec un regard bienveillant... Mais, surtout, ne vous projetez pas trop dans l'avenir : " À chaque jour suffit sa peine "...

Bonjour Krys. J'ai eu bien des fois dans ma vie, la tentation de complètement baisser les bras... Que c'était une couche de trop... que cette fois je touchais le fond pour ne plus remonter... Une part de bagarre pourtant, c'est un peu grâce à mes deux filles... Mais pas seulement... J'ai des dons naturels pour dessiner et peindre, et aussi, quand je veux bien m'y mettre... pour écrire. Pour moi, cela m'a servi et me sert toujours de thérapie en quelque sorte... Parce que dans mes dessins, mes tableaux ou même sur la feuille blanche que je "noircie", je peux dire et faire, ce que je ne dirais jamais à aucun être humain directement peut-être... Je comprends que vous vous sentiez "coincée" dans votre vie à la campagne, mais malgré un côté peu pratique, n'y a-t-il aucunes possibilités d'une extériorité ne serait-ce quand dans une structure associative, dans la ville la plus proche... Même pour juste quelques heures par semaine, histoire de prendre un peu l'air et retrouver le plaisir du "moi et les autres" ? J'espère très sincèrement pour vous que des possibilités vont jaillir... Je suis bien placée pour savoir, et parce que la vie s'est chargée de me le répéter... Que "le soleil brille toujours au-dessus des nuages"... Et puis je sais aussi qu'il y a toujours des réponses professionnelles, qui arrivent lorsque la disponibilité des uns et des autres le permet... Courage et mes amitiés Krys !

Bonjour Krys et bienvenue,

L'insatisfaction, le chagrin, le défaitisme, l'impression que l'horizon est bouché, moi aussi j'ai éprouvé cela et plus d'une fois dans ma vie. Et puis j'ai pris l'habitude de regarder les signes, de les observer, de les analyser autant que faire se peut, et et j'ai toujours reçu des réponses de sagesse qui m'ont permis d'avancer malgré mon découragement. Je vous dis tout cela parce que quelque chose m'a interpellée dans votre post : votre maison qui ne se vend pas (encore), la mutation de votre conjoint qui ne vient pas (encore)... Tous ces blocages apparents ne sont là que pour vous dire que les changements ne seraient pas souhaitables tout de suite  pour vous et votre famille, contrairement à ce que vous ressentez...

Vous demandez des conseils, ce  qui est bien légitime dans votre cas. Personnellement, j'ai appris à travailler l'acceptation en leur état des choses que je ne pouvais pas changer sur l'instant... Curieusement, et je n'ai pas d'explication rationnelle, mais c'est cette acceptation qui permet que le déblocage arrive mais au bon moment, c'est-à-dire dans la période protectrice pour soi, pour sa famille et les... autres...

En ce qui concerne les attitudes positives à adopter, je rejoins tout à fait le contenu des posts précédents : il semblerait que votre fille aille bien, que votre conjoint ait un travail... À notre époque, ce n'est pas rien tout ça... Moi aussi, et même si cela peut vous paraître difficile et utopique, je vous conseillerais de mettre du positif dans vos journées. Vous éviterez de vous enfoncer... 

Bon courage Krys et n'hésitez surtout pas à venir discuter sur ce forum et à nous tenir au courant de ce que vous mettez en place et de ce que vous ressentez car nous ferons notre possible pour vous aider à retrouver votre sourire et votre confiance en vous et en la vie...

Lorsque très jeune, je me suis retrouvée mère célibataire et c'était il y a pas mal d'année maintenant, même si j'ai fais le choix de garder mon enfant, la question de la patience (et peut-être encore plus lorsqu'on n'a pas encore 20 ans...), je me la suis répétée plus qu'à mon tour... Jusqu'à douter qu'un homme un jour voudrait bien de nous... Pourtant c'est arrivé, mais plus tard que je ne le pensais... Mais et en dehors même d'un soutien réel de mes parents, je réfléchissais souvent à ce que dit Cricri, qu'on appelle couramment maintenant, l'histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide... Et même si quelquefois, j'avais bien envie de m'enfermer dans ma coquille, je regardais aussi tout ce que j'avais et qui permettait autant d'élever mon enfant sans trop de complications... Voir le verre à moitié plein et ne jamais cesser d'écrire dans mon journal intime depuis ma jeune adolescence, ont sonvent été d'un réel secours pour moi... Marié depuis 25 ans, je n'ai jamais laisser de côté mes deux petits principes à moi... Car c'est ce qui m'appartiens de personnel et qui me permets aussi d'être moi avec les autres... Le temps du changement viendra... En attendant regardez aussi tout ce que votre vie vous donne de bon et de beau à vivre chaque jour et courage encore ! Amélie.

Bonsoir Krys

En lisant vos différents posts, je pense qu'il faut que vous consultiez un psychanalyste rapidement.
Ce qui me fait vous conseiller cette possibilité c'est que tel que vous décrivez votre famille actuelle,
tout va plutôt bien. Par contre, vous dites ouvertement que votre enfance n'a pas été facile. Tant que vous ne vous débarrasserez pas de ce qui vous gêne des premières années de votre vie, vous
serez parasitée et vous aurez beaucoup de difficulté à vous réaliser et à tout simplement être heureuse... N'ayez pas peur de faire ce genre de démarche. Vous n'aurez pas à le regretter car ce
mode d'investigation psychologique vous dépolluera d'un encombrement inutile.
Si cette démarche vos semble difficile à faire, prenez conseil auprès d'un médecin généraliste qui saura vous expliquer de quoi il s'agit en pratique et qui pourra vous donner des adresses de
thérapeutes compétents... Mais il ne faut pas que vous restiez dans cette insatisfaction permanente qui pourrait vous enlever à la longue la moindre lueur d'espoir et vous faire chuter du côté de la dépression, dont vous ne semblez pas très loin...

Bonjour à vous Krys et bienvenue ! Permettez-moi d'aller dans le même sens que la réponse de Suzy... Et je ne la contredirais pas non plus, dans le fait même qu'effectivement une analyse peut être une véritable solution pour "se délester efficacement de valises" devenues bien trop lourdes pour soi...

J'ai moi-même choisi cette direction il y a bien des années, et j'en suis toujours et encore aujourd'hui "bien heureuse" ! De plus, la psychanalyse par essence s'adaptant à la vie et donc tout autant à l'évolution sociétale, il est possible à l'heure actuelle, lorsqu'il s'avère trop compliqué pour des raisons objectives et tout aussi personnelles de se déplacer, de suivre cette démarche thérapeutique, par téléphone également... Des professionnels sérieux et compétents proposent aussi l'analyse par téléphone, par volonté d'être au "service" toujrs et encore au plus proche du plus grand nombre. Si je me permets de le souligner, c'est qu'à vous lire, il me semble que vous en avez déjà un peu compris certains mécanismes, dans la mesure où déjà, vous faites certains liens par vous-même... Et puis, parce que ce que vous écrivez me parle à titre personnel, étant donné qu'avant que d'en arriver à l'analyse, je suis passée par d'autres recherches aussi... Vous soulignez le fait que vous avez "travaillé" avec une kinésiologue, ce qui me paraît un excellent premier pas, vous amenant peut-être maintenant à vous engager plus avant dans les méandres de la construction psychique, ce qui aura tout autant le mérite pour vous-même également, de prendre réellement conscience de vos qualités et potentialités de réalisations, puisque nous en sommes tous pourvus...

Et puis, mais je n'engage que ma petite personne en disant celà, je suis persuadée qu'un travail d'analyse fonctionne d'autant mieux pour soi-même, quand on "sent au plus profond de soi", qu'on en est arrivé à un stade vis-à-vis de soi, où ce travail d'analyse justement à presque valeur d'un ultime recours... Enfin, comme vous l'aurez sans doute noter, je parle sans cesse de "travail" analytique... Ce qui est véritablement un "travail en profondeur sur soi et avec soi" déblayant tout autant le chemin pour que s'accomplisse ce pour quoi nous sommes fait, quelle qu'en soi la forme... Pour moi ce "je" en vaut la "lumière" ! "N'ayez pas peur" ! Amitiés Krys.

Bonjour Krys,

Je viens de lire votre post et les commentaires intéressants des foromers... je ne suis psy, mais j'ai trouvé la coincidence tellement impressionnante que je me permets de vous écrire.
Depuis quelques semaines, nous avons avec ma compagne et notre fils de trois ans déménagés dans une autre région car depuis 2ans! ma compagne ne suportait plus la ville dans laquelle nous habitions ainsi que son travail. Elle voulait une vie plus simple, pour profiter de notre fils, dans une région plus agréable avec un ritme qui lui conviendrait mieux etc. Je comprenez sa souffrance mais je lui ai dit plusieurs fois que le moment n'était pas trés opportum pour ce projet, du fait entre autres que je suis installé comme artisan et que ma cliéntèle ne pourrai pas me suivre comme ça et que tous ces changement allait encore plus rajouter de complications. Au fond de moi j'avais l'impression que ça ne ferait que déplacer le problème . N'en pouvant plus quand-même, elle a trouvé un autre travail à 400 kms de chez nous. J'ai fini par accepter, car après tout elle avait peut-être raison et que j'etais ausi peut-être égoiste de ne pas lui permettre d'aller mieux. Nous avons donc déménagés, elle a commencé son nouveau boulot, plus contrainiant que l'ancien, de plus je fais les aller-retour pour travailler là où nous étions donc moins disponible pour prendre le relais à la maison quand elle est en déplacement, bref, rien de simple! Hier soir j'ai passé deux heures au téléphone avec elle, elle était en pleure, à deux doigts de démissionner, regrettant son enfance, me disant qu'elle était encore plus tiraillée entre son travail qu'elle avait du mal à gérer, la vie de famille qui de fait était encore plus absente qu'avant... Elle se rend compte que son mal-être est toujours là et que son nouveau travail ne lui convient pas vraiment...
Je n'ai pas de solution à vous proposer si ce n'est ce petit témoignage.
Et puis les conseils de pensée positive et de voir le positif du moment présent qui vous ont été donnés plus haut, je vais essayer moi aussi de les mettre en pratique pour traverser cette situation.

Merci Krys, ne désesperez pas de la providence qui viendra lorsque, comme cela vous a été dit, ce sera le bon moment, celui de la vrai  transformation et non du déplacement des problèmes, croyez-en mon humble expérience...