Mon fils veut un scooter

Mon fils aîné a conduit des motos durant de nombreuses années. Certes c'est différent, il était déjà un jeune adulte, lorsqu'il s'est offert la première... Malgré tout, je dois avouer que je n'ai jamais été très rassurée de le savoir sur ces engins, donc je comprends un peu vos craintes Alicia. Cependant, vous pourriez peut-être faire chacun de votre côté, une liste des pours et des contres à lire ensemble ensuite... Une bonne façon de voir pour vous-même et pour lui les motivations justifiées ou pas d'un tel achat...

Chacun à leurs tours, nos 3 enfants ont utilisé ce moyen de locomotion. Pour nous parents, c'était répondre à un besoin d'autonomie réel, habitant un petit village, qui se justifiait par le fait de pouvoir se rendre par leurs propres moyens à tel ou tel endroit sans dépendre systématiquement de notre disponibilité. Mais les règles à suivre ont été établis dès l'acquisition du deux roues. Y compris sur le port du casque autant que de préciser systématiquement des lieux de déplacements. Jamais de problèmes pour nous en tout cas.

A 14 ans, la demande de votre fils est logique. Certes, je peux comprendre votre peur mais il ne faudrait pas vous laisser envahir par elle. Le conseil d'Amélie est très intéressant et fera avancer les choses. C'est aussi une question de confiance et de limites à poser (horaires de départ et de retour, etc.). Pour un ado, c'est une façon de s'autonomiser et pour vous une  " occasion " d'y mettre des conditions (travail scolaire par exemple !). Prenez le temps de la réflexion mais ne fermez pas la porte par angoisse car ce n'est pas un service à lui rendre, à mon avis. Bonne après-midi, Alicia.

Jean-Marc

Lorsque ma fille a demandé un deux roues, son père et moi étions d'accord sur le principe à condition et en fonction des résultats scolaires... Il faut croire que la motivation était réelle, parce qu'effectivement elle a eu son chappy parce qu'elle avait bien bossé la 3ème. Elle s'en est servie jusqu'à la terminale et a toujours été prudente avec.

C'est un deal qui a aussi fonctionné avec un de mes fils, pas vraiment motivé au collège...

Ma fille l'aînée, n'en n'a jamais demandé. Mais mon fils aurait bien voulu, c'est moi qui m'y suis farouchement opposée et je n'ai jamais cédé... Sûrement que ce n'était pas forcément très juste, je le comprends avec le recul, mais mon grand-père est mort dans un accident de la route, quand j'étais gosse, et je suppose que ça laisse des traces, dont mon fils a fait les frais...

C'est sûr que si l'angoisse est trop forte, comme dans votre cas Valérie, on peut comprendre.

Et j'ai toujours été prudente avec ! Certains copains se moquaient de moi, parce que j'avais toujours le casque sur la tête. Mais pour moi c'était une marque de confiance que mes parents m'avait fait et pas question de "déconner". Peut-être que le fait que j'ai payé une partie de mon scooter m'a aussi motivé à en prendre d'autant plus soin, et moi avec ! Et puis je voyais comment certaines copines "ralaient" parce qu'elles dépendaient du bon vouloir des parents pour aller à tel ou tel endroit... Ce qui n'était pas mon cas ! Et cette première liberté c'était vraiment précieux pour moi !

J'avais 14, 15 ans et mes parents me prêtaient le solex de la famille (pas les moyens d'en acheter un pour moi) et je pouvais assister, le dimanche, à des concerts de musique à 10 km de chez moi. Une vraie joie !

Ce dont témoigne Célia est très intéressant à mon sens. Il y a des arguments comme la valeur de l'engin, y compris en participant à l'achat... et aussi par le simple constat, que tous les jeunes n'ont pas nécessairement ce genre d'engin.

En fait, je n'ai jamais été bien à l'aise pour piloter un deux roues et je n'ai pas cassé les pieds à mes parents avec ça. Contrairement à mon grand frère qui me transportait avec lui (lol). Par besoin, j'ai préféré le vélo (mais ce n'étais pas vraiment mon truc non plus) et plus tard, avec le permis, je me suis payé ma voiture tout seul.

Je me suis contenté de mon vélo... et c'est sûr que j'ai bien ramé quelquefois ! Aussi le jour de ma première voiture, un peu plus tard, je m'en souviens (moi aussi !) comme si c'était hier !

" On avance ". C'est encore Souchon et j'adore ! " On a pas assez d'essence pour faire la route dans l'aut' sens, alors on avance, on avance... " :-)

Et au moins, le vélo, ça m'a fait les jambes et les mollets ! Pour avancer plus solide sur mes deux jambes...

Je fais de temps en temps des balades à vélo et ça empêche les " petits vélos " dans la tête (rires). Une saine fatigue et des beaux mollets, vous avez raison Eric. Mais je ne pense pas que le fils d'Alicia soit vraiment d'accord... Il risque même d'être " jamais content " (encore Souchon

J'aime beaucoup le Souchon aussi... Le vélo, le fils d'Alicia risque de lui chanter " Bidon " !

Avec tout ça, si Alicia ne se détend pas un peu, son fiston va continuer à ramer pour avoir son scooter !

A mon avis, s'il en a vraiment envie, il ne va pas lâcher l'affaire comme ça (rires). Surtout si le copain reste solidaire... Clin d'oeil à " J'ai dix ans ". Pour Cécile !

Il ne lâchera peut-être pas l'affaire le fiston, comme vous dites Charles, mais il va peut-être falloir qu'il s'arrache un peu à l'école aussi...

C'est sûr ! Mais si son désir est authentique il faudra que ça lui coûte

Pour le scooter, il suffit qu'il bosse un peu le jeune homme ! Bonne soirée Alicia.

Mais pas tout cuit quand même... Bonne soirée

Oui, Amélie, c'est le fameux " Aide-toi et le Ciel t'aidera ". En toute chose, l'effort personnel est indispensable. C'est peut-être ce que doit apprendre le fils d'Alicia pour atteindre son objectif.