Prendre la pilule contraceptive sans angoisse

Portrait de Carole Vallone

1956 marque un virage important dans la contraception féminine avec l'apparition de la pilule.

Ce contraceptif révolutionnaire se présente sous forme de comprimé et se prend par voie orale. Fiable dans 99,5 % des cas, il est le chouchou des médecins français et reste apprécié de leurs patientes. Sa caractéristique repose sur des hormones féminines (oestrogènes et/ou progestérone) qui arrêtent l'ovulation.

La pilule contraceptive n'est pas en vente libre. Elle nécessite donc une consultation médicale pour bénéficier d'une prescription pour différents motifs sérieux dans la mesure où elle ne peut pas être prise dans des cas - entre autres - de diabète, d'hypertension artérielle, d'accident vasculaire cérébral, de cholestérol élevé...

En revanche, la " pilule " a souvent eu mauvaise presse et à tort, notamment dans les années 80 où elle était accusée de bien des maux comme, par exemple, l'apparition de cancer du sein. Aujourd'hui, la recherche scientifique lui accorde, à l'inverse, la capacité de réduire les possibilités de kyste et de cancer de l'ovaire. Toutefois, rappelons qu'il n'est pas question d'essayer la pilule d'une copine, prête à sacrifier une plaquette par " amitié " ! À ce sujet, rappelons que s'il existe plusieurs sortes de pilule contraceptive, c'est uniquement pour des raisons médicales, certains organismes devant bénéficier de dosages hormonaux spécifiques. Ainsi, les pilules oestroprogestatives n'abritent pas toutes les mêmes dosages hormonaux. Quant à la micropilule progestative, elle ne contient pas du tout d'oestrogène, hormone qui peut être formellement contre-indiquée.

Au regard de ces précisions globales, il est bien évident qu'un médecin ou un gynécologue sera seul à même d'expliquer et de justifier le choix d'une prescription de pilule contraceptive.

Commentaires

Portrait de Cécile

Très instructif pour moi votre blog, Tout d'abord je ne savais pas que la pilule datait de 1956. 60 ans déjà ! Ensuite, votre texte remet les choses dans l'ordre par rapport à certaines croyances, notamment au niveau des risques de cancer. Par ailleurs, il insiste sur le fait de consulter un médecin qui saura à même de conseiller le meilleur produit en fonction du terrain physiologique de la femme. Merci pour cette mise au point qui, effectivement, dissipe toute crainte non fondée.

Portrait de Danièle-Dax

Jeune, j'ai pris la pilule. Je n'étais pas rassurée car on racontait sur ce produit tout et son contraire. Ce fut alors l'apologie du diaphragme, puis du stérilet dont les premiers présentaient un certain nombre d'inconvénients... Il me semble que de nos jours les choses en matière de contraception soient plus simples. Encore qu'à lire ce blog, on puisse en douter...

Portrait de Gabrielle

J'ai du changer deux fois de pilule sur les conseils de ma gynéco. Celle que j'ai me convient enfin, pour l'instant. Je confirme que ce n'est pas si simple, même aujourd'hui.

Portrait de Solange

Avant de prendre la pilule pour la première fois, mon médecin m'avait fait faire des analyses sanguines. A l'époque, j'avais  une tension un peu élevée. Il disait qu'associé à la pilule, les risques liés à cet état pouvaient être multipliés. Il m'a prescrit une pilule adaptée à l'interprétation des résulats de l'analyse. D'où l'importance des investigations médicales préalables au cas par cas.

Portrait de Corinne

J'ai 26 ans. Je voudrais rappeler que c'est quand même un grand pas en avant pour la liberté des femmes, la pilule contraceptive. Nos grand-mères et ça n'est pas si vieux que ça... Etait bien loin d'avoir ce confort d'un choix de grossesse ou non. Ce blog est très intéressant et a l'avantage aussi de bien remettre les pendules à l'heure au sujet de la pilule contraceptive.