Sonder les reins et les cœurs ?

Portrait de Mireille-cogolin

Ce matin je réfléchissais à un passage des Évangiles mais je n'arrive pas à comprendre ce qu'il est dit. Aussi je vous le soumets "

. " Dieu ne regarde pas l'apparence comme font les Hommes : Il sonde les reins et les cœurs "...

Pour ce qui est de l'apparence, si j'isole ce terme je pense que je comprends à peu près le sens, pareil pour l'histoire de sonder les cœurs. Mais pour les reins, je ne vois pas ce que ça signifie ? En même temps, je suppose qu'il est nécessaire de faire un lien entre ces trois éléments. Sinon ils ne seraient pas mis côte-à-côte...

Je ne savais pas où poser ma question. Elle n'est peut-être pas à sa place. Il aurait peut-être mieux valu que je la mette en Développement spirituel ou en Psycho ? Excusez-moi si je me suis trompée d'endroit mais, de toutes les façons, je serais très heureuse si vous vous pouviez m'aider à déchiffrer ce passage qui a quand même une dimension qui touche au domaine de la santé... Enfin, je n'en sais plus rien et peut-être qu'il y aura des réponses bien différentes, ce qui est toujours très intéressant, formateur et évolutif...

Portrait de M.Christine

On dit : "Avoir les reins solides" . Donc peut-être est-il référence à la force de volonté, au courage, à l'endurance, à la persévérance (et il en faut sur le chemin spirituel !) . Je sais qu'en médecine énergétique chinoise (acupuncture), les peurs se logent dans les reins et voies urinaires . Alors peut-être que Dieu sonde notre capacité à poursuivre coûte que coûte notre désir de Le trouver, malgré tous les obstacles sur la route .Dans le coeur serait l'ardeur de l'aspiration et la foi . Dans les reins, la force de réalisation .

Portrait de Jean

L'hypothèse de M. Christine est intéressante. J'ai fouiné un peu sur le Net mais n'ai rien trouvé de vraiment probant. Si ce n'est que cet antienne des Evangiles se retrouve dans le Livre de Samuel dans l'Ancien Testament. Au niveau symbolique, certains exégètes associent les reins aux organes de reproduction. Mais tout cela reste très flou. Mais je suis d'accord avec Mireille. S'il y a 3 éléments, ce n'est certainement pas pour rien. Je continue à chercher tout en lâchant un peu prise. La nuit va certainement nous porter conseil. A demain peut-être !

 

Portrait de Gilbert

Pas évident cette histoire. Pour essayer de faire avancer les choses, j'ai consulté mon dictionnaire des symboles. Je vous livre ce qu'il y est dit : " Dans l'expression sonder les reins et les coeurs, les reins sont entendus comme le sièges des désirs secrets, tandis que le coeur désignerait ici les pensées les plus intimes ". Voilà mon petit apport. J'avoue que je ne saisis pas véritablement la différence entre désirs secrets et pensées intimes, mais bon, peut-être cela fera peut-être écho chez certain(e)s d'entre vous...

Portrait de Viviane

Un peu en écho à ce qui a déjà été dit, je pensais moi aussi à cette expression "avoir les reins solides" et aussi au fait qu'on disait "se faire un tour de reins"... Qui induit une combativité autant qu'une fiabilité dans le sens de la persévérance qui peut aller jusqu'à un "effort un peu trop important" comme si à un instant "t" la volonté "dépassait" les possibilités du moment... Donc en définitive, comme un rappel à l'ordre que nous sommes humains, avec nos limites aussi... En écho, toujours... J'ai une certaine "fragilité" au niveau des reins justement... Et il y a de nombreuses années maintenant, mon médecin homéopathe, "régulait" un trop plein "d'énergie feu" qui s'accumulait dans mes reins... Hors le feu, symbolise aussi la sexualité, ce qui peut correspondre aussi à ce que dit Jean... par le fait même que la sexualité permet aussi la pérennisation de l'Humanité... Enfin, l'organe rein en tant que tel, est essentiel pour l'organisme... même s'il est possible de vivre avec un seul rein... si les reins dysfontionnent c'est l'organisme dans son ensemble qui sera "en danger" dans les formes les plus graves... Ce qui me fait penser, qu'au fond, les reins sont presque aussi important que le coeur en tant que tel... Car même si c'est faux, sur un plan physiologique sans doute... d'une certaine façon, si "notre persévérance dysfonctionne" la dimension foi, amour ne peut réellement tendre à "évoluer, se développer"... Mais c'est vrai que vous permettez une grande réflexion, comme toujours, Mireille-cogolin...

Portrait de Cécile

Avant de partir au travail, j'ai lu les posts. Et comme ils se trouvent dans la rubrique santé, j'ai eu envie de participer à la discussion. M'est venu le problème des coliques néphrétiques dont j'ai souffert il fut un temps et ma mère aussi. Je rebondis sur les organes de la reproduction et donc sur un héritage familial. Des " calculs ", des problèmes au reins. Dieu sonderait donc notre génération ? Bon je vous laisse. Mais je reviens bientôt. Ce sujet m'intéresse ! Bonne journée.

Portrait de Isabelle

C'est curieux, parce qu'en partant sur l'idée même des organes physiques... je pensais que sur un plan médical, ont peut être amené, et donc pour soigner, à poser une sonde (peut-être je dis des bêtises... mais je crois que justement c'est ce que l'on peut faire, lorsque les reins n'éliminent plus comme il est nécessaire pour le bon équilibre organique et physiologique). Ce qui, pour ma compréhension, voudrait dire... Que Dieu sonde notre intériorité et nos capacités d'individus pour nous "encourager" à prendre soin de nous-même... car alors nous nous abreuvons à la source... et prenons soin de notre âme, notre lien d'amour à Dieu. Et si nous prenons soin de nous-même, nous prenons soin aussi de Son Oeuvre... D'ailleurs, sans doute en lien avec le fait de se "désaltérer" par une eau claire... Je pense aussi à la Samaritaine à qui Jésus demande de l'eau fraîche du puits... Par la suite, et sur la Croix, Jésus devient le Christ...

Portrait de yamina.174

Sigmund Freud avait reçu, dès l'âge de 7 ans et quotidiennement, un très solide enseignement religieux de son père, partisan qui plus est. Avec le génie qui caractérisait le maître de la psychanalyse, il s'est toujours appliqué à sublimer ce qui avait pu le gêner dans son enfance, sachant donc également garder le " bon " de cette période fragile.

Ainsi, sonder les cœurs peut renvoyer à la phase orale du bébé qui découvre, par les soins notamment que lui donne sa mère, l'affectivité. Ces élans maternels peuvent aussi être pétris de névrose, le terme " aimer " devenant de facto plus qu'ambivalent. Une mère, par exemple, qui compense un manque affectif personnel avec son bébé, lui laissera des traces mnésiques indélébiles, des cicatrices, des blessures, car l'inconscient de l'enfant ne saura jamais s'il est aimé pour lui-même ou si sa personne est utilisée. Devenu adulte, une faille narcissique s'exprimera soit par un complexe d'infériorité, soit par un complexe de supériorité qui donnera lieu à un narcissisme pathologique.

Sonder les reins renvoie à la phase dite anale du bébé, période d'évolution libidinale psychique durant laquelle l'inconscient, s'étayant malheureusement sur les perceptions qu'il a eues durant la phase orale - sa première expérience sentimentale -, va découvrir la possibilité de donner et de recevoir, de refuser de donner ou de recevoir, d'accepter de donner ou de recevoir : il " contrôle " son entourage de la sorte puisqu'encore une fois, les deux premières phases de son développement psychogénétique se chevauchent.

Ces deux grands mécanismes ont donc des répercussions positives et négatives sur le comportement individuel de l'être humain, en famille, en amour, en amitié, au niveau des études, professionnellement (soit d'échec ou de réussite dans tous ces registres), en matière de gentillesse, de générosité, de radinerie, d'agressivité, de violence verbale et/ou physique, sur la santé mentale et organique... C'est pour cette raison que Dieu nous demande de ne pas juger sur l'apparence et d'essayer de comprendre les erreurs et autres errances humaines en allant en amont justement de l'apparence. C'est le " cœur " de la psychanalyse qui ne juge jamais... C'est l'immense différence entre juger et analyser. Juger est une approche projective superficielle et hâtive des réactions humaines, donc des effets, des manifestations, et qui exclut la raison de la racine du mal. Analyser est une mise en lien des causes et des effets : seul ce binôme conduit à une compréhension subjective qui élimine, par voie de conséquence, le drame des conséquences inhérentes aux projections...

C'est de cette façon donc que je " voie " cette parole de l'Évangile mais je serais heureuse de découvrir d'autres interprétations...

Portrait de Juliette

Mireille vous parlez des 3 éléments, apparence, rein et coeur. Cela m'a fait penser à la Trinité (Le fils, le père et le Saint-Esprit) et en psychanalyse oralité, analité et génitalité. L'apparence vu par Dieu, le contenant (le soma, le ça), les reins (Ils filtrent, régulent et contrôlent, le surmoi) et le coeur (l'amour, la génitalité). Dieu regarde l'équilibre : un bon ça, un bon surmoi et l'accès à la génitalité. 

Je ne sais pas si c'est ça, mais je continue d'y réfléchir ! Très intéressant, merci Mireille.

Portrait de Jean

Yamina, votre exégèse psychanalytique m'a passionné. Ce qui m'interpelle c'est, dans la Bible, cette notion d'ordre inversé par rapport à l'analyse. Ainsi, dans le texte, on commence par les reins (donc l'analité). Il en est de même lorsqu'il est dit " Tu quitteras ton père et ta mère ". Y-a-t-il une explication à cela à votre avis ?

Portrait de Juliette

Désolée, je n'avais pas vu votre commentaire Yamina avant de poster.  Effectivement je comprends mieux ! 

Portrait de Gilbert

Vous parlez d'oralité et d'analité, c'était pas si mal que ça !!! Mais il est vrai que le développement de Yamina éclaircit l'affaire...

Portrait de yamina.174

Je m'adressais à Juliette !!!

Ce n'est pas grave... Vous avez zappé la mère ! Le père est donc premier pour votre inconscient en tant qu'acceptation de la voie royale de l'individuation...

Portrait de Juliette

Désolée de ne pas vous avoir répondu avant Yamina mais, il m'a fallu du temps pour " comprendre ", pour lever les résistances serait plus honnête. Mais, je le vérifie encore, la nuit porte conseil et l'inconscient a fait son oeuvre car, à mon réveil, les liens se sont faits.

Vous avez raison, toute évolution qui m'a ammenée vers l'individuation est passé par un homme. Le premier, mon père. Source de tous mes maux, mais déjà tout est dit avec " mes mots " car c'est " à cause " de lui que je suis allée vers la psychanalyse. Aujourd'hui, je peux dire que c'est grâce à lui. 

Mon mari, qui" grâce " à sa maladie, m'a permis de sortir de la fusion. Et puis un ami, plus âgé que moi et qui pour mon inconscient doit symboliser le père, a été source d'individuation professionnelle car il m'a montré la voie (je me suis séparée de la mère ! ).

Je vous remercie chaleureusement, Yamina, pour cette prise de consicence. Vous me permettez de réhabiliter le Père et me donner l'occasion de remercier ses pères qui ont été sur ma route et qui ont fait, qu' aujourd'hui,  je suis à ma place. 

Portrait de Juliette

Merci Gilbert pour vos encouragements. C'est ce que j'aime sur ce forum. On s'interroge, on partage... On analyse et sans jugement ! Good

Portrait de yamina.174

Ma réponse à Jean (et non à Job, pour ceux qui connaissent, et autres allusions !)...

La Bible est un support de transmission écrite (" Les Écritures saintes "), donc le registre anal est premier. Ensuite, ce livre sacré est un enseignement qui ne prend en compte que le respect, donc la loi, et on retrouve encore ici l'analité : Le Père (le père), la hiérarchie, l'ordre (1-2-3- etc) appartenant à la mère, donc à l'oralité. Ainsi, au plan basiquement humain, la mère parle, prévient (l'enfant) qu'elle finira par dire au père ce qui ne va pas mais c'est le père qui " fera ", qui agira. La Bible nous dit ainsi que ce qui est écrit, et qui prévient du bien et du mal, se fera, se réalisera.

Dans le " Tu quitteras ton père et ta mère ", le Complexe d'Œdipe - qui s'étaye sur le tiers séparateur anal - encore une fois le père -, celui-ci fait autorité par rapport au respect du Tabou de l'inceste. Autrement formulé : " Je t'ordonne de ne pas aimer amoureusement ta mère ", soit : " Laisse ta mère (tranquille) ", " File aimer ailleurs, sinon tu auras " affaire " à moi "... À partir de la phase anale, le père est premier :

. Oralité : moi-maman - suivi de : moi et maman

. Analité (identification à la mère) : maman et moi

. Analité (identification au père) : papa et moi (le tiers séparateur commence à tenir la mère à distance, distance qu'elle a d'ailleurs logiquement initiée)

. Œdipe : père - mère - enfant (moi).

J'espère que j'ai été suffisamment précise, bien qu'il y aurait ici beaucoup d'autres articulations à développer, notamment entre les grandes différences psychologiques - et leurs confusions inconscientes possibles - entre le dire et le faire, le ne pas dire et le ne pas faire, le ce qui se dit et le ce qui ne se dit pas, le ce qui se fait et le ce qui ne se fait pas... Etc, etc...

Portrait de Jean

Tout d'abord, je tiens à vous remercier, Yamina, d'avoir consacré votre énergie à me répondre, et qui plus est, rapidement.

Après avoir posé ma question et en allant à un rendez-vous, je me suis interrogé et votre réponse vient confirmer mes cogitations. Comme quoi, lorsqu'on pose une question, comme dirait Lacan, c'est qu'on a la réponse. Toutefois, je pense qu'on a toujours besoin d'une autre pour l'authentifier. D'où l'intérêt de la communication et du partage.

Donc, je me disais aussi que la Bible est un écrit, relevant effectivement de l'analité. Ce qui explique certainement la necessité, pour une bonne transmission, que celle-ci soit orale. Je me suis donc souvenu que le Christ n'a jamais rien écrit - comme Socrate d'ailleurs, en ce qui concerne la philosophie -. Il a seulement parlé à ses disciples. Par ailleurs, avant d'être écrite, la Bible, comme tout texte religieux a été " parlée ". Ce qui m'amène au côté surmoïque que Sigmund Freud n'a pas apprécié dans sa religion, faite de rites et de devoirs. Je comprends mieux aussi pourquoi la psychanalyse relève d'une transmission orale et qu'une culture livresque, non seulement ne suffit pas, mais peut être une résistance en terme d'intellectualisation. On voit aussi la pulsion de mort de la lettre qui tue (guerre de religion par exemple).

Pour finir de vous exposer mes cogitations, dans la tradition orientale, on ne peut s'engager dans une spiritualité véritable si l'on ne fait pas confiance à un maître spirituel, celui-ci s'étayant certes sur les textes sacrés mais développant une relation vivante, donc orale avec son disciple.

Je  remercie infiniment tous les foromers car cette discussion me permet de faire des liens très importants !

Portrait de Ugo

Je suis loin d'être aussi pointu que vous en psychanalyse, mais pour m'y intéresser un peu je trouve votre développement passionnant ( comme le titre Jean ). Surtout vous permettez, à mon sens, de mettre en lumière le fait que Freud, plus qu'être l'inventeur de la psychanalyse, à été le lien entre la spiritualité et la psychologie humaine. Et ça, je ne l'avais jamais identifié jusqu'à aujourd'hui...

Portrait de Isabelle

Les 3 J : Jean, Job, Jung.... Je viens de mieux comprendre... pardon, moi aussi... ce qui a fait que C.G. Jung, a développé à la suite de Sigmund Freud... D'autant que Sigmund Freud a considéré C.G. Jung comme étant un "fils spirituel"... Outre tous leurs désaccords... La grande psychothérapie jungienne a véritablement construit à son tour, sur les fondations solides, quasiment indestructibles du travail essentiel de Sigmund Freud... Mais pour chacun, leurs pères étaient des hommes religieux...

Portrait de Mireille-cogolin

Il y a des réponses très psychologiques qui m'échappent mais j'ai fait la synthèse de tous les commentaires et ce qu'il en est ressorti pour moi c'est non seulement qu'il faut aller au-delà de l'apparence mais qu'il faut avoir à  l'esprit déjà rapidement qu'une personne qui nous dérange est dérangée à l'intérieur d'elle-même. Je pense tout d'un coup à ma sœur qui me contrarie tellement qu'il faut que j'arrive à me dire qu'elle est malade à l'intérieur d'elle-même. C'est sûr que ça ne se voit pas comme si elle avait un handicap physique, mais c'est à moi à acquérir suffisamment de sagesse pour voir son malaise interne avant tout... Mais peut-être que ça me fait peur  finalement ?

Portrait de Lili

Bonjour,

Mireille, grâce à votre question, j'ose écrire un petit post sur ce sujet au risque de paraître « nunuche » mais ça me démange depuis quelques temps alors je me lance. J'apprécie beaucoup ces posts sur la spiritualité et notamment sur les interprétations de la Bible, mises en lien avec la psychanalyse, même si je dois travailler des posts comme ceux de Yamina car je suis très novice mais ça m'attire et me donne vraiment envie de comprendre et d'en tirer quelque chose .Je les lis et les relis souvent.  Je trouve que la Bible comme vous la présentez est vraiment une source de sagesses et d'images rassurantes et ça a souvent été le cas pour moi en lisant ces coms. J'aime aussi l'image du Christ comme celle du "plus grand psychanalyste de tous les temps"  et aussi l'image du père de l'Ancien Testament représentant la Loi et du Fils qui représente plus l'amour(si j'ai bien compris).

J'aimerais pouvoir intervenir activement mais j'ai besoin de temps pour me familiariser avec la Bible, ses symboles. Peut être que je résiste un peu et que je passe par votre transmission par peur de m'y confronter moi même mais j'ai l'impression que ça me parle déjà. J'ai commencé comme était dit dans un post précédent à ouvrir la Bible de temps en temps au « hasard »et à chercher à faire un lien avec ce que je vis à ce moment là pour en tirer quelque chose mais c'est très lent. Peut-être est-ce lié au fait que je n'ai enfant jamais eu d'éducation religieuse, en lien peut être avec le fait que mon père, dans sa jeunesse avait fait le « Séminaire » pour devenir prêtre puis avait perdu la foi et avait tout arrêté pour faire complètement autre chose.

Enfin, ce post est peut être un peu intéressé aussi, pour vous encourager à continuer....Personnellement, j'adhère complètement à ce que dit Jean sur la transmission et l'initiation à la spiritualité par les Ecritures Saintes avec un guide, en tout cas, dans mon cas ça m'est très utile et c'est ce que j'ai l'impression de  trouver ici.

Alors merci !

Portrait de Amélie

Si vous permettez... Lili, et parce que je viens souvent ici, parler moi aussi... Je me retrouve un peu dans ce que vous dites... (et bien que ne vous connaissant pas... je remarque nous avons choisi la même image du yin-yang). Il y a certains sujets traités d'une manière si complète, par leurs niveaux qualitatifs... que je n'ose pas nécessairement me "risquer" à une participation écrite... Mais comme vous, je prends de plus en plus la bonne habitude, de venir quand même m'exprimer, quand je m'y sent plus à l'aise... Et j'ai bien l'intention de continuer ! Et comme je l'avais déjà dit, dans les toutes premières fois où je suis venue ici, je n'ai trouvé aucun équivalent ailleurs d'un "partage" et de discussions riches et humanistes... Pour être honnête avec vous, je relie la majorité des posts auquels vous faites allusion... Il y énormément de choses que j'apprends, pour ne pas dire que je découvre... (comme quoi, même à 58 ans, il n'est jamais trop tard !). Et je souhaite de tout mon coeur que ces forums continuent à se développer ! Et vous avez raison Lili ! Merci !