Collègue de travail susceptible

Portrait de Louane

J'ai une nouvelle collègue de travail depuis 3 mois qui a pris la place d'une plus ancienne, partie en congé parental pour 3 ans.
Pardon, j'ai oublié de préciser que j'ai un emploi en secrétariat dans une grande entreprise de conserverie. Je rencontre de plus en plus de difficultés à communiquer avec cette collègue, dont c'est le premier emploi, parce qu'elle prend tout pour elle, comme si je lui faisais sans cesse des reproches, ce qui n'est pas le cas, je vous l'assure. Un exemple : vendredi dernier, je lui précise et rappelle qu'elle doit penser à relancer 2 clients qui n'ont pas validés leurs commandes, prévues en livraisons. Nous avons un planning établis mais comme je ne voyais pas ces confirmations arrivées, juste je lui rappelais que nous en avions besoin pour la bonne marche habituelle. Elle l'a très mal pris, me disant qu'elle n'oubliait pas puisque indiqué dans son planning, sur un ton assez agressif... je ne cherchais pas du tout à la mettre en défaut sur quoi que ce soit, ce que je lui ai dit d'ailleurs, seulement que les délais étaient serrés... C'est bon ! m'a-t-elle dit, je le sais !
Je n'arrête pas de tourner et retourner ce questionnement : est-ce que cette collègue est particulièrement susceptible ou bien est-elle parano ?

Portrait de Corinne

Mais j'ai quand même envie d'y répondre, selon mon ressenti. Je me demande justement, si au fond de nous, nous ne sommes pas un peu tous "parano", dès qu'il s'agit du travail, entre autre ? Surtout si on a pas trop confiance en soi, ce qui pourrait être le cas de votre nouvelle collègue, non ?

Portrait de Valérie

Selon comment on fonctionne, pas toujours évident de s'adapter très vite et donc d'avoir confiance en soi. D'ailleurs comme vous le précisez, c'est son premier emploi. Ce qui ne doit pas aider non plus... Essayez de la rassurer, l'air de rien, en soulignant quand c'est possible qu'elle a fait un bon travail. Quand à faire la différence entre susceptibilité et parano, je ne suis pas sûre de faire vraiment la nuance entre les deux... Pour moi, dans les deux cas, il s'agit d'une réaction "classique" humaine parce qu'on est pas sûr de soi, de ses valeurs et de ses compétences.

Portrait de Christian

Mais comme le psy n'est pas du tout mon domaine... Je penche pour la parano parce qu'il me semble dans l'idée qu'elle se sent "remise en question" dans son travail, qu'on dit de quelqu'un qu'il est parano lorsque la personne se sent "juger" et pense qu'on lui en veut pour x raisons. La susceptibilité pour moi c'est autre chose : la personne ne supporte pas les reproches ou simplement une remarque sur sa façon d'être.

Portrait de Estelle

Parce qu'après tout, ce qui compte là-dedans, c'est le fait qu'il est difficile de communiquer non ? Et à un moment donné, si c'est tout le temps comme ça, il vaut mieux essayer de votre côté de ne pas y accorder plus d'importance que ça n'en a ! On est pas responsable des réactions des autres à partir du moment ou on peut vérifier que ce n'est pas nous qui somme maladroit.

Portrait de Célia

Je ne voudrais pas me la jouer, hein... Mais dans le titre de votre question vous avez écrit susceptible mais pas parano. Alors c'est que vous avez déjà la réponse à votre question...

Portrait de Valérie

Mais qui après réflexion se défend Célia. Je ne voudrais pas lourdement insister... Mais je crois surtout que votre collègue de travail manque vraiment de confiance en elle. N'hésitez pas à l'encourager en soulignant de temps en temps ce qu'elle a bien fait aussi...

Portrait de Natty

Que ça fait parti de votre travail à vous de rappeler certaines choses. C'est quand même à elle à s'adapter, puisque nouvelle arrivée. Susceptible, parano... Ce qui compte c'est que le travail soit fait quand même... Et ça c'est normal de le rappeler non ? Du moment que vous le lui aboyez pas dans les oreilles bien sûr.

Portrait de Louane

Triste constat, sans que je m'en mêle d'ailleurs, c'est la responsable du service commercial qui l'a verbalisé. Cette jeune femme n'était vraiment pas à l'aise et sans doute pas à sa place. Elle a été remercié directement par ma chef. Elle n'est restée que quatre mois en tout et pour tout.