L’anxiété, voisine de la peur, lorsqu’elle est récurrente et ne s’étaye pas sur un fait objectif, constitue la manifestation d’une angoisse inconsciente pas toujours facile à identifier. Cependant, elle signale qu’il est temps de s’en occuper. Comment ? En commençant par l’accepter. La chose peut paraître paradoxale mais à vouloir combattre une émotion, elle risque de grossir. Prenez l’habitude de l’apprivoiser en pratiquant la méthode des associations libres chère à la psychanalyse : munissez-vous d’une feuille de papier et écrivez ce qui vous vient à l’esprit sur le moment, sans vous censurer. Cette première étape possède l’énorme avantage de mettre à l’extérieur ce qui vous taraude de l’intérieur, ainsi que de faire remonter des souvenirs jusque-là refoulés, faisant lien avec votre symptôme. Dans un second temps, repérez, dans ce que vous avez écrit, ce que vous pouvez positiver et construisez, sur une nouvelle page, quelques phrases sans faire intervenir de négation. Par exemple, J’ai peur d’être malade peut devenir Ici et maintenant, je suis en très bonne santé. Je me sens seul se transformera en Je suis libre d’agir à ma guise… etc. Le principe revient à prendre conscience peu à peu que le mauvais ne peut exister sans le bon. Étape suivante : jetez au panier votre première mouture et conservez précieusement vos phrases positives. À réitérer chaque fois qu’un état anxieux pointe son nez !