Je sais que j'en fais trop. Pour ma famille, au boulot...
Chaque jour, je cherche à me convaincre que c'est la dernière fois et qu'on ne m'y reprendra plus. Et chaque jour je recommence. Sans compter que je fais des mécontents dans mon entourage !
Comment pourrais-je prendre conscience de mes limites pour ne plus les dépasser ?
Nathalie-73
Bonsoir Sofia, j'ai moi aussi
Bonsoir Sofia, j'ai moi aussi eu des problèmes avec mes limites... Aujourd'hui je les accepte car le temps qui passe me rappelle chaque jour que ce qui compte c'est de se respecter et ne pas vouloir toujours tout contrôler, tout arranger. Savoir rester à sa place quand on n'est pas concernée directement c'est aussi mettre de la distance par rapports aux évènements s'ils sont de nature à nous perturber plus qu'à nous booster. Ceci ce n'est pas être indifférent face aux êtres et aux situations mais je crois après un travail sur moi que l'on ne peut pas être le "sauveur" de tout ce qui se passe autour de nous, il faut l'accepter ce sont nos limites... protectrices celles-là. Et puis on y gagne, on se rend disponible, on retrouve de l'énergie pour accomplir ce pour quoi on est vraiment destiné n'en déplaise à l'entourage.
Tenez bon, les bonnes limites sont là il faut "juste" les intégrer.
Claire M. Psych...
Se recentrer
Bonjour Sofia,
je partage entièrement l’avis d’Isabelle. Vous avez la chance de déborder d’énergie et vous souhaitez en faire profiter votre entourage familial et professionnel. Mais visiblement ça ne vous convient pas tant que ça et aux autres non plus. Profitez de toute cette énergie pour avancer dans votre vie, mettre en place un ou plusieurs projets, pratiquer une ou des activités qui vous tiennent à cœur, réaliser une passion. Vous verrez, vos limites se dessineront toutes seules : en vous consacrant à vous, votre projet, votre passion, votre activité favorite, votre emploi du temps se remplira petit à petit différemment et vous n’aurez plus besoin de vous occuper des autres (qui visiblement n’ont pas non plus besoin que vous vous occupiez d’eux). Vous pourrez ainsi constater qu’ils se débrouillent très bien sans vous. Vous, en revanche, êtes la seule qui puisse vous occuper de votre vie et de votre réalisation personnelle.
Bonne(s) réalisation(s) et au plaisir de vous lire !
Claire M. Psych...
Lapsus !
Pardonnez mon lapsus Nathalie-73 !
Amicalement.
Isabelle
Témoignage suite au lapsus
Merci pour votre lapsus Claire M. Psy. ! Je viens donc témoigner à mon tour... Accepter ses limites c'est avant tout se protéger. Parce qu'il y a cet aspect protecteur pour soi, de "surcroi" nous devenons protecteur pour "les autres". Mais pas parce que nous faisons à leur place... juste parce que nous faisons pour nous-même. Accepter ses limites c'est ne donner que ce qui déborde de la coupe, car alors non seulement vous ne videz plus vos propres réservoirs d'énergie, mais en plus vous permettez à votre entourage affectif et professionnel de développer ce qu'ils ont eux aussi à développer. Autrement dit, accepter ses limites, c'est aussi être à sa place, et permettre à "l'autre" de trouver la sienne s'il le souhaite. Si nous étions tous le Christ, par exemple, ça se saurait depuis longtemps... En tant simples humains nous pouvons tendre vers l'amélioration, l'évolution (pour moi, je l'envisage presque dans une idée de devoir... dans la mesure où sur notre chemin, nous rencontrons tous des individus qui nous poussent dans nos propres retranchements... pour nous améliorer), mais nous ne sommes pas parfait et ne le seront jamais ! Nathalie et Claire ont raison, centrer votre énergie sur des activités qui vous intéressent, vous passionnent et que vous ne vous êtes pas encore autoriser à développer... Vous verrez alors vos propres limites jaillir, pour votre plus grand bien et celui de votre entourage ! Ah j'oubliais ! Nous avons la possibilité parfois d'élargir nos limites (jusqu'à un certain point), mais pour cela il faut déja accepter de voir nos limites "limitatrices"... En toute amitié Sofia !
Sofia M
Il faut que j'apprenne à dire non
En filigrane je comprends qu'il faut que j'apprenne à dire non quand il me semble qu'il y a de l'abus de la part de mon entourage. Finalement, elle est là la réponse : dire non quand je considère qu'il y a abus.
Céline DAVID
ça en fait partie !
Mais est ce que c'est toujours votre entourage qui est demandeur ? Si c'est votre entourage qui vous sollicite en permanence, en gros, qui profite de votre gentillesse et de votre disponibilité, savoir dire non de temps en temps, c'est bien !
Mais si c'est vous qui vous proposez spontanément pour tout et tout le temps, il va falloir arreter. Il va falloir vous dire non à vous meme.
Apprendre à rester à sa place, c'est ça le secret.
Bonne soirée.