Comment se faire de vrais amis sérieux à la fac?

Bonjour Claire,

Quand j'étais allée à la fac, je me souviens que nous étions nombreux. Les échanges se font de façon très spontanée. Ensuite, on se retrouve souvent dans les mêmes lieux, aux mêmes horaires.

Pour le reste, tout est une question d'affinités. Parfois, on sent qu'on peut faire confiance à telle ou telle personne et on se laisse aller à des confidences. J'ai gardé beaucoup d'amis que j'ai rencontrés à la fac.

Le tout est de passer une bonne année !

A bientôt,

Rosa

Coucou Claire ! Très heureuse pour vous que vous partiez en fac à la rentrée ! Des vrais amis, vous allez forcément en trouver, et ne vous tourmentez pas trop à propos de personnes indélicates... Faites-vous confiance... Pour moi, les vrais amis ce sont ceux sur lesquels on peut compter, dans tous les passages de la vie, difficiles et heureux ! Ma réponse peut vous sembler un peu facile, mais c'est un avantage certain pour permettre de faire la différence entre quelqu'un de fiable et quelqu'un qui l'est moins... Appuyez-vous aussi sur votre intuition... Si vous avez une réserve naturelle en première intention face à quelqu'un, il est possible qu'à un moment ou un autre, cette relation devienne compliquée... Ecoutez-vous, mais sans vous fermer... La fac c'est une belle opportunité pour grandir un peu...

Il faudra fuir ceux et celles qui se réjouiront de vos échecs mais là, effectivement, ll peut y avoir un piège : ces profils enrobent leur haine et leur rivalité dans le rire mais leur attitude n'est sympathique qu'en apparence. Étudiante, c'est à force de constater qu'il s'agissait d'une fausse dédramatisation de leur part que j'ai fini par faire les bons choix... Mais ne vous attendez pas à ce que la liste de vos amis soit très longue !

Personnellement, j'ai vite compris que la fac pouvait constituer une sorte de jungle avec ses clans : ceux dont les parents ont de l'argent sortent ensemble, ceux dont la famille est fauchée se reçoivent autour d'un plat de pâtes, ceux qui ne foutent rien font la bamboula entre eux, les boutonneux sérieux se passent des tuyaux mais ont la mine coincée... Comme j'aime bien la voie du milieu, j'ai opté pour la solidarité. Non pas que je me sois installé dans le " Qui m'aime me suive " bien prétentieux mais en écoutant les sujets de conversations des uns et des autres, j'ai pu assez rapidement voir ceux qui développaient le langage du cœur et appliquaient eux-mêmes les valeurs qu'ils défendaient. Je n'ai jamais eu à le regretter car je me suis fait ainsi des relations amicales sûres, saines et durables. Je voulais dire aussi à Claire qu'elle se pose une super bonne question et qu'elle n'aura pas à regretter de s'interroger de la sorte...

http://www.signesetsens.com/developpement-personnel-se-preparer-pour-etr...

" Des moments privilégiés
Les années étudiantes, dégagées le plus souvent de toute obligation familiale, se révèlent la période rêvée pour profiter au mieux d’un environnement festif, culturel et sportif. Les salles de cinéma, de concerts, sont abordables du fait des réductions accordées. Pratiquer un sport au sein de l’université ou via une association permet également de décharger les tensions intellectuelles. Après l’effort, le réconfort ! Les soirées conviviales et animées du week-end ne sont pas à négliger car elles créent un sentiment d’appartenance à une communauté sociale qui a été de tout temps particulièrement dynamique. S’autoriser le plaisir tout en devisant sur un monde meilleur, réfléchir, philosopher : la vie estudiantine constitue un cadre de transition idéal pour élaborer un humanisme de qualité et préparer harmonieusement sa place dans la société… "