Comment toutes les conditions extérieures dépendent de notre état de conscience ?

Portrait de Mireille-cogolin

Dans le livre du penseur positif Emmet Fox, " Affirmez la sagesse divine ", cet auteur écrit :

. " Les conditions extérieures dépendent de l'état de conscience ".

J'ai beau tourner cette phrase dans tous les sens, je ne comprends pas ce que Monsieur Fox veut dire. Quand je suis obligée de chercher comme ça, je passe par des exemples personnels. Je réfléchis ainsi à ma sœur dont je pense qu'elle est anormale psychiquement. Elle pique des crises dès qu'elle me voit en me reprochant tout et n'importe quoi et, de préférence, des choses qui ne la regardent pas... Je veux bien que mes pensées négatives attirent ce relationnel détestable avec elle mais, pour en avoir discuté avec d'autres membres de la famille ou des proches qu'elle persécute aussi, toutes ces personnes-là pensent qu'elle est folle... Je ne suis donc pas la seule à le penser et déjà là, je ne saisis pas pourquoi et comment une situation extérieure à moi, à d'autres, négative et de fait objective, dépend de notre état de conscience. Je prends un autre exemple : des parents qui apprennent que leur enfant souffre d'une maladie très grave. Je ne vois pas très bien comment, encore une fois, ces conditions extérieures dramatiques peuvent dépendre de l'état de conscience de ces deux parents, alors que dans ce cas précis la médecine atteste de la maladie de leur petit. Et les guerres ? Etc, etc.

Non, décidement, j'ai un trou noir devant cette idée d'Emmet Fox et je serais très heureuse que vous m'expliquiez ce qu'il a voulu dire, d'autant que je suis certaine que ça me ferait avancer...

Portrait de Daniel01

Inscrit depuis hier, votre question fait vraiment partie des interrogations que j'ai. Mon premier commentaire avait trait à ma difficulté de comprendre Eckhart Tolle dans les situations quotidiennes. Les exemples que vous donnez me parlent évidemment. Un ami, séparé de sa compagne car elle est ingérable psychologiquement (et je pense que ce n'est pas une vue de l'esprit d'après ce qu'il m'en dit) pourrait tout à fait se reconnaître par cet énigme. Finalement, est-ce que notre état de conscience engendre les difficultés extérieures ?

Ne croyant pas au hasard, je dirais que cette extériorité difficile nous ait proposé pour que nous avançions spirituellement. En travaillant sur soi. Ce qui ne veut pas dire que nous avons le pouvoir de changer la situation extérieure. Tout au plus pouvons-nous changer notre regard. Comment ? Là est la difficulté et c'est précisément pour cela qu'hier j'ai décidé de m'inscrire. Pour n'être plus seul à essayer de retourner ce  " comment " dans mon esprit. Je serai donc très attentifs aux différents commentaires sur votre sujet, Mireille, en vous remerciant de l'avoir lancé.

Portrait de Gilbert. R. Psychanalyste

Pour la psychanalyse, le hasard n'existe pas. A partir de ce postulat, il est possible de trouver quelques échos à la phrase d'Emmet Fox. Quelques échos seulement dans la mesure où cette discipline est loin de prétendre tout expliquer. Ainsi, selon notre positionnement inconscient, nous pouvons percevoir l'extérieur de diverses manières. La réalité reste la réalité mais le regard qu'on lui porte peut changer beaucoup de choses. C'est peut-être sur ce regard teinté d'acceptation qu'insiste Emmet Fox. Cette acceptation, n'étant pas à confondre avec un  fatalisme stérile, va peu à peu ouvrir au positif qui se cache derrière tout drame. Pas évident, je vous l'accorde, mais c'est ici que la Foi en Dieu prend le relai. Et je crois qu'Emmet Fox s'inscrit dans cette dynamique. Mais je ne suis qu'un psy qui continue à s'interroger et je serais heureux aussi de m'enquérir des réflexions que ce sujet ne manquera pas de nous offir de la part des foromers.

Portrait de M.Christine

Je pense que pour sa propre santé mentale, émotionnelle et physique, il faut stopper les relations toxiques .

Il n'y a aucune obligation morale à maintenir des liens avec des personnes auprès de qui on se sent mal .

Je rejoins tout à fait Gilbert psy en ce qui concerne l'inconscient . Et dans le cas où on maintient ce genre de relation, on donne toute légitimité à la personne . Elle garde sa toute-puissance, convaincue d'avoir raison . Pourquoi changerait-elle de comportement si personne ne lui donne aucun signe fort qu'elle fait fausse route ?

Couper le lien, c'est couper la dépendance que l'on soi-même a vis à vis de cette personne .

Portrait de Charles

Si je peux comprendre ce que dit M. Christine au niveau de votre soeur (quoique si l'on pense que le hasard n'existe pas, il doit y avoir quelque chose à comprendre par rapport à soi), j'ai plus de difficulté en ce qui concerne la maladie de son enfant. Peut-on alors parler de karma ? Certains spiritualistes parlent aussi de karma collectif au niveau des guerres. Je m'interroge !

Portrait de Jean-Marc

Difficile de répondre de façon pratique à votre question, Mireille. Mais je crois que la réponse est en nous. Nous ne changeons pas l'extérieur mais de part une prise de conscience lié à un travail sur soi, quel qu'il soit, nous pouvons appréhender l'extérieur autrement. Notre perception du monde dépend à mon avis de notre état intérieur. Emmet Fox parle d'une conscience spirituelle, à mon sens, une conscience de Dieu, chacun y mettant l'idée qu'il en a. Or, Dieu est créateur et nous sommes une infime partie de LUI. Emmet Fox rejoint en ce sens l'enseignement de Mâ Ananda Moyî. Voilà ma très modeste participation à votre discussion, en espérant, comme d'habitude, avancer grâce à vous et à nos amis intéressés par la spiritualité.

Portrait de Amélie

Je ne voudrais pas que les foromers fidèles pensent que "je suis un peu lourde" en revenant souvent sur ce qui a été la Grande leçon de ma vie... C'est juste que je pense que d'en témoigner sur ce sujet, c'est faire un parallèle qui peut être parlant en réalité. Fille unique, bien élevée par des parents aimants et ouverts d'esprit, leurs situations porfessionnelles permettaient aussi une vie matérielle tout à fait confortable... Pour fêter mon bac, une soirée "très arrosée" plus tard, je me retrouve enceinte, sans "savoir" qui est le géniteur... Bref et pour ne pas à nouveau "raconter ma vie"... Je reste convaincue à presque 60 ans aujourd'hui, que malgré des facteurs extérieurs pouvant être très compliqués, pas majeure, tout juste bachelière, très jeune donc, mère célibataire, enfant sans père... Et tout ce que celà entraîne de "très compliqué" dans la vie en société... En gardant mon enfant, je pense que j'ai aussi "modifier" une perception extérieure... Je crois, mais c'est mon approche personnelle que j'ai choisis la vie "coûte que coûte"... C'est en celà sûrement que j'ai changé mon état de conscience... En tout cas, c'est comme celà que je comprends cette interrogation que nous donne Mireille-cogolin. Que l'on pourrait aussi voir "en tant de guerre"... Ces facteurs extérieures terribles, ne sont pas "vécus" de la même façon par tous... Et sans parler des "héros", il y a aussi des tas d'humains qui en font une "sorte de bien" en oeuvrant malgré tout et chacun à sa façon, pour l'Humanité... Une question d'être juste en transformant le mal en bien, peut-être parce qu'on y voit du sens et non pas que de l'insensé ?

Portrait de Régis

J'ai beaucoup aimé votre post "Amélie " et je ne vous trouve pas " lourde " du tout de nous rappeler votre galère et comment vous vous en sortez en donnant du sens. Je ne veux pas être " lourd " non plus mais " lourde " me renvoie à Lourdes et à la petite Bernadette (un père ruiné accusé de vol de farine..). Pour le coup, sa vie relève du miracle pour des millions de gens. Longtemps je me suis demandé pourquoi je suis resté célibataire jusqu'au jour où j'ai arrêté mes pourquoi et où je me suis posé les vrais questions qui étaient plutôt de l'ordre du  "comment " faire avec la situation. C'est un peu l'espri du commentaire précédent, il me semble. " Soyez disciple des situation " disait le spiritualiste Ivan Amar, souffrant d'une maladie incurable. Même positionnement pour le philosophe handicapé Alexandre Jollien, auteur du livre " Vivre sans pourquoi ".

Portrait de Christine-zen

Je me sens très concernée par cette question car, selon moi, elle renvoie à la position d'acceptation. Je veux dire par-là qu'il me semble que dès lors que nous regardons les situations et/ou les personnes qui nous gênent avec amour, sans jugement, sans mettre de qualificatif, les conditions extérieures sont beaucoup moins traumatisantes... Maintenant, je dois avouer que, personnellement, je suis loin d'en être là... D'autre part et c'est un autre exemple, que dire à un parent qui a perdu son enfant dans un attentat ???

Portrait de Michèle

Que dire à un parent dans cette souffrance ? J'avoue que lon doit être totalement impuissant dans ce cas de figure.

Portrait de yamina.174

Le risque pourrait être de faire un trop grand amalgame avec la psychanalyse (excusez-moi Gilbert R...) et de tenter une réponse en parlant de " projections ".

Outre le fait que le livre de Monsieur Fox est traduit, ce qui modifie toujours un peu le sens de la pensée de l'auteur, il me semble qu'il a voulu dire que l'être humain est très limité lorsqu'il sort du cadre de son " Moi "... Les bouddhistes disent d'ailleurs quand nous avons une propension à juger : " Sî vous étiez à la place de la personne que vous jugez, vous agiriez exactement comme elle... " ! J'adhère tout à fait au principe de cette évidence dans la mesure où nous avons trop tendance à évaluer une situation extérieure, situation qui donc ne nous'" regarde " pas, en la jaugeant sans en connaître les fondements inconscients... C'est du reste pour cette raison que je ne vois pas très bien comment on peut être en empathie !

Portrait de Gilbert

Personnellement j'aime beaucoup cette citation bouddhiste. Je trouve qu'il y a dans la sagesse du Bouddha Gautama des perles qui dépassent nos tentatives d'analyse. Dommage que certains se réclamant de cet enseignement font encore des confusions avec le mot " empathie ". Merci Yamina pour cette précision importante.

Portrait de Gilbert. R. Psychanalyste

Vous avez tout à fait raison, Yamina, le risque d'un amalgame existe bel et bien. Chacun évolue dans ses propres sphères inconscientes et il s'avère irréaliste d'être en empathie, selon ce que certains courants véhiculent à tort. Impossible de connaître l'autre, l'inconscient étant de fait inviolable. La citation bouddhiste parle d'elle même et j'y adhère aussi. 

Portrait de M.Christine

Ce thème a déjà été abordé plusieurs fois, il me semble, preuve qu'il pose problème ...

J'apprécie tous les commentaires, profonds et sages, qui ont été faits . Et en conclusion, j'irais dans le sens de Jean-Marc : ne pas trop chercher à comprendre car cela nous dépasse .

Nous sommes frappés d'amnésie à la naissance, et, à moins de connaître toutes nos vies antérieures et le travail karmique que nous sommes venus faire sur terre, je ne vois pas d'autre solution que d'accepter ce qui est dans un premier temps, puis de remédier petit à petit par prises de conscience successives .

Je sais qu'il y a une raison à tout et que tout ce qui nous arrive sert à nous faire évoluer . A part ça, il m'est difficile de juger à partir de mes critères limités d'humaine encore semi-aveugle . Il faudrait avoir la carte du grand Stratège mais on n'est que des petits soldats sur le terrain . On ne voit pas le grand Tout .

Une guerre peut être un combat des forces de Lumière contre les forces de l'Ombre dans un monde qui est encore très ancré dans la dualité.

Une âme peut décider de ne s'incarner que quelques jours, quelques mois ou quelques années selon ce qu'elle a besoin de vivre ou de faire vivre à d'autres âmes ... Nous-mêmes avons accepté (de bon gré, paraît-il) de venir supporter des épreuves, avec la joie de savoir qu'elles nous feront progresser . Et comme nous n'en avons pas le souvenir, nous ne comprenons plus rien !

Alors, il ne reste plus qu'à agir le mieux possible avec notre coeur et notre conscience, et à développer notre connexion divine qui nous apportera des orientations ...

Et pour en revenir à la phrase d'Emmet Fox citée, il est vrai que plus nous sommes en accord avec la vérité de notre être divin intérieur, plus les circonstances extérieures changent .

Portrait de Kévin

Nouveau sur ces forums, c'est la première fois que je suis confronté à ce thème ici, M Christine. J'avoue aussi que les commentaires sont sacrément costaud. J'aime bien ce que vous avez écrit : " il ne reste plus qu'à agir le mieux possible avec notre coeur et notre conscience ". Je ne vois pas quoi ajouter de plus à mon petit noveau de réflexion. Car tout ça me dépasse un peu.

Portrait de Lakshmi

Votre titre, Kévin, me fait penser au quatrième accord Toltèque. Comme ça ne me fait pas de mal de m'en souvenir, je le recopie ici car ça peut en aider d'autres que moi :

" Fais toujours de ton mieux.

Ton mieux change dinstant en instant. Quelles que soient les circonstances, fais simplement de ton mieux. Ainsi tu éviteras de te juger, de culpabiliser et d'avoir des regrets.  "

Portrait de Louis

Un rappel qui ne fait pas de mal !

Portrait de Régis

Votre post titré " Mystère " me renvoie à la position de Teillard de Chardin qui disait : " Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle. Nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine ". D'où l'intérêt d'essayer de se connaître en profondeur et d'essayer de dépasser nos raisonnements humains qui n'ont aucune explication véritable face à la détresse  humaine, même si la psychologie peut nous être d'un secours non négligeable.

Portrait de Jean

Sur ce, je vais essayer de me mettre d'accord avec mon être divin. Et chez moi, y a du boulot. Bonne nuit à tous.

Portrait de Pauline

Les évènements extérieurs ne m'ont pas vraiment épargné, et depuis presque ma naissance... La perte de ma mère très très tôt. Mon grand-père maternel qui était mon tuteur en pré-adolescence. Le décès de mon second mari et le décès de mon jeune fils... Pour les évènements les plus "graves"... J'essaie depuis quelques années de ne plus être en colère, de ne plus avoir ce profond sentiment d'injustices... Mais je n'y parviens pas souvent ! De temps en temps, je me sens un peu plus paisible... dans mon jardin... Et aussi lorsque je lis beaucoup de partages sur ces forums... Je ne peux pas dire que je sois vraiment croyante non plus, mais je crois à certaines choses quand même, comme la réincarnation... Et j'espère au moins, que cette vie d'épreuves n'est pas pour rien... A force de lire les échanges, j'ai un peu compris que tant que je reste avec des "pourquoi", je n'avance pas vraiment... Alors pour aller vers du positif, j'essaie aussi de regarder du côté de mes petits-enfants et arrière petit-enfant, et de mes filles...

Portrait de Lakshmi

Quand je lis votre récit, Pauline, et malgré mes propres galères, je trouve que j'ai été épargnée. D'où l'intérêt de ne pas être donneuse de conseils. Merci infiniment d'être là !

Lakshmi

Portrait de Pauline

Peut-être certains ont regardé le "témoignage" du père de ce jeune homme, dimanche dernier. Jeune homme  qui a dans un premier temps violé une jeune fille, puis dans un second temps violé, puis tué une autre jeune fille dans un établissement scolaire... Ce père a eu l'humilité de dire que son fils est "un assassin", un "malade"... Mais qu'en tant que père il ne pouvait pas ne pas cesser d'aimer son fils... Et bien je me suis quand même demandée, si j'avais eu à vivre une telle situation, si j'aurais eu autant d'amour pour le mien de fils... Et comment j'aurais pu faire face à une telle situation... Tout est relatif en somme...

Portrait de Charles

Votre témoignage relatif à ce père m'a impressionné. Quand je pense que je jugeais mes parents de ne pas avoir été bien ! Ce père ! Quel homme !

Portrait de M.Christine

Et comme le dit Régis, l'analyse psy, d'un professionnel ou d'une réflexion personnelle selon les cas, est d'un grand secours pour mieux se connaître soi-même . Je pense que cela permet de nous alléger en nous débarrassant progressivement de nos conditionnements inconscients devenus conscients, et ainsi de nous rapprocher chaque fois un peu plus de notre être véritable .

Ce qui n'empêche pas de se connecter à Dieu par la prière ou tout autre moyen, en parallèle . Il y a double mouvement : de haut en bas et de bas en haut . Je dirais qu'ils se rejoignent et se complètent en interagissant .

Bienvenue Kevin . On pourrait dire que nous sommes tous petits et grands en même temps . Quand je vois le chemin qui me reste à parcourir pour atteindre cette grandeur que nous sommes tous en essence, je me sens bien limitée ...!

Portrait de Kévin

Pour le moment je me contente de lire car je ne me sens pas assez sûr de moi pour apporter quelque chose de mieux à la discussion. Mais ça me fait beaucoup réfléchir dans le bon sens et c'est super. Merci.

Portrait de Lakshmi

Ne soyez pas timide Kévin. Vous n'êtes pas le seul à ne pas vous sentir sûr de vous. Moi aussi mais c'est vrai que parfois les coms font s'interroger et c'est ce qui fait que je reviens toujours lire.

Portrait de cricri

Comme tout un chacun, j'ai eu et j'ai mon lot d'épreuves (il vaudrait d'ailleurs mieux que j'écrive : de leçons !) depuis que je suis née. 

Cette question que soulève notre amie Mireille me paraît très difficile. Certes, je sais qu'il faut que je sois positive mais quand une épreuve tarde à se résoudre, qu'une autre vient s'y surajouter (ce qui m'est déjà arrivé à plusieurs reprises), ayant alors tendance à baisser les bras, je fais appel au Seigneur. Je me tourne vers Lui de tout mon cœur et de toutes mes forces et, même si je sais au fond de moi que la difficulté restera sur mon chemin ou me fera souffrir tant que j'en aurai besoin (n'étant pas maso, je ne fais allusion ici qu'à ma dimension spirituelle), je constate que c'est le seul moyen pour moi de ressentir un peu de paix...

Je vois bien que je reste en marge de la préoccupation de Mireille avec mon commentaire... Aussi, j'ai envie de lui dire qu'envisager l'épreuve comme un enseignement modifie en partie positivement cette épreuve... Quand je désespère de revoir le soleil, je me répète que tout chemin de vie, aussi tragique soit-il, abrite du sens et qu'il ne peut en être autrement... Dans cet ordre d'idée, qui n'engage que moi bien entendu, j'en arrive maintenant à penser que ce que nous vivons comme des douleurs infiniment atroces contiennent toutes une charge protectrice. C'est ainsi que j'interprète la phrase d'Emmet Fox. Je voudais rajouter que je ne fais pas l'apologie du malheur mais, si ce " malheur " est sur ma route, à moi d'en faire un allié en le regardant du haut de mon incompréhension d'être humain MAIS tout en me répétant qu'il sa bonne raison d'être. C'est sûr que ça peut faire mal très longtemps mais, au fond de moi, je reste convaincue que la clé de la résolution d'un problème, aussi grave soit-il, se trouve là. Cet état d'esprit nécessite humilité, courage et persévérance mais, quand j'agis de la sorte, je me sens vraiment une enfant de Dieu en qui je mets toute ma confiance...

Portrait de Oliver

Je suis jeune et n'ai certainement pas votre expérience de vie mais il doit falloir une sacrée foi en Dieu pour parvenir à votre raisonnement, Cricri. Mais j'avoue que si on a cette foi, il est imparable. Je n'en sui pas là mais j'ai aimé vous lire. Merci.

Portrait de Mireille-cogolin

Comme toujours, vos posts m'ont beaucoup apporté... En revanche, celui de Cricri m'a secouée dans le bon sens du terme ! C'est comme s'il s'agissait de regarder l'épreuve comme une bénédiction et, surtout, ne pas chercher le pourquoi du comment... Ce superbe challenge spirituel doit être extrêmement difficile à s'approprier, à faire sien mais, pour la croyante que je suis, ça vient de m'éclairer et je crois avoir compris la phrase de Monsieur Fox.

Portrait de Younes

Mireille, votre  "pourquoi du comment " afait tilt en moi. Lorsque je cherchais à comprendre tous les tenants et les abouttissants de mes mauvaises relations avec ma famille, je souffrais plus qu'autre chose. Lorsque j'ai commencé à renoncer à tout vouloir comprendre, expliquer, je les ai vu avec une simplicité qui m'a proprement désarmé... Et le lien s'est petit à petit retissé.

Portrait de M.Christine

Dans ce cas, c'est merveilleux, Mireille !

Votre soeur semble être en grande souffrance . Elle a besoin de beaucoup d'amour . C'est une grande chance pour elle de vous avoir comme appui .

Et vous êtes la preuve vivante que ça marche, Younès . Je m'en réjouis pour vous .

Portrait de Younes

Vous aussi, vous êtes une preuve vivante, comme tous les amis foromers qui sont dans cette énergie d'amour Smile

Portrait de Jean

" L'amour guérit ", vous avez raison. C'est à mon sens, in fine, le seul médicament qui soit !

Portrait de Solange

Vous prêchez une convaincue, Jean Smile

Portrait de Cécile

Il y a une Sage contemporaine nommée Amma qui dit cela à propos de l'amour :

 " L’Amour est le fondement du monde.
Où il a l’amour, il y a la paix,
là où il y a égoïsme il y a misère et souffrance.
Apprenez de Mère Nature qui donne d’Elle-même,
même si elle est exploitée par l’homme.
Faites de bonnes actions
et considérez les êtres comme les enfants de la Mère Divine. "