Cueillir la joie dans le tragique ?

Portrait de iverlaine

Une citation du philosophe et écrivain Alexandre Jollien dit : " C'est aussi dans le tragique que je dois cueillir la joie ".

Comme je galère +++ actuellement et que côté moral je ne vais pas bien du tout, j'ai commandé ce matin deux de ses bouquins. En attendant de les recevoir et comme j'ai vu sur ces forums que cet auteur est apprécié par certains, pourriez-vous m'expliquer comment on trouve la joie dans ce qui nous inquiète ?

Merci d'avance pour vos réponses.

Portrait de Cécile

Dans " Vivre sans pourquoi ", Jollien parle de lui, de son cheminement et dit des choses très fortes. Je suppose qu'il faut une grande foi pour parvenir à cueillir la joie dans le tragique. C'est le message du Christ mort et ressuscité. J'ai moi-même encore beaucoup de mal à discerner ce qui peut relever d'un certain masochisme et ce qui est une acceptation authentique dont le fruit est la joie. Je suivrai donc cette discussion avec " passion ". Merci d'avoir poser cette question Iverlaine. Il m'arrive moi aussi des moments où je me sens seule et où le moral n'est pas au beau fixe.

Portrait de Christine-zen

Les spiritualistes et les penseurs positifs rappellent qu'une situation négative, pour qu'elle émerge et se manifeste, abrite TOUJOURS ET ÉGALEMENT un pôle positif. Cette double caractéristique anime chaque évènement. En fait, une grande majorité d'êtres humains - dont je peux encore faire partie à certains moments - reste tétanisé par une contrariété ou une épreuve car oubliant la part de vie, au sens le + noble du terme, qui se trouve dans toute souffrance. 

Portrait de Lucien

J'essaie de réfléchir chaque jour à mes errances mentales quotidiennes pour passer le moins possible à côté des cadeaux, voire des nombreuses bénédictions qui accompagnent chaque journée. Peut-être devriez-vous commencer par-là Iverlaine ?

Portrait de Vincent

Avait été invité hier soir par Laurent Ruquier dans son émission le très grand compositeur Christophe. Interrogé sur sa manière de vivre, ses tentatives de réponses allaient complètement dans le sens du commentaire de Lucien, voire de la philosophie d'Alexandre Jollien. Malheureusement, les deux animateurs en charge des questions, toujours aussi excités l'un que l'autre, ne respectaient pas la lenteur des propos de Christophe qui, lui, à l'inverse, réflechit avant de parler. Regrettable qu'il ait été coupé de la sorte...

Portrait de Danièle-Dax

Cette émission m'énerve de plus en plus à cause de ce couple médiatique insupportable auquel vous faites allusion mais je me suis décidée à la regarder juste pour le plaisir de voir et d'entendre Christophe qui, effectivement, ne parle pas pour ne rien dire... Heureusement, il a pu dire quelques paroles essentielles, parlant de cette forme d'inconscience qu'il a face à la vie mais qui implicitait, selon moi, qu'il y a comme une sagesse à ne pas trop se poser de questions, alors qu'il a induit qu'il avait des problèmes comme tout un chacun...

Portrait de Charles

Comme j'aime beaucoup le grand musicien qu'est Christophe, je viens de visionner en replay cette interview. Effectivement, l'homme ne m'a pas déçu mais les journalistes n'étaient pas à la hauteur. Un homme qui aime ses failles pour les cuisiner et les offrir sublimées par sa musique à un public qu'il aime assurément. Bien que coupé, j'ai trouvé que Christophe a fait preuve d'une grande humilité, jamais agressif. Un artiste authentique. Merci à Vincent de m'avoir signalé ce moment. Ce qui donne bien envie d'aller voir son spectacle et à défaut d'écouter " Les vestiges du chaos " un bien joli titre d'ailleurs. Christophe n'est pas un parolier mais il a l'âme d'un poète. Dans  ce monde d'excités médiatiques, comme vous l'implicitez (rires !), il apporte un rayon de sagesse, c'est sûr !

Portrait de Isabelle

D'accord qu'il faut une foi me semble-t-il "hors du commun". Je ne connais pas les écrits d'Alexandre Jollien (peut-être faudrait-il que comme vous Iverlaine, je me penche dessus à l'avenir...). Cependant j'ai lu votre question hier en fin de journée, en venant discuter sur ce forum. Depuis hier soir, je tentais de réfléchir dessus... Ce matin je "sentais" que je "butais" toujours dessus, tant je vois bien combien il m'est difficile de lâcher-prise encore et de me réjouir lorsqu'une difficulté survient... Comme à mon habitude, je me suis tournée vers "Affirmez la Sagesse Divine" que plusieurs foromers connaissent ici. J'ai demandé à Dieu (je n'exagère pas) de me guider dans ma réflexion. J'ai donc ouvert ce petit livre de sagesse à la page 93. Le chapitre s'intitule "Pensez juste"... Je me permets de vous en donner la teneur :

- Il existe un certain nombre de phrases dont on se sert communément en métaphysique sans comprendre pleinement leur véritable signification. "Pensez juste" est de celle-là.

Or, quand nous en saisissons vraiment le sens, rien ne peut nous aider davantage à venir à bout d'une difficulté.

Déclarer "je vais penser d'une façon juste à telle ou telle chose" n'implique pas que l'affaire est terminée et que rien d'autre ne vous incombe. Ce serait se borner à imiter "Pollyana" et à exprimer un souhait.

Mais nous pensons juste quand nous pouvons dire "Ta Volonté soit faite" en sachant que la Volonté Divine est toujours bonne et merveilleuse. Soumettre une situation difficile à la pensée juste c'est en rejeter le fardeau sur le Christ qui est en nous. C'est penser d'une façon juste au sujet de quelque chose quand nous prions, convaincus que Dieu entend et répond aux prières. C'est penser juste quand nous maintenons une attitude positive et affirmative dans n'importe quel cas.

En agissant de la sorte, c'est en Dieu et en nous-mêmes que nous mettons notre confiance.

"Tel un homme pense en son coeur, tel il est." -

Confirmation s'il en est, que j'ai bien du chemin à parcourir encore... Pourtant j'ai reçu ce matin ce petit chapitre comme une belle réponse pleine d'espoirs. Merci.

Portrait de Orlan

C'est compliqué à expliquer mais pour m'être penché moi aussi avec sérieux sur cette noble attitude existentielle à faire sienne, j'en suis arrivé - grâce également à bon nombre de lectures spirituelles de tous horizons - que la joie est inhérente à l'acceptation des évènements que l'on ne peut pas changer. C'est comme si la récompense venait d'une déculpabilisation puisque d'évidence nous ne pouvons modifier que soi... J'ai pu vérifier cette sagesse en m'interrogeant sur la paresse pathologique de mon fils. Au début de sa scolarité, mon épouse et moi l'avons beaucoup accompagné dans ses leçons et ses devoirs car nous avons très vite saisi qu'il ne se mettait jamais de lui-même au travail. Maintenant qu'il est ado, rien n'a évolué. J'ai été personnellement un très bon élève, non aidé par mes parents qui n'avaient pas fait d'études et qui n'accordaient guère d'importance à ma scolarité, rêvant qu'en bon fils unique que j'étais je reprenne leur propriété agricole, ce qui était inenvisageable pour moi... Avec une réflexion solide sur la différence d'aspirations étudiantes entre mon fils et moi, j'ai fini par réaliser que je ne pourrai jamais le changer. Sa trajectoire à lui est décidément bien différente de la mienne ! Quand il m'arrive encore aujourd'hui d'avoir quelques velléités à vouloir le conseiller, très vite je me sens malheureux car c'est un " faut pas " de ma part. Quand à l'inverse je lâche prise, je ressens de la joie...

Portrait de Mireille-cogolin

Je ressens bien ce qu'exprime Orlan. Je n'ai pas d'enfant mais j'ai une sœur qui a des comportements immatures, désagréables et finalement inquiétants par moments. Quand je me mets dans la tête d'avoir une conversation apaisante avec elle, j'ai un tel stress que j'en deviens maladroite verbalement et alors c'est la catastrophe. Quand au contraire je me dis avant qu'elle n'arrive chez moi, comme le rappelle Isabelle, " Seigneur, que Ta Volonté soit faite ", je sens un fardeau en moins et je deviens joyeuse. Notre rencontre se déroule ainsi favorablement.

Nous n'avons pas à porter un poids, nous avons pas à endosser une responsabilité qui ne sont pas à nous. C'est vrai que cette vérité enclenche la joie. Ceci étant, cet état reste difficile à adopter tous les jours. Il convoque notre foi qui peut subir des doutes. Nous repartons ainsi tel Don Quichotte et la souffrance se remet alors en route. Somme toute, il s'agit de combattre notre ego pour qu'il s'affaiblisse toujours davantage car l'orgueil mal placé, le narcissisme exarcerbé causent la perte de notre équilibre psychologique, nous mettant en échec pour n'avoir pu sauver les personnes différentes de nous ou les situations qui ne nous regardent pas. Au bout de cette chaîne dangereuse, la mésestime de soi s'amplifie. Chaque fois que je tombe dans ce travers, ma sœur devient démoniaque. La joie ne s'allie qu'avec la simplicité.

Portrait de linda

Iverlaine,il y a quelques années,mon conjoint avait du subir des radiographies,on devait lui injecter un produit avant,c'était assez fort.

Toutefois,tout s'est bien passé. On arrive à la maison,je remarque que son visage est très pâle,je lui dis «Tu devrais peut-être aller t'édendre un peu»

Il me répond «Mais non,je vais aller faire des commissions»

Je lui ai dit qu'il devrais attendre un peu,rien ne pressais.

Soudain,il s'évanouie,je lui parle,je lui touche le visage,il revient à lui.

Le médecin avait laisser son numéro au cas où il arriverait quelque chose,je l'appelle,il me dit de donner quelque chose de sucré à mon conjoint,et qu'après,il devait se coucher,le médecin me demande de rappeler dans 30 minutes pour évaluer la situation,et si mon conjoint n'allait pas mieux,on devra appeler une ambulance,et retourner à l'hôpital.

Mon conjoint mange des biscuits,se couche,et semble aller mieux.

Mais là,j'entends une alarme pour le feu,j'avais tellement peur,j'ouvre la porte,je ne sens aucune odeur,je descends les marches très rapidement,j'habite au 3ième étages.

Je retourne auprès de mon conjoint,pour lui dire qu'il n'y a aucune odeur de fumée,et que je vais vérifier avec le concierge,finalement,c'était une fausse alerte,je remonte à la vitesse de l'éclair pour aviser mon conjoint qu'il n'y a pas à s'inquiéter,qu'il peut dormir en paix,je rappelle le médecin,tout rentre dans l'ordre.

Là,je me suis assise dans un fauteuil,je sentais mon coeur battre,et j'ai commencé à prendre de grandes respirations,et soudain j'ai pensé qu'heureusement,mon conjoint n'avait pas pris son auto ce jour là,il aurait pu s'évanouir au volant,et ensuite je pense au médecin qui nous a grandement aider,et finalement,quelle joie de voir qu'il n'y a pas eu d'incendie,j'étais dans la grattitude.

Ce fut un moment dur à passer,mais maintenant,mon conjoint a compris qu'il devait prendre soin de lui,quand il se sent fatiguer,il se repose,avant,il s'entêtait à continuer,même si son corps ne suivait plus,il a s'alimente mieux,bref,cette journée qui fut affreuse,nous a permis de comprendre bien des choses,et c'est pour le mieux...

Portrait de Cécile

Merci Linda, votre témoignage est inspirant. Justement, j'ai 3 jours de repos et comme je me sens aussi un peu fatiguée, je vais prendre soin de moi et me coocooner un peu.

Portrait de Clovis

Le témoignage de Linda met en lumière l'intérêt d'un réflexe discutable mais qui est apaisant quand on est au + mal: se dire que même si la situation que nous traversons ou que nous vivons depuis des lustres est proche de l'insupportable, ÇA POURRAIT ÊTRE BIEN PIRE... Personnellement, mon incarnation difficile ne me laisse pas d'autre choix. J'ai été abandonné à ma naissance. Cette douleur, cette "injustice" faite au bébé que j'étais, ne passera jamais. Quand elle m'est trop intolérable, je me répète plusieurs fois d'affilée que j'ai eu la chance d'être adopté par un couple exceptionnel et que ma destinée aurait pu être pire. Cette "sagesse", qui vaut ce qu'elle vaut, est systématiquement accompagnée d'une joie. Il ne faut pas que je m'attende à ce que cette joie dure et soit omniprésente mais elle revient, d'une fidélité absolue, dès que j'ai l'humilité d'apprécier ce que j'ai, même quant à des considérations existentielles qui se veulent modestes. Linda parle de gratitude. C'est, selon moi, le terme qui convient pour que la joie ne soit pas absente de chaque jour.

Portrait de Gilbert

Il m'arrive de me plaindre d'une situation et de manquer d'énergie pour essayer de la changer. Lorsque c'est insupportable, au lieu de lutter contre le mur, je me pose et me tourne vers ce qui est positif ici et maintenant : j'ai un toit alors que certains vivent dans leur voiture ou dans la rue. J'ai un ordinateur et l'électricité qui l'alimente. J'ai des yeux alors que certains sont aveugles, j'entends alors que d'autres sont sourds... etc. Certes, comme dit Clovis, cela peut paraître discutable. Mais je peux alors dire " Merci " et avoir une empathie pour ceux qui n'ont pas ma chance, ce qui me permet de ne plus me focaliser sur ma petite personne et d'essayer de me relier à mon prochain et à l'autre. Voilà, c'est ma petite contribution de ce matin.

Gilbert

Portrait de cerise-du-26

Je fonctionne un peu à l'identique de Clovis et de Gilbert. Par exemple, je ne m'entends pas bien avec le fils que mon compagnon a eu de sa première union. Pour vous donner un ordre d'idée, il a déjà volé dans la tirelire de notre fille, sa demi-sœur donc. Il ne range jamais sa chambre qu'il salit par plaisir et je ne vous dis pas dans quel état je la trouve le lundi matin. C'est affligeant ! Il répond et, par culpabilité d'avoir divorcé, son père ne lui fait aucun reproche, ne le sanctionne jamais et lui trouve toujours les mêmes circonstances atténuantes. Donc je ne relève plus car sinon nous nous disputons, et c'est ce que recherche mon beau-fils. Les week-end où il ne vient pas, je savoure ma joie " par défaut ". En tant que croyante et à chaque fois qu'il n'est pas là, je me dis que le Seigneur m'accorde la Grâce de ces respirations dont j'ai besoin pour mon équilibre mental. Effectivement, Dieu peut Se manifester aussi dans l'absence.

Portrait de cricri

Je connais une jeune femme lourdement handicapée (paralysie des membres inférieurs) depuis l'âge de 18 ans, à la suite d'un terrible accident de voiture. Elle a toujours le sourire et trouve même le moyen de faire du bénévolat. Un jour où j'étais très en colère après une de mes filles et donc " fermée " et désagréable, je lui ai demandé où elle trouvait la force de toujours sourire. Très calmement, elle m'a répondu qu'elle apprécie chaque facilité que lui procure la société française, dont sa prise en charge médicale et les avantages sociaux dont elle bénéficie et qui sont en lien avec son handicap. Bien que me déplaçant sur mes deux jambes, elle m'a " paralysée " en me remettant gentiment - et sans le savoir - à ma place. J'essaie autant que faire se peut d'appliquer cette grande leçon dès que je commence à fulminer. Je m'efforce alors immédiatement de balayer ce que j'espère mais qui n'est pas là en regardant tout le positif dont je dispose sur l'instant.

Portrait de iverlaine

Je devine la subtilité de vos messages sur lesquels il va falloir que je réfléchisse. Ceci dit, vous m'avez ouvert les yeux sur des données fondamentales soit que j'ignorais, soit que j'avais carrément zappées. Tout est certainement question de regard intériorisé. C'est un travail de tous les instants en partant de nos réactions, de nos agitations qu'il faut sempiternellement calmer puisqu'elles ne nous servent strictement à rien ! Ce que rappelle souvent Alexandre Jollien en revisitant ses angoisses profondes liées à ses doutes qui ne font qu'aggraver les affres de son état physique. 

Merci à vous tous et à + !

Portrait de Jean-Marc

" Merci ", c'est le titre d'un chapitre de " Vivre sans pourquoi " que je découvre depuis quelques jours grâce à ces forums. Aussi, j'ai envie de vous dire merci pour cette formidable discussion. Elle est en ligne directe avec le sens de ma pratique et de mon enseignement de yoga. Jollien écrit que son maître spirituel lui dit : " Laissez-vous descendre à un niveau où la paix est inaltérable. Le chemin peut prendre des années mais laissez-vous, descendez ! ". C'est peut-être aussi cela cueillir la joie dans le tragique : descendre et se laisser descendre sans crainte lorsque les vagues et les turbulences existentielles sont menacantes. Il finit le chapitre par " Regardez les vagues ! Même si elles font quatre mètres de haut, regardez-les passer tranquillement ! ". C'est effectivement un travail ardu de toute une vie. Il y faut de la persévérance mais je crois profondément qu'au-delà du tragique (qui passe toujours !) il existe une Joie inaltérable. C'est le credo de toutes les voies spirituelles même si leurs formes diffèrent selon les cultures. Mâ Ananda Moyî, Emmet Fox et bien d'autres transmettent et témoignent de cet état au-delà du mental. Ce qui m'enthousiasme pour ne pas abandonner le chemin. Encore merci à vous et à tous les foromers. Gratitude Smile

Jean-Marc

Portrait de Régis

J'ai vu une émission dans laquelle était invité Alexandre Jollien. Alors qu'on le questionnait à propos de son enfance (cordon autour du cou, placement en institution), une artiste célèbre pour avoir joué le rôle de Julie Lescaut (invitée aussi) était étonnée qu'il prononce malgré tout souvent le mot " grâce ". Jollien explique son point de vue : " Je suis convaincu que les plus grandes saloperies de l'existence, c'est le lieu de l'Enseignement Suprême ". Je suis bien loin d'en être là mais en tant que Chrétien, je ne peux qu'adhérer à ce message christique par excellence. Et lorsque je regarde la Joie de cet homme, j'ai envie d'avancer dans ma foi. Je crois que de tels témoignages vivants se passent de démonstration intellectuelle. Même s'il est important aussi de chercher à comprendre jusqu'à un certain point où il faut laisser la place à l'acceptation et au Mystère de ce Dieu Amour.

Portrait de Jean

Un moment clé de la vie du psychiatre Christophe André a été la tragédie de la mort de son meilleur ami étudiant en médecine. A partir de là, bien qu'issu d'une famille communiste athée, il a découvert la foi catholique auprès d'un moine bénédictin qui l'a aidé à donner du sens à ce décès. Il tente aujourd'hui d'intégrer la spiritualité, sans prosélytisme, à sa pratique médicale et semble aider des milliers de personnes grâce à ses écrits. Il propose ce qu'il appelle une méditation laïque inspiré du Bouddhisme. Il se trouve que c'est aussi un ami d'Alexandre Jollien.