Demander à Dieu d etre heureuse

A quoi sert de dialoguer avec Dieu, si tout est écrit ? Voilà une excellente question qui m'interroge moi aussi. En ce qui me concerne, je m'arrange un peu avec ça. Je me dis qui si Dieu existe, il ne peut vouloir que mon bonheur. Sinon, à quoi bon croire en un barbu à barbe blanche qui n'en ferait qu'à sa tête ? Et s'il veut mon bonheur, il me laisse aussi libre de mes pensées et de mes actes. Difficile de concilier alors l'idée que tout serait planifié d'avance. J'avoue que ma petite compréhension humaine arrive là à ses limites !

Et pourtant , je pense que tout (malgré les apparences) concourt à une évolution vers ce bonheur, que chacun imagine d'ailleurs différemment. Qu'est-ce véritablement que le bonheur d'ailleurs ? Je crois qu'il y a eu sur ce site une discussion à ce propos. Chacun voit midi à sa porte, dit-on ! Comme un Père, il sait peut-être mieux que nous ce qui est bon. C'est sans doute pour cela que je ne suis pas riche et que j'ai un simple boulot de secrétaire. Je suis convaincue que si j'avais un mari, une belle maison et un super compte en banque, je ne me poserais pas les mêmes questions sur l'existence. Alors, oui, demandez-Lui qu'il vous rende heureuse, patounette, mais ne soyez pas étonné s'il ne répond pas exactement comme vous le voudriez... Lorsque je ne suis pas entièrement exhaucée, après la déception, et donc après réfléxion, je pense souvent à ces parents qui ne cèdent pas à tous les caprices de leurs enfants... En tous cas, lorsque j'ai des signes heureux - et j'en ai souvent ! - je ne manque pas de remercier e Ciel !!! " Demandez ! " patounette... De toute manière, ça ne coûte rien !!! Bon week-end à vous...

Je viens répondre à ce sujet car en vous lisant cécile cela me touche, car oui souvent en pose cette question Pourquoi demander à Dieu puisqu'i il sais deja, et je veux répondre a cela: Dieu veux notre bonheur, et j'aime la suite de ce que vous dite cecile S'il notre il nous libre de choix et cela est la reponse a votre question, Dieu ne force personne, Il attends!
Je sais que Dieu est amour et que il sais tout d'avance oui et non; car il sais tout d'avance sur ces choix pour nous et il sais pas d'avance si nous allons bien le choix !
C'est nous qui constrisons notre bonheur ou pas, en fesant des choix: Je crois en Dieu depuis longtemps et je sais que Dieu peut tout pour nous je l'ai vécue et je le vie encore. Combien de fois Dieu m'a aider ou guérie , soutenue, je vie  avec Dieu chaque jour et cela n'est pas de l'hilluszion, ou psychqique, car bien des fois Dieu me répond alors que tout est pour que je ne puisse rien fair, cela est un miracle .je crois que notre vie depends de notre Foi en Dieu. Aujourd'hui tot a confusion avec ces événements tragique sur les religion, pour ma part cela me fortifie dans ce que je crois, car pour moi Dieu est pas une religion.
Et malgré toutes les confusion je suis sûre de moi, car ma vie est en sécurité par ma Foi en Dieu; le seul et unique Dieu celui qui aime, sauve et pardonne à ceux qui viennent a Lui.
Voila mon opinion personnel soyez bénis vous qui me lirez.

Il est bien évident que non seulement on peut demander à Dieu d'être heureux ou heureuse mais, comme les posts précédents l'induisent, c'est nécessaire. En effet, comme un enfant demande de l'aide à ses parents lorsqu'il ne parvient pas à faire son exercice de grammaire ou de mathématiques, quand un croyant souffre psychologiquement et moralement, il n'a pas d'autre choix que de demander au Seigneur qu'Il lui indique le chemin du bonheur. Par expérience, je pense pouvoir dire que Dieu - bien qu'Il veuille notre bonheur - ne nous le donne pas d'un coup de baguette magique. Il nous guide en ouvrant nos yeux sur des outils de réflexion qui vont contribuer à notre bonheur. Cette particularité est au-delà de la raison de la liberté : Dieu agit ainsi afin que nous nous engagions sur la route du bonheur. Il désire que nous participions à l'accès à ce bonheur dont les limites seront d'ailleurs toujours repoussées avec le temps. Prenons l'exemple du Loto. En ce qui me concerne, je dis que je ne gagne jamais à ce jeu de hasard (?) mais je n'y joue pas ! J'ai dû y jouer une vingtaine de fois dans toute mon existence. Ce qui signifie que ce processus de gain ne s'adresse pas à moi. Statistiquement, les personnes qui gagnent sont des joueurs fidèles et très concernés... Du reste, quand il m'arrive d'entendre des gains pharaoniques, je commence par me dire que ça serait bien si j'avais une telle somme sur mon compte en banque mais très vite, rien qu'en l'imaginant, je panique en pensant à quelle bonne attitude il faudrait que j'aie par rapport à ma famille, à mes proches... Et je chasse vite cette représentation de ma tête. En revanche, demander le bonheur au Seigneur, c'est une preuve d'humilité, c'est lui dire qu'on n'en peut plus, qu'on a tout essayé et que la tristesse et l'angoisse sont toujours là... En fait, Sa " réponse " nous fait comprendre à la fois qu'Il est là mais que nous n'avons pas " TOUT " essayé. C'est alors qu'en même temps, Il nous envoie des signes qui nous rassurent mais des indices qui nous invitent à creuser dans une direction précise... Il ne fait pas TOUT le travail à notre place ! Je peux vous donner un exemple qui ne date que d'hier...

Une de nos filles ne se remet pas d'une rupture sentimentale qui remonte à maintenant un an et demi. Elle est dépressive, bien que cherchant à voir le bout du tunnel. Joueuse de golf, elle s'est rendue hier à son club. Elle est passée nous voir en rentrant et nous a fait voir un trèfle à quatre feuilles : c'est un joueur qui l'a trouvé et qui le lui a offert ! Elle nous a précisé que cet homme est marié et qu'il n'y a aucune ambiguïté dans son geste. Ceci dit, ce trèfle à quatre feuilles est un signe d'encouragement vers le bonheur envoyé par le Seigneur (elle prie) mais il est bien évident qu'il est indispensable maintenant qu'elle réfléchisse à cet indice pour que la route du bonheur s'ouvre. Toutefois, ni mon mari ni moi ne le lui avons dit. C'est à elle de comprendre pourquoi ce trèfle à quatre feuilles est arrivé dans ses mains (il est le résultat de bonnes attitudes qu'elle a dû avoir récemment) et saisir qu'elle doit continuer dans cette même direction...

D’accord ! Tout est écrit ! Ce qui signifie tout autant, que l’effort, le courage et la persévérance humaine est elle aussi écrite, et de façon universelle. C’est aussi le fondement des dogmes religieux… en cela, ils ont véritablement leurs raisons d’être… qu’ensuite, les Hommes en fasse une question de « pouvoir », de « culpabilisations », « d’intolérances » divers et variés, est un autre débat…

Dès notre naissance… et tout au long de la construction de l’enfant, dans un sens physique, moteur, psychique, enfin dans l’intégralité d’un individu en devenir… il est « vérifiable » que l’être humain se doit de « s’engager » pour vivre… Donc, si c’est comme cela dès le début d’une vie, à mon sens, ça l’est nécessairement tout au long de celle-ci déjà… Ensuite il nous appartient fondamentalement (c’est le libre arbitre) de cheminer ou pas, vers une évolution individuelle, qui pourra tout autant, permettre une extériorisation sur un mode transmission (qu’elle qu’en soit la forme d’ailleurs)…  Mais c’est ce libre arbitre qui est pour moi, témoin essentiel de l’Amour Infini de Dieu, puisque cela induit, que tout est écrit, en négatif et en positif… paradoxalement, ce n’est pas parce que tout est écrit intégralement, qu’il s’agit juste de « subir »… mais par contre « accepter » signifie déjà, qu’il y a une « réflexion » qui nous « encourage » à la communication, dans toutes ses formes, et si nous sommes « doués » d’une « intelligence plus élaborée » c’est qu’il nous appartient aussi de la « développer » pour entrer en communication avec Lui… Et tout comme le petit enfant apprend à parler, je crois qu’il est tout autant « écrit » que nous sommes aussi sur la Terre, pour développer comme un apprentissage « permanent » en quelque sorte, notre communication intérieure, car c’est ce qui nous relie à Dieu… et ce lien là, est à jamais indéfectible... et tant que je doute, je suis "malheureuse", puisque je me coupe de moi-même, donc aussi de ce qu'Il me dit...

A titre personnel, c'est très "éclairant" ce que vous dites Cricri... Et de vous lire m'a remis dans ce chemin, a toujours être vigilante : ne pas avoir peur de demander, parce qu'alors "ma peur" n'est jamais que mon orgueil qui s'exprime... Demander est un acte d'humilité, tout simplement parce qu'on reconnait ses propres limites. Autrement dit, à chaque fois que je demande à Dieu, je lâche une petite part de mon orgueil... Cet orgueil qui en définitive, peut m'égarer au point que je pense que Dieu "m'oublie"...

J'aime bien votre réponse Patounette...

D'un point de vue philosophique, spirituel, ontologique, cette question de ce Tout qui serait écrit me passionne et je suis heureux d'être arrivé à me mettre d'accord avec moi-même sur cette hypothèse...

Je pense effectivement que tout est écrit quand nous nous incarnons sur Terre : nos bonheurs, nos malheurs, nos succès, nos échecs, nos maladies - des plus bénignes aux plus malignes... Y compris comment nous allons nous positionner pour réagir face à ces couples d'opposés qui jalonnent sempiternellement notre existence. En revanche, devant notre scénario de vie personnelle, nous devons faire en sorte de sublimer - autant que faire se peut - nos sentiments les plus bas. C'est ainsi que dans cette dimension, nous pouvons parvenir à souffrir de moins en moins... Il est des individus qui n'y réussissent pas et donnent à voir qu'ils sont dans la mauvaise direction. Ils le sont en réalité, ce qui leur vaudra malheureusement de souffrir de plus en plus et si l'Au-Delà existe, de revisiter pour quelles raisons ils ne sont pas arrivés à transformer positivement leurs errances. J'imagine que pour celles et ceux qui ont eu un jour le déclic de la nécessité de trouver des solutions pour être le moins mal possible, et faire le moins de mal possible, leurs progrès leur vaudront un accueil un peu plus " léger "... Tout ça bien sûr ne sont que mes croyances intimes mais il me semble que si nous avons la chance de pouvoir nous appliquer à nous comporter avec soi-même et avec les autres de notre mieux, c'est-à-dire en faisant aujourd'hui mieux qu'hier et ainsi de suite, je crois que ça peut s'appeler le bon sens... 

Ainsi, ça m'amène à une autre question : la vie sur Terre serait-elle une chance de plus pour ne plus nous laisser étriquer, endolorir, endormir, malmener par des sentiments épouvantables comme la peur, la jalousie, la cupidité, etc, etc ? Je crois que oui car plus j'avance dans le temps, plus je crois que ces sentiments glauques ne sont pas inscrits dans une réalité objectivable. Ce qui revient à dire que quand nous souffrons, nous souffrons d'une apparence liée à de mauvais réflexes de pensées négatives, elles-mêmes liées à un égoïsme bien masqué dans la plupart des cas... Par voie de conséquence, je suis souvent ramené au sentiment de honte dans la mesure où mon fils (j'en parle souvent d'ailleurs !) est un mauvais élève. Si je suis honnête avec moi-même, finalement ses résultats scolaires ne me gênent pas vraiment mais je redoute le regard de certains membres de ma famille, de certains de mes proches... Oui, vis-à-vis de cet entourage, j'ai honte, alors que je sais que mon ado aura tous les outils nécessaires pour bien s'en sortir dans sa vie... C'est cet aspect limitatif et au final narcissique que j'essaie de combattre au quotidien parce qu'il génère en moi des émotions très nulles comme l'anxiété et une projection stupide dans un avenir que je n'ai pas les moyens de déterminer puisqu'il s'agit de mon fils... De toute façon et encore une fois, je ne peux même pas déterminer mon avenir puisqu'il est écrit depuis que j'ai poussé mon premier cri mais je peux apprendre à l'apprécier en regardant systématiquement en corollaires inversés les cadeaux que je reçois en parallèle des épreuves que je ressens comme des épreuves, alors que ce ne sont que des leçons dont j'ai besoin pour apprendre à être dans l'acceptation et à voir le positif de chaque événement aussi douloureux qu'il puisse m'apparaître. Ce verbe COMPRENDRE est sûrement de fait un des plus beaux cadeaux qui nous soient faits car que ferions-nous sur Terre s'il n'y avait rien à comprendre ?

Mon chemin réflexif est ardu mais chaque fois que j'avance, je me félicite... D'ailleurs, dans ces cas-là, Dieu ne m'oublie jamais et j'ai toujours une bonne nouvelle qui me fait comprendre que j'ai appliqué la bonne méthode : celle qui consiste à ne pas juger mon fils et à lui faire confiance sans mal déclencher mon imaginaire... Entre autres...

Le post d'Orlan m'éclaire sur cette notion de  " karma " transmise par les spiritualités orientales. Nous arrivons sur terre avec une destinée précise,  comme un support pour travailler sur cette fameuse compréhension faite bien évidemment d'humilité, comme vous le précisez, Cricri...

Orlan, pensez à Einstein, et à bien d'autres grands êtres célèbres qui étaient des cancres à l'école .

Il n'est jamais trop tard pour le déclic .

Moi aussi j'étais cancre, j'ai redoublé mon CM2, pourtant je ne m'en suis pas mal sortie . Heureusement, mes parents n'avaient pas honte de moi . En fait, ils s'en fichaient complètement . Mais moi, je rêvais d'être bonne élève .

Vous avez raison de travailler la honte . On ne devrait jamais avoir honte ni être fier de qui que ce soit d'autre que de soi-même .