Ma mère a fait un AVC en octobre. Elle s'en est très bien tirée mais depuis, tout l'inquiète par rapport à santé. Je vous donne un réflexe de panique qu'elle a eu hier et pour lequel mon père n'arrivait pas à la calmer. Il m'a téléphoné en m'expliquant qu'elle l'avait appelé en catastrophe dans le jardin où il se trouvait en lui disant qu'elle était en train de faire un nouvel AVC. Il est rentré avec elle dans la maison et il lui a demandé ce qui lui faisait imaginer le pire. En fait, elle regardait la TV mais, sans s'en rendre compte, elle avait déréglé l'image et voyait trouble. Elle n'avait pas eu le réflexe de lire quelques lignes d'un livre pour essayer de voir si sa vue était trouble ou pas. Mon père m'a dit qu'il a eu beaucoup de mal à la calmer. Ce n'est pas la première fois qu'elle réagit ainsi depuis sa maladie. Y aurait-il un moyen simple, quand elle est en panique, de lui faire entendre raison et de lui faire réintégrer la réalité?
ségo
Elle a besoin qu'on s'occupe d'elle
Un AVC c'est un gros choc qui laisse envisager qu'on peut rester dépendant. Elle vérifie sûrement si elle pourrait compter sur son entourage en cas de nouveau problème de santé. Je ne suis pas psy mais c'est mon ressenti.
suzy
Un AVC laisse toujours des traces psychologiques
Je suis complètement d'accord avec ce que dit Ségo.
Partage santé
Et si vous lui proposiez de consulter un psy ?
Sa réaction parlera d'elle-même et vous livrera une réponse intéressante d'une réelle détresse psychologique ou d'une petite régression affective bien compréhensible. Si votre maman refuse de voir un psy, c'est qu'elle possède encore de bons ressorts psychiques pour surmonter naturellement les suites de son AVC, ce qui vous rassurera.
Luce Psy
Redonnez confiance à votre mère
Que votre père et vous-même, lorsque vous en avez l'occasion, souligniez tout ce qu'elle est capable de faire malgré le choc qu'elle a reçu. C'est de la sorte qu'elle reprendra confiance en elle. Ça lui fera un bien énorme.
Angie
Merci pour vos avis et conseils
Vous allez me permettre de ne pas rajouter de l'angoisse à la propre angoisse de ma mère.