Est-ce qu'un enfant malentendant peut sublimer son handicap ?

Mais connaissez-vous réellement la définition du terme "sublimer" d'un point de vue "psy" pour l'utiliser dans l'exemple que vous prenez?

À la limite, mieux vaudrait parler d'acceptation. Et encore...

Connaissez-vous des handicapés heureux?

Auriez-vous envie d'être handicapé vous-même?

Posez-vous ces questions avant de poser une question pareille!

Je ne suis pas psy (j'ai juste suivi un enseignement en Analyse transactionnelle) mais je comprends autant la réaction (professionnelle ?) de Psycot que la question de Louis. Non pas pour faire plaisir à tout le monde (je ne suis pas un béni-oui-oui) mais parce que ces deux positions antagonistes ont fait écho en moi. Je m'en explique...

Il me semble, de mémoire et dans les grandes lignes, que la sublimation est la démonstration d'un dépassement de soi, après être parvenu à sortir de l'angoisse fantasmatique de diktats paternels, démonstration qui peut se retrouver au plan d'une réalisation sociale " réussie ". Ceci dit, notre prof nous avait expliqué qu'il n'était pas aussi simple d'affirmer - par le biais de cette réalisation autonome - qu'il y avait sublimation...

En ce qui concerne la question de Louis, on peut aussi l'intégrer dans un contexte plus large : tous les êtres humains sont - au sens figuré - des " handicapés ". Non seulement il faut faire " avec " notre trajectoire de vie mais, dans l'idéal, il ne faut pas se laisser invalider par les affres de notre incarnation et ne pas développer de sentiments négatifs de type haine, jalousie, rivalité, infantilisme, échec, conduites asociales, etc, mais - à l'inverse - développer une acceptation saine de ce que l'on ne peut pas changer : les autres, un handicap physique, etc. 

Pas vraiment, Louis. Simplement, Psycot vous renvoie à la définition " psy " de sublimation que l'on doit trouver sur le net ou même dans ce forum en tapant le mot dans le moteur de recherche. Il me semble avoir lu un com de psy sur ce sujet. Bonne journée.