J'ai besoin de vos lumière quant à l'Esprit... saint ?

Portrait de Charles

Bonjour,

Etant évéillé très tôt, j'ai ouvert les Evangiles, acquis très récemment grâce à certains d'entre vous. J'ai donc un peu besoin de vos lumières sur ce passage que je pressens très inspirant mais que je ne comprends pas tout à fait. Il s'agit des versets de 3 à 8 de l'Evangile de Jean :

" Le vent souffle où il veut, tu entends le bruit, mais tu ne sais ni d'où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour quiconque est né de l'Esprit ".

C'est surtout la dernière phrase qui me pose problème. Merci à vous !

Charles

Portrait de Gilbert

Oui, pas facile de comprendre comment naître de l'Esprit. Je vais essayer cependant d'apporter ma petite et humble pierre à l'édifice de cette réflexion.

Et s'il s'agissait justement de se laisser porter sans chercher à tout savoir ? Peut-être faut-il mourir à soi-même, cet ego qui veut tout maîtriser. Dans le cadre d'un exercice de méditation yoguique, il est demandé à l'apprenti yogi de s'imaginer être une feuille morte emportée par le vent. Cette feuille, qui, arrivée à maturité, s'est détachée naturellement de l'arbre. Cela peut-être très beau une feuille qui n'offre aucune résistance avec ses belles couleurs d'automne... La métaphore induit une confiance, un abandon total. C'est peut-être cela être né de l'Esprit ? Il y a aussi l'exemple de nos anciens moulins, construits au bon endroit et ne nécessitant aucun moteur (comme ceux d'aujourd'hui) pour fonctionner. Seul le vent anime toutes les mécaniques. A nous de garder en bon fonctionnement toute notre mécanique innée !

Portrait de Viviane

D'ailleurs c'est tout à fait l'image qui m'est venu "à l'esprit", en lisant ce verset de l'Evangile de Jean. Et pour moi, ce que "montre la nature" (j'y fais souvent allusion dans mes posts), est véritablement un miroir riche d'enseignements quant à notre dimension humaine... La nature pour moi est directement animée par le souffle divin, le vent... C'est notre intellect, notre intelligence d'humain, qui fait que nous "réagissons", réfléchissons, avec notre ego... Et que nous "oublions" toute humilité... Cette vie première insufflée par l'Esprit, Essence de notre âme était, est, sera, puisqu'elle est directement parcelle Divine.

Portrait de Jean

Le post de Viviane induit le " lâcher prise ". Cette citation que vous proposez, Charles, est à mon sens à comprendre de cette manière. Les psys diraient qu'il est important que les résistances lâchent pour s'en remettre à la parcelle divine qui est en chacun d'entre nous ! Ce qui demande en effet un total abandon. Du pain sur la planche en perspective en ce qui me concerne. Mais je pense que ça vaut le coup d'y travailler. Ces forums m'y aident chaque jour...

Portrait de Charles

Je vais prendre le temps de méditer vos réponses... A mon rythme. Merci d'avoir pris le temps et excellent vent à vous pour cette journée !

Amitiés,

Charles

Portrait de Lakshmi

Pour un musicien, le bruit est musique... Rien de tel qu'un beau negro spritual pour entendre l'Esprit. Aretha chantant Oh Happy day, par exemple : https://www.youtube.com/watch?v=wb7D-W-QW-8

Portrait de Charles

Il ne me reste qu' à ouvrir mes oreilles... Merci infiniment Lakshmi !

Portrait de Thierry

Bonsoir Charles,

Je découvre tout juste votre questionnement et je vais me permettre de partager avec vous mes réflexions et recherches à partir du souffle des versets de l’Évangile de Jean Wink

Pour moi, Jésus joue sur le double sens du mot pneuma : souffle et esprit. Il parle de l'Esprit, et en particulier de l’œuvre de l'Esprit qui nous fait naître de nouveau, en utilisant la métaphore du vent.  Quand Jésus dit « le vent souffle où il veut », on peut donc aussi comprendre « l'Esprit souffle où il veut. ». Jésus dit « tu entends son bruit (ou sa voix). » Si on parle du vent, c'est son bruit. Si on parle de l'Esprit, c'est plutôt sa voix. Le vent souffle où il veut. Il est insaisissable, imprévisible. Si c'est vrai pour le vent, ça l'est aussi pour l'Esprit. Il est donc insaisissable.
Le vent n'est pas doué de volonté propre,
à contrario, l'esprit saint, oui. On peut prédire les vents en météorologie parce que les courants aériens obéissent à des lois physiques. L'Esprit n'est pas une force impersonnelle, c'est la troisième personne de la Trinité. C'est Dieu lui-même. L'Esprit souffle où il veut ! On ne sait pas d'où il vient ni où il va et c'est lui qui décide : "Ce n'est pas nous qui choisissons Dieu, mais c'est Lui qui nous choisit et qui nous place ! Et c'est là où Il nous place qu'on le trouve." (Sermon 23 sur le Cantique). Et on ne connaît pas ses projets...  : « Comme tu ne sais pas quel est le chemin du vent, ni comment se forment les os dans le ventre de la femme enceinte, tu ne connais pas non plus l’œuvre de Dieu qui fait tout.… » (Ecclésiaste 11).

Comme le vent qui souffle sur nous, l'Esprit saint est invisible mais perceptible. L'Esprit saint est présent lorsqu'il souffle fort, comme au jour de la Pentecôte : « Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. » (Actes 2). Il l'est aussi quand il souffle comme une brise légère, dans notre quotidien. Mais pour l'entendre, il faut savoir s'arrêter, faire silence et écouter : « Il est bon d'attendre en silence le secours de l’Éternel » (Lamentations 3:26) ; « Écoute maintenant, ô Jacob, mon serviteur! » (Esaïe 44:1) ; « Vous avez beaucoup parlé, maintenant écoutez plutôt ce que j’ai à vous dire. »

L’œuvre de l'Esprit est imprévisible comme le vent, mais l'on en voit la réalité en voyant les conséquences, de façon indirecte dans notre vie :
Actes 4:31 « Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance. ». Je pense qu'il n'est pas possible de vraiment comprendre comment cela arrive et d'ailleurs est-ce bien intéressant de le découvrir,dans la mesure où la façon dont l'Esprit fait naître de nouveau est imprévisible... Aussi, est-ce bien raisonnable de vouloir dicter la « méthode » qui fera que l'on sera convertit sachant que d'une façon ou d'une autre, être animé par le Saint-Esprit, ça se voit ! : "Puisque l'Esprit est notre vie, que l'Esprit nous fasse aussi agir" (saint Paul) ; "Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer." (Actes 2:4) ; "Ils restèrent cependant assez longtemps à Icone, parlant avec assurance, appuyés sur le Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce et permettait qu'il se fît par leurs mains des prodiges et des miracles." (Actes 14:3)...

On ne sait pas où l'Esprit va nous mener, une fois qu'il nous a fait naître de nouveau ! L’œuvre de l'Esprit en nous reste insaisissable, imprévisible. Néanmoins, être né de l'Esprit, c'est avoir reçu le souffle de la vie nouvelle en Christ. Mais c'est aussi se laisser désormais animer par ce souffle. Un souffle imprévisible, insaisissable. Un souffle par lequel tout est possible, car rien n'est impossible à Dieu ! : « Jésus les regarda, et leur dit: Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible. » (Matthieu 19:26).

Je souhaite avoir pu, Charles, vous apporter une autre vision ou interprétation de ce passage de l'Evangile de Jean. Néanmoins, je reste persudé que vous ne manquerez pas de souffle pour mener votre recherche jusqu'au bout !

Bien cordialement.

Thierry

Portrait de Charles

Ne le prenez pas mal, Thierry, mais en lisant votre com ce matin j'ai eu l'impression qu'un prêtre répondait à ma question. Mais je crois que vous pratiquez un autre métier (lol).

Il va me falloir du temps et du souffle (lol)  pour intégrer toute votre exégèse à propos de l'Esprit Saint. Ce que je retiens pour l'instant, c'est (selon votre titre) que ce n'est pas nous qui choisissons Dieu. Alors, j'ai envie de vous  demander (comme je le ferais si vous étiez prêtre) : " Qu'en est-il du libre arbitre ? ". Mais peut-être qu'il faut que je relise ce véritable catéchisme (rires) pour comprendre...

N'empêche que je vous remercie infiniment d'avoir pris ce temps pour écrire cela. Je vais déjà l'imprimer et le relire à tête reposée avec la Bible à mes côtés.

Je n'ai plus l'âge d'être un enfant de coeur mais mon coeur est quand même ému de votre coup de pouce biblique.

Charles

Portrait de Thierry

Bonjour Charles,

Votre post m'a fait sourire. Non, je n'ai pas encore changé de métier et cela n'est pas prévu prochainement, mais qui sait ? Il y a bien eu Thierry du Mont d'Or qui autour de l’an 500 découvrit qu'il avait une vocation monastique, le jour de son mariage, et fonda un monastère dans les collines du Montdor près de Reims (Histoire de la commune de Saint-Thierry) Wink

Le travail de recherche que j'ai effectué suite à votre questionnement et mes connaissances bibliques, mes parents ont longtemps fréquentés une église pentecôtiste, m'ont conduits à consulter différents documents et notamment celui d'un pasteur évangélique qui a, a mon sens, très bien analyser le thème de l'esprit saint et du souffle. Adhérant et partageant son interprétation, j'ai voulu la transmettre ici comme piste de réflexion  en l'enrichissant de passages bibliques qui me paraissaient pertinents afin d'illustrer cette interprétation. C'est donc le souffle des prédications de ce « prêtre » que vous avez probablement ressenti dans mon commentaire précédent. En effet,  "Il faut rendre à César ce qui appartient à César ; et à Dieu ce qui est à Dieu." Voilà qui est fait Wink

Concernant votre questionnement sur le libre arbitre, suite à la citation du sermon 23 de Saint Bernard ( "Ce n'est pas nous qui choisissons Dieu, mais c'est Lui qui nous choisit et qui nous place ! ") j'ai tout de suite pensé au philosophe Arthur Schopenhauer et notamment a son "Essai sur le libre arbitre".
Pour résumer sommairement sa vision sur ce sujet : "le caractère est déterminé et est donné une fois pour toute. Le caractère est à la base de tous les effets que les motifs provoquent. En d’autre terme, l’homme, prisonnier de lui-même, est condamné à être lui-même. Dans cette configuration, il n’y a aucune place pour le libre arbitre. On voit là se profiler la seule liberté concevable qui est celle de mieux se connaître pour s’accepter". Cela peut faire écho, me semble t-il, avec le post de Gilbert quant à "la capacité de choix au niveau de l'acceptation" sur le sujet de la Destinée ou du libre arbitre. 

D'autres philosophes comme Spinoza partagent cette vision d'une croyance, d'une illusion de liberté : "Les hommes, donc, se trompent en ce qu'ils pensent être libres ; et cette opinion consiste uniquement pour eux à être conscients de leurs actions et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés. L'idée de leur liberté, c'est donc qu'ils ne connaissent aucune cause à leurs actions."...

Voilà donc Charles ce que m'évoque votre dernier commentaire posté sur ce merveilleux forum. Je tiens à vous remercier très sincèrement car votre questionnement m'a permis d’éclaircir certaines passages de la Bible et de leur donner un nouveau sens. C'est vous Charles qui recherchiez de la lumière et c'est votre questionnement qui m'en a apporté Wink

Je vous souhaite de poursuivre fructueusement et dans la lumière votre développement spirituel et encore merci.

Un excellent dimanche à vous !

Bien à vous.
Thierry

Sources documentaires et liens :

- Les prédications de Vincent : http://predicationsdevincent.blogspot.fr/
- http://www.paris.catholique.fr/conference-de-careme-a-notre-dame-17586.html
- http://www.schopenhauer.fr/philosophie/libre-arbitre.html
- http://spinozaetnous.org/article4.html
- http://www.editions-iconoclaste.fr/spip.php?article1133

Portrait de Charles

Bien que j'ai encore l'esprit plein de musique (j'ai joué hier soir !), mon téléphone m'a réveillé plu tôt que d'hab pour un dimanche, m'annonçant que j'avais une nouvelle réponse à ma question... (modernité des moyens de communication !).

Vous me cueillez littéralement donc au réveil. Et il a fallu que je relise deux fois (au moins ) votre com pour être un peu plus éveillé (rires !). Et j'ai eu envie de vous répondre à mon tour dès maintenant. Il ne doit pas y avoir de hasard (encore une fois) car j'ai eu l'occasion d'assister il y a une dizaine d'année à une célébration de l'Eglise pentecôtiste. Un ami musicien de l'époque faisait parti du groupe qui s'y produisait. C'est donc par l' " esprit " de la musique que je connais un peu ce mouvement spirituel. Une musique très rock'and roll et festive qui n'a rien à voir avec les cantiques de messe. Ce qui m'avait frappé (ce musicien est batteur !).

Voilà pour ce qui est des souvenirs que vous avez fait monter en moi... Le côté festif m'avait interpellé. Le côté " religieux " m'avait à l'époque rebuté. Mais je n'étais certainement pas prêt et leur dogme ne correspondait pas à ma sensibilité.

Lorsque vous faites allusion à la philo (v'la autre chose !  (lol)  ), ça me pousse encore plus loin. Même si je ne suis pas fondamentalement un intello. Le terme  " caractère  " auquel vous faites allusion dans votre développement me renvoie plutôt à la notion de sensibilité (feeling en musique). Je crois que cette  sensibilité est inné et que nous sommes déterminé par cette sensibilité et qu'elle a à voir avec notre être profond. Tout le reste, pour moi, n'est qu'intellectualisation même si elle participe d'une réflexion pour mieux se connaître.

Je reviendrais certainement vers vous car vous avez eu l' " art " et la gentillesse de m' " éveiller " un peu plus à moi même. Vous avez raison, ces forums sont fabuleux et source de créativité. Cela n'a rien à voir (quoique !) mais je lisais hier une intervention sur le signe de croix qui me renvoie à la trinité. Et votre pasteur m'y fait penser aussi... Il va falloir que je cherche comment cela se fait-il.

Je vous souhaite également un très bon dimanche. Et excusez mes propos un peu confus certainement mais vous m'avez agréablement " cueilli " (je le répète) au réveil !

Cordialement, et à très bientôt !

Charles

Portrait de cricri

Personnellement, je pense que tout est écrit. C'est le handicap congénital qui appuie ma conviction : qu'a bien pu choisir un bébé qui vient au monde, a fortiori lorsqu'il naît polymalformé ou aveugle ou avec une maladie génétique, etc ? C'est pour cette raison que juger autrui, quels que soient ses agissements, me paraît déplacé. C'est là toute la place et tout le sens du pardon. Avec le drame des attentats du 13 novembre, nous venons une fois de plus de constater la folie meurtrière de ces terroristes... Alors, qui choisit quoi ? Il n'existe pas de drogué heureux. Il n'existe pas de voleur heureux. Il n'existe pas d'agresseur heureux... 

Portrait de Louis

Bien sûr que le jugement ne mène à rien. Mais que le pardon est dificile, Cricri. Je pense effectivement à ces familles meurtries auxquelles vous faites allusion, notamment à la suite de ces attentats fous !

Portrait de iverlaine

Je comprends ce que vous dites Louis. En même temps, il est peut-être plus aisé de pardonner à ceux qui nous ont fait du mal que de se pardonner d'avoir fait du mal... Car il y a une impuissance que l'on ne peut pas dépasser face à la folie du terrorisme, entre autres, alors que dans une logique (humaine et limitée) des choses, on peut imaginer qu'avec un peu de volonté, on peut tenter changer chez soi ce qui blesse autrui et qui finit par se retourner contre nous...

Portrait de Louis

Vous avez raison Iverlaine. Nous ne pouvons agir qu'à partir de nous-même et sur nous-même. Ce qui n'est pas toujours facile, je vous l'accorde. Mais possible avec les hommes de bonne volonté que nous sommes quand même en grande majorité. Quant à moi, j'essaie de faire mienne cette résolution chaque jour en acceptant de me pardonner et de me corriger par la même occasion sans quoi le pardon n'aurait aucun sens.

Portrait de Christine-zen

Plus je vieillis, plus j'ai le sentiment - moi aussi - que tout est écrit. Je vous livre à ce sujet un extrait du livre de Mâ Ananda Moyî " L'enseignement " :

. " Tout ce qui vous arrive, tous les obstacles qui se présentent à vous sont voulus par Lui "...

Portrait de Lucien

Je sais par expérience que chaque fois que nous voulons nous soustraire à ce que nous estimons qui ne nous convient pas nous revient décuplé...

Portrait de nanou-69

C'est un peu ce qui a fait l'objet de ma dernière séance d'analyse. Alors que j'étais en colère contre une situation problématique, j'ai compris que je ne résoudrai jamais mon problème en la fuyant de cette manière émotionnelle. D'ailleurs, ma psy m'a précisé que la fuite n'est jamais la bonne solution. Le problème risque de se répéter autrement mais d'une manière plus complexe qu'actuellement !

Portrait de Lakshmi

Un foromer ou une foromeuse (je ne sais plus tans les partages fusent à ce niveau) parle de plan divin. Mâ Ananda Moyî en témoigne tout au long de " L'enseignement ". Nous ne serions donc que des élèves appeler à s'élever justement même si les circonstances nous apparaissent pleines de difficultés et de souffrances. Il faut une très grande Foi pour intégrer cela mais je pense aussi que c'est le seul chemin...

Portrait de Orlan

La Sage Mâ Ananda Moyî écrit aussi dans son étonnant ouvrage : " Sans mécontentement il ne peut y avoir de progrès ". En avançant dans le temps, on ne peut que vérifier cette vérité.

Portrait de Younes

Je suis encore jeune mais c'est vrai que chaque fois que j'ai traversé un moment difficile, j'ai eu la sensation d'avoir grandi. Je crois que quelqu'un a dit " Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort "...

Portrait de Allain

Deux discussions un peu similaires lancées sur ce forum, au même moment. Des avis qui se mélangent de fait, qui se confondent... Ce fameux Tout en quelque sorte. Surprenant. Intéressant. L'inconscient collectif et l'inconscient individuel qui se rejoignent dans un horizon d'interrogations, de suppositions. Tout est dans le Tout.

Portrait de Gilbert

Je suis d'accord avec ça. Au fil des coms, j'ai la sensation de participer à un brassage passionnant plein d'idées à creuser...

Portrait de Isabelle

Bien heureusement, je crois qu'au fil du temps, et malgré toutes mes valses hésitations encore... Je vérifie aussi, que mes mécontentements, sont aussi porteurs par la suite, à développer un peu plus d'humilité... Et pour moi, c'est dans ce sens que je comprends "progrès"... Ce qui peut-être aussi encore beaucoup d'orgueil de ma part en définitive... Pourtant, c'est aussi parce que je ne suis pas "satisfaite" de certaines situations dans ma vie, qu'il y a alors (une forme de courage ?) qui se met aussi en place, ne serait-ce que parce qu'en toute logique, celà amène une interrogation salvatrice... Ce "comment", éminemment protecteur d'un travail analytique que l'on continue bien au-delà d'une analyse... Et lorsque ma foi se fait plus chancelante encore... Il m'arrive aussi d'avoir une "pensée" bien différente maintenant, envers celle qui fut en lien direct avec la mort de mon jeune frère... Son patronyme même prend un tout autre sens maintenant (Vive)... Car au fond, de ce traumatisme réel, est venu par la suite, force m'est de le constater... Vivre pour avancer encore...

Portrait de Gabrielle

Votre post, Isabelle, m'a parlé. Quelle sagesse véhiculée ! Vous parlez d'une douleur que vous semblez avoir vécue en parlant de votre jeune frère. Et vous rebondissez sur la vie. J'avoue que je prends de sacrées leçons de vie justement, rien qu'en vous lisant les uns les autres. Merci !