J'ai du mal à imposer des limites à mon fils

Bonsoir Zab,

Dans ce domaine, je crois pouvoir affirmer  qu’il n’y a pas de réelle recette mais que chacun essaie de faire du mieux qu’il peut et c’est déjà pas mal. Ceci dit, je pense que l’on pourrait dire globalement que les bonnes limites sont celles qui sont protectrices pour votre enfant. Votre « garçonnet » a douze ans et n’est plus un petit garçon mais bel et bien  un adolescent, c'est-à-dire un adulte en devenir, qui doit commencer à faire ses propres expériences et ses propres choix pour grandir, souvent pour ressembler à ses amis, faire partie d’un groupe, et cela même si ses choix ne sont pas forcément de votre goût et peuvent vous surprendre parfois. Mais à partir du moment où il ne se met pas en danger et qu’il ne fait rien de répréhensible aux yeux de la loi, ni de mal à personne ……… Ces limites-là, vous les connaissez et savez sans aucun doute les faire respecter.

 Quant aux autres limites,  votre fils est à l’âge où il a sans doute besoin d’un assouplissement, c’est peut-être cela que vous ressentez en tant que mère attentive et  qui vous fait douter. Il n'est pas toujours simple en tant que parent de trouver la limite juste, celle qui prend en compte le besoin d'émancipation de son enfant, mais qui est acceptable pour nous, parent, souvent, on tatonne, on fait au cas par cas, et on rectifie après avec le dialogue.....Le "clé en main" n'existe pas dans ce domaine et on découvre avec son enfant . Mais si je me souviens bien, vous avez déjà reussi à élever deux enfants, alors faites-vous confiance !

Cependant, sur des points précis, quand vous hésitez, vous pouvez toujours prendre un autre avis, de préférence  auprès d’une personne masculine, un ami ou un membre de la famille  en qui vous avez confiance dans ce domaine, cela fait souvent émerger la limite juste.

Bien à vous, Zab. 

D'accord avec Claire M. Psy. Mais si vous me permettez, je voudrais souligner, ce qui ne sont peut-être que des points de détail... Mais que j'ai cependant "remarqué"... Récemment vous parliez de votre fils, en disant qu'il avait 12 ans et en le nommant "garçon", contrairement ou précédemment, vous disiez toujours "garçonnet"... Ce qui me semble-t-il, allait dans le sens que vous "acceptiez" qu'il est en train de grandir... En parallèle, il y a une "nuance" aussi, entre "imposer les bonnes limites" et "poser les bonnes limites"... Mais peut-être est-ce moi qui joue un peu trop sur les mots ? Il me semble cependant qu'à aujourd'hui, il y a encore une peur chez vous, que le "petit dernier" qui s'émancipe peu à peu, induise que vous "perdiez" votre "rôle" de parent... pourtant vous resterez toujours la mère de votre fils, tout comme pour les deux premiers qui sont maintenant de jeunes adultes... Qu'est-ce qui est différent avec votre troisième fils ?

Les " bonnes " limites à mettre sont celles que votre fils, une fois devenu adulte, trouvera dans la société et qu'il devra respecter : politesse, exactitude, honnêteté, travail, rigueur, adaptabilité, acceptation... En sachant que lorsqu'il sera majeur, il verra peut-être les limites autrement mais, en les lui ayant inculquées, vous serez sûrement décue de la façon dont il les transgresse mais vous n'aurez pas de culpabilité. Vous aurez fait votre travail de parent responsable...