Lors d'une discussion il a été fait allusion à l'acceptation sous la forme " tout accepter ". Cela aurait pu être effectivement un sujet de philo de la vie quotidienne. Comment accepter la mort d'un être cher sans se résigner ? Comment accepter un licenciement sans se résigner ? etc. Je crois que nous avons chacun dans nos vie des choses à accepter sans pour cela se résigner. Mais où est la limite ? Comment faire la différence. J'avoue que cette distinction me pose parfois problème. Savez-vous vraiment discerner les deux en fonction de vos expériences ? Je serais heureux d'avoir vos témoignages,qui, je pense, pourraient m'éclairer ainsi que d'autres.
Régis
Passivité et activité
il me semble que la nuance renvoie au fait que la résignation empêche tout changement alors que l'acceptation prépare la nouveauté. On peut se désespérer et accuser en sourdine les autres et le destin lors d'un licenciement. Occupé à ruminer la plainte, la résignation a pour moi des allures de fausse acceptation. Elle empêche de voir la leçon à apprendre et les changements à mettre en place, qui me paraît être le propre de l'acceptation. Ce qui ne veut pas dire que ce soit facile à mettre en place, bien sûr.
Cécile
Accepter parce que c'est évolutif
Pour moi, l'acceptation rime avec évolution, même si la situation est difficile. A l'inverse la résignation me semble être connotée de pessismisme voire de nihilisme.