J'ai perdu la bague de fiançailles de ma grand-mère

Je pense que les psys me sanctionneront si je dis des bêtises mais il me semble que votre subconscient n'a pas oublié cette bague de fiancailles par hasard. Vous dites qu'elle était trop " grande " pour vous. Ce qui semble logique puisque vous n'êtes pas votre grand-mère et que vous ne devez pas avoir le même fiancé... A votre place je positiverais en me disant que je lâche le poids des traditions familiales. Et Dieu sait que dans ma culture, c'est parfois lourd à porter. Mais peut-être suis-je un peu trop le rebelle de service ?

Je ne suis pas psy mais je lis beaucoup d'ouvrages psycho. Aussi je me permets de vous dire - ce qui rejoint le post de Younès - que maintenant " vous vous lavez les mains " des histoires du passé familial.

Younès et Vincent se sont exprimés avant moi mais, ayant lu plusieurs fois votre post Clémentine, je suis complètement d'accord avec eux.

Il y a quelques années, j'ai un peu étudié la psychogénéalogie. En passant par quelques connaissances que j'ai gardées dans cette discipline, je crois pouvoir dire que vous venez de quitter les affres de votre héritage transgénérationnel.

C'est très intéressant tout ce qui se transmet dans cette discussion.

Les divers commentaires m'ont fait penser à une cousine germaine qui a eu la même trajectoire dramatique que notre grand-mère paternelle. Je comprends mieux pourquoi grâce à vos explications... Moi qui n'aime ni gaspiller ni perdre, j'ai tout de même et par voie de consésence envie de dire à Clémentine qu'elle s'est fait un beau cadeau de Noël et celui-là pour la vie !

Si Lavoisier assurait que rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, l'acte manqué lié à une perte prend ici un sens psychanalytique précieux...

Est-ce que vous pensez que la personne qui a trouvé la bague et qui l'a gardée, pour ne pas dire voler, va " hériter " des mêmes ennuis sentimentaux qu'a pu avoir la grand-mère de Clémentine ?

Je vois bien le lien avec vos affirmations.

Ce sont des rouages que je ne saurais pas expliquer mais Sigmund Freud a postulé d'un surmoi que chaque être humain abrite et si nous nous conduisons mal, ce juge implacable intériorisé se retourne toujours contre nous.

Je vais prier pour que la voleuse ou le voleur ramène la bague au restaurant.

On le constate : Mireille ne lâche jamais quand il s'agit de sauver une personne en perdition... 

Prier pour un voleur, c'est pas encore pour moi... Je vous admire Mireille !

Je ne connaissais pas cette anecdote sur la vie de Sainte Rita. Quelle magnifique leçon de réalisme...

Je ne me souviens pas qu'il s'agissait de Sainte Rita, mais je connaissais cette histoire. Très fort en effet ! Je sais qu'il y a à Paris une petite église qui lui est consacrée. A l'occasion, j'irais m'y recueillir et lui demander soutien !