Je me demande si je suis normale

Bienvenue au club, Zab. En ce qui me concerne j'ai beaucoup de mal avec les fêtes familiales obligatoires. Et encore, je trouve que j'ai fait des progrès. Noël et son aspect commercial m'exaspère. J'ai longtemps eu le stress rien qu'en me disant qu'il fallait que je trouve un cadeau adapté pour tout le monde, qu'il fallait que je réserve ma journée pour la passer avec la famille. Aujourd'hui je me prends moins la tête avec ça. Tant pis si je vexe. Je reste très respectueuse mais je fais les choses si je le sens vraiment. Il m'est arrivé de passer un Noël seule (mon compagnon était en déplacement et je n'avais pas le désir de me rendre dans ma famille) et j'ai découvert que je n'en ai pas souffert. Finalement, Noël est un jour comme un autre. L'important serait peut-être de célébrer chaque jour de la même façon, mais sans le tralala !

Je vous avoue Zab, que "Fêter Noël" c'est vraiment quelque chose, que je vis de plus en plus "comme un devoir" vis-à-vis d'un aspect familial... Mais qui "me demande", un véritable effort... je le fais, parce que je "sais" que mes enfants (même s'il n'y en a plus qu'1 qui ne soit pas un jeune adulte... + un petit-fils de 3 ans 1/2) ne comprendraient pas... et d'une certaine façon se "sentiraient rejetés"... Pourtant, personnellement, la tradition des "cadeaux"... Pour être honnête avec vous... Je suis aussi heureuse de "faire un petit cadeau" au fil de l'année à mon petit-fils par exemple, avec l'achat d'un livre... d'une boîte de puzzle, que j'ai eu envie d'acheter en faisant mes courses habituelles... S'il ne tenait qu'à moi... Même si je ne suis pas dupe de mes propres "faiblesses", je ne me sens pas le "droit" de ne pas tenir compte d'une "demande" familiale en quelque sorte... Quant à la "décoration", là encore, "je m'envoie un coup de pied aux fesses", et je l'ai beaucoup simplifiée au fil du temps... Ma "récompense", ce sont les regards émerveillés de mon petit-fils, sur les guirlandes lumineuses et des bougies qui scintillent dans la pièce principale, toute autre lumière éteinte, lorsque le Père Noël vient de déposer ces cadeaux... Et les sourires des adultes devant "l'entousiasme" de ce petit bonhomme...

Le réveillon de Noël, ce serait surtout la Messe de Minuit... Qui traduit la naissance d'une Vie Nouvelle dans son sens le plus noble... Peut-être que je m'offrirais "ce luxe"... dans quelques années... D'ailleurs, tout en écrivant, je suis en train de me souvenir d'un rêve de la nuit dernière... J'accouchais avec une facilité "déconcertante" d'un 4ème garçon, à l'âge de 42 ans... Et cet enfant portait le prénom de Jason... Là tout de suite je ne vois pas vraiment ce que celà signifie... Mais si j'en parle maintenant... Il doit bien y avoir du sens...

Sofia a raison... Il ne s'agit en fait que de quelques heures durant lesquelles, si nous avons suffisamment de sagesse en nous, nous pouvons ne pas en faire un fardeau de plus. Tant de personnes aimeraient pouvoir souhaiter Noël et le Jour de l'An au chaud, en famille, autour d'un bon repas après que le Père Noël soit passé...

Je n'ai aucune envie de passer ces Fêtes de fin d'année en famille, notamment en compagnie de ma sœur qui a déjà tout orchestré sans demander l'avis de quiconque ! Mais je dois avouer que les remarques raisonnables contenues dans vos commentaires me poussent à apprécier plutôt qu'à déprécier ce que je considérais jusque-là comme une corvée... J'aime beaucoup l'idée de me préparer spirituellement à ces rencontres car je crois beaucoup aux vertus de l'anticipation pour ne pas être pris(e) au dépourvu... Et je vais m'y atteler dès ce soir au moment de prier.

Ma grand-mère, qui avait un mari pas facile, redoutait toujours les disputes pendant les repas de famille. Ce qui faisait qu'elle s'affairait tout le temps en cuisine, ce que je n'ai compris qu'à l'âge adulte... Elle avait d'ailleurs pris l'habitude de se taire quand son homme était là pour ne pas déclencher les foudres... Mais elle m'avait confié tout de suite après ma communion solennelle qu'elle demandait systématiquement au Christ de partager les agapes familiales pour que la paix soit. J'avais refoulé cette confidence et cette discussion m'ayant permis de la retrouver au conscient, je vais appliquer cette méthode spirituelle dorénavant lorsqu'il y aura des réunions de famille...

Déjà je voudrais dire à Zab que je la trouve parfaitement normale vu que je fonctionne comme elle !!! Lol

Je déteste ces obligations familiales de fin d'année mais, moi aussi, pour ne blesser personne je suis présente du début à la fin... No comment... Par contre, étant croyante, le fait d'inviter le Christ ou un Saint ou une Sainte de son choix à partager ces moments qui devraient être sacrés en leur principe doit donner une force et une confiance solide... Intéressant... Je vais me lancer moi aussi, d'autant qu'à l'inverse la Bible prévient : " Ce que je redoute arrive "...

Soit Zab se force, ressasse son angoisse et ça ne se passera pas bien, soit - effectivement - (peut-être n'est-elle pas croyante ?) elle peut demander dès maintenant, 2 fois par jour, à l'Intelligence Infinie de son subconscient de lui organiser de merveilleuses Fêtes de fin d'année. Premier avantage, elle se sentira mieux tout de suite, soulagée car aidée et épaulée, et si ses demandes partent sincèrement du fond de son cœur, ces réunions familiales seront un enchantement...

Soso vient de nous dire exactement comment appliquer la Loi d'Attraction. Et ça marche ! Au niveau vibratoire, les semblables s'attirent. Si nous emettons des ondes positives, l'Univers conspirera pour qu'elles se manifestent de manière concrète. Le yoga n'enseigne d'ailleurs pas autre chose !

Bonjour Zab,

Votre intervention m’a beaucoup parlé, ainsi que toutes les réponses.

Je ne suis pas très douée pour analyser mais je vais vous donner ma propre expérience que je viens de comprendre grâce à vous.

Il y a 3 ans (je suis la 3e pour mon père et 2e pour ma mère)) jour pour jour, je me faisais opérée d’un polype dans le nez pour la troisième fois. Le lendemain, mon compagnon est venu me chercher avec un grosse sciatique depuis le matin, pour rentrer à la maison. (Depuis son état n’a fait qu’empirer au point d’être opéré plusieurs fois et se retrouver en réanimation dernièrement. Il va mieux et rentrera bientôt à la maison avec une insuffisance rénale bénigne.)

C’était donc le 13 décembre.  Cette date ma parle beaucoup parce que c’était la date d’anniversaire de ma demi sœur, je n’ai su que c’était ma demi sœur (7 ans de plus) qu’à l’age de 12 ans (aujourd’hui 12/12) alors qu’elle vivait avec nous et qu’à ce moment là elle a rompu avec la famille. Je ne l’ai jamais revue. Depuis ce jour je ne garde aucun bons souvenirs de Noël, ma mère invitait des cousins avec les deux très jeunes enfants, il nous fallait mon frère et moi ranger tous nos cadeaux dans la demi heure qui suivait car les invités allaient arriver.

Ma demi sœur est décédée à l’age de 51 ans d’un anévrisme, je viens d’en avoir 52 ; cet été 3 ( !) jours avant mes 52 ans, j’ai été hospitalisée en urgence aux USA pour suspicion d’une rupture d’anévrisme.  Chaque année à cette même période, j’ai des infections urinaire sans explication mais « morte» de fatigue (ma sœur avait un rein atrophié de naissance).

Tout cela pour dire que cette année je m’étais dit tant mieux j’ai toutes les excuses de n’a pas fêter Noël, je devais être seule sans mes enfants pour pouvoir aller à l’hôpital . Finalement, je fêterai Noël avec mon compagnon et j’ai prévu de faire Noël chez moi l’année prochaine, j’ai compris que c’est lorsque l’on prend conscience que jusqu’ici je vivais Noël comme un deuil de l’absent (ce que j’ai bien faillis faire pour de vrai avec mon compagnon) que l’on oublie les vivants et l’amour de ceux qui sont là.

C’est maintenant qu’il faut apprécier ceux qui vivent après il sera trop tard et ça ne servira à rien de regretter ce qui n’arrivera plus.  Je ne sais pas si j’ai raison mais je vois Noël différemment comme un cadeau d’amour, c’est amusant parce que j’étais souvent déçue des mes cadeaux alors qu’ils étaient toujours magnifique, mais c’est normale j’attendais quelque chose qui ne pouvait pas venir.

Profitons de ce qui nous est donné.

Merci Zab.

Je vous remercie de votre témoignage, Hélène, qui relativise mon petit bobo du moment. Oui, on a toujours besoin des autres, même si parfois on a du mal à s'entendre... Joyeuse journée du 12 décembre et bonnes préparations de Fêtes à toutes et à tous !