Je n'ai pas envie d'aller au "pot de retraite" d'une collègue

Je n'ai jamais été confronté à ce style de situation mais à un moment donné... Peut-être aussi qu'il faut faire confiance à ce que vous ressentez. Je ne sais pas s'il existe véritablement une règle, je pense qu'il est plutôt question d'usages... Après, il faut être sûre que ce pensent d'autres collègues vous importe peu...

Et si "faire ce qui se fait" c'était là aussi pour respecter ? Ce n'est qu'une question que je pose, et sûrement que ça n'est pas très efficace comme réponse. En fait, je me disais, peut-être c'est très bête, que quelquefois, il vaut mieux faire comme celà pour ne pas être en porte-à-faux ? Parce qu'après tout cette collègue que vous n'appréciez pas, elle, sera partie, mais vous serez toujours présente avec les autres collègues... Pas très courageux peut-être, mais après tout, si c'est pour "rester" dans un confort relation avec vos autres collègues, ça vaut peut-être la peine ? En même temps, je déteste les "conflits", et mon mari me dit souvent qu'à toujours vouloir ménager la chèvre et le chou, quelquefois on se ment aussi...

Avec le caractère que j'ai, je n'irais pas. Et en plus sans état d'âme. Question de cohérence, d'autant qu'il n'y a aucune aubligation ni devoir professionnel dans cette histoire. Je suis jeune et cela peut expliquer peut-être mon manque .de savoir vivre. Et, en plus, je n'ai jamais été confronté à cette situation.

Un pot de retraite se veut festif et convivial. En ce qui me concerne, je n'ai accepté et participer qu'à ceux qui avait du sens. Accepter l'invitation parce que ça se fait n'est pas pour moi un argument. D'autant que, comme le dit Gabrielle, ce n'est pas une fautre professionnelle que de refuser. Ensuite, il y a le contexte. Est-ce une grande boîte, une petite boîte ? Y a t-il des conséquences par rapport à une ambiance de travail par la suite ? Cas auquel, prenez-le comme un espèce de geste protocolaire... Posez-vous la question : si je n'y vais pas, est-ce que mon travail s'en ressentira ? Si la réponse est négative, alors il n'y a aucun souci.

Assez d'accord avec le fait qu'il n'y a aucune obligation dans la mesure ou ça n'est pas une "obligation" dans votre travail en tant que tel. Et je crois moi aussi, qu'il vaut mieux le faire uniquement si celà est "important" pour vous... Si vous n'en avez pas envie, ne le faites pas. Et à ce moment-là prévoyez quelque chose à faire ce même jour, quelque chose que vous ne pourrez pas remettre.

C'est une chose qui m'est arrivé. Mon astuce ? Envoyer une carte de remerciement en expliquant que vous êtes désolée mais que vous avez malheureusement d'autres obligations ce jour là et que vous lui souhaitez plein de bonnes choses. Après tout, elle n'était pas obligée de vous inviter ! Quant à la participation au cadeau, à vous de voir mais moi je m'abstenais.

Je trouve la proposition de Louis intéressante. Je n'ai jamais été confronté au problème mais si ça arrivait, c'est la voie que je suivrais. Votre collègue vous envoie une invitation, vous répondez très poliment tout en respectant votre désir. Elle aura là l'occasion de s'interroger (si elle le veut) sans avoir de prise sur vous. Et puis c'est aussi une façon de passer à autre chose. Il est sûr que ce soir là vous avez mieux à faire que de vous rendre à une réception la mort dans l'âme...

D'accord avec Aurélie et Louis. Je me suis trouvée dans cette situation, dans mon premier job. Une collègue, et c'était réciproque, avec qui ça ne passait pas du tout ! Elle a quitté la boîte avant moi, et lorsque j'ai eu l'invitation, j'ai cru que c'était un "gag"... Du coup, j'en avais parlé avec mon mari, qui m'avait dit, "tu réponds que tu n'es malheureusement pas disponible ce jour-là" et il y aura vraiment quelque chose que tu feras à ce moment-là. C'est ce que j'ai fait, et "tout le monde était content" ! Pas de mensonge et pas d'hypocrisie non plus.

C'est une bonne idée de dire que l'on n'est pas disponible. On ne vexe pas. On n'alimente pas les conflits et on ne joue pas de rôle.

Bon week-end Valérie