Ce matin, en faisant mon travail spirituel, je pensais à mes angoisses récurrentes. À un moment donné, j'ai eu comme une illumination. J'ai pensé : Et si tes angoisses te protégeaient et protégeaient les autres ? J'ai eu soudain le sentiment que l'Esprit Saint était venu se poser sur moi en cherchant à me faire comprendre qu'il devenait nécessaire que j'accepte mes angoisses pour ne pas faire n'importe quoi vis-à-vis de moi-même et pour ne pas réagir n'importe comment avec mon entourage. J'ai alors ressenti comme une joie à l'intérieur de moi. C'est comme si mes angoisses étaient là pour me rappeler à l'ordre quand nécessaire et pour que je développe davantage encore mon humilité.
Je ne sais pas si vous serez d'accord avec cette possibilité nouvelle pour moi mais j'avais envie de la partager avec vous et d'avoir aussi votre avis.
Bonne journée et merci déjà pour vos commentaires à venir...
Mireille
Jean
Pour ne pas faire n'importe quoi
Je suis entièrement en accord avec ce que vous développez, Mireille. Chaque fois que je crois avoir avancer en conscience et en humanité dans la vie, je l'ai du à des angoisses. Non pas qu'il faille les attirer mais lorsqu'elles sont là, je sais qu'elles ont des choses à me dire sur ma fragilité. Et je crois que c'est grâce à ces angoisses que je me suis tourné vers la spiritualité que je tente de développer à mon rythme, mais aussi au rythme des mes angoisses qui me signalent qu'il ne faut pas que je m'endorme dans mes certitudes.
Gilbert
Ne plus avoir peur !
Vous me faites considérer mes angoisses différemment. Et Dieu sait si j'en ai. Il est nécessaire d'accepter ses angoisses pour ne pas faire n'importe quoi, dites-vous. C'est presqu'une révélation car ce la veut dire que je n'ai pas lutter contre elles et qu'elles ont un sens. Elles ne sont pas dangereuses mais protectrices. C'est une conversion, un retournement de l'esprit. Accepter de les voir et ne surtout pas les nier. A condition, bien sûr, de ressentir cette joie intérieure du au lâcher-prise. Accéder à cette authentique humilité qui n'a rien à voir avec le masochisme. Peut-être que la nuance et la vigilance se situe-t-elle à ce niveau car je suppose qu'il ne s'agit pas de faire l'apologie de l'angoisse. Sachant quand même que Jésus a vécu aussi des moments de grande angoisse à la fin de sa vie et qu'il les a traversés et surtout pas évités.
cricri
Les angoisses balaient orgueil et autre vanité, en principe !!!
Je saisis tout à fait le message de Mireille.
En ce qui me concerne, j'ai toujours été très angoissée pour mes filles et ce, depuis qu'elles sont nées. Mais, effectivement et je dois le reconnaître, ces angoisses m'ont rendue plus humaine, plus à l'écoute des autres, moins dans le jugement. Même si cet état n'est pas agréable, loin s'en faut, cette véritable panique qui peut encore m'agiter, y compris quand mon mari tarde à rentrer, me fait dégonfler mon narcissisme. Ce qui me fait dire depuis longtemps déjà que les angoisses sont utiles et donc divines...
Christine-zen
Je n'avais pas compris le lien entre angoisse et humilité
Cette discussion et vos commentaires viennent de me faire comprendre pourquoi le bouddhisme répète inlassablement que non seulement il ne faut pas chasser nos angoisses mais qu'il faut apprendre à les accueillir et à les laisser se développer à leur guise... C'est alors qu'elles peuvent s'affaiblir et lâcher... Je me suis longtemps insurgée contre cette théorie et je viens de l'accepter !
Jean-Marc
Visiter ses angoisses dans la méditation
Lors d'un de mes stages de perfectionnement en yoga, l'enseignant avait insisté sur l'importance, dans une technique spécifique de méditation, d'aller visiter nos angoisses les plus profondes. Par exemple, il était induit de se remémorrer un moment de profonde solitude. Jusqu'à aujourd'hui, je n'en comprenais pas vraiment le sens spirituel... Désormais, je vois plus clair grâce à vous.
clémentine-78
Merci à mes angoisses du boulot qu'elles font...
Je suis plutôt du genre angoissé et c'est pour cette raison d'ailleurs que cette discussion m'a particulièrement attirée...
Je ne regrette pas d'être venue vous lire car j'étais à 1000 années-lumières d'imaginer que mes angoisses étaient là pour stopper mes élans trop narcissiques. Avant de faire ce post, j'ai donc réfléchi à cette hypothèse. Je me suis mise en situation en déclenchant mon imaginaire et je n'ai pas été déçue du résultat !
Isabelle
Mes limites
Merci Mireille-cogolin de nous permettre une fois de plus une jolie réflexion... Les angoisses... Je connais bien aussi, mais je n'avais jamais "envisagé" ce lien à faire avec l'humilité... Je dirais donc que vous avez "transformé mes angoisses" ! En définitive très protectrices, puisque permettant un équilibre avec mon orgueil bien trop en avant... D'ailleurs, en y réfléchissant, je viens de réaliser que lorsque j'ai une angoisse, c'est aussi là que je demande "encore plus", et prie Dieu de me protéger et de me guider...
Régis
Les angoisses m'obligent à me connecter à Dieu
Ce que vient d'écrire Isabelle est absolument vrai pour moi aussi. C'est dans les moments d'angoisse que je prie et que je me connecte à Dieu. Nous sommes d'ailleurs très particuliers, la plupart d'entre il me semble. c'est surtout quand tout va mal que nous nous tournons vers le Seigneur. En tous cas pour moi, c'est flagrant ! Et c'est là que je constate qu'il est toujours là, accessible même s'il ne répond pas comme je le désire. Cette discussion me fait penser qu'il faudrait aussi que je prie lorsque tout va bien, ne serait-ce que pour éviter que la reconnexion soit trop longue lorsque l'angoisse est trop forte...
Isabelle
Cher Régis...
Peu à peu, j'apprends de plus en plus à "prier" aussi différemment... Ne serait-ce qu'en remerciant Dieu pour ses bienfaits... sur des périodes où je suis moins angoissée... Et même si j'ai encore cette fâcheuse tendance, à "prier plus fort" lorsque je m'angoisse... En parlant de mes limites... J'ai quand même écrit (c'est aussi là que je demande "encore plus")... Mon orgueil bien placé, pour une fois, me fait un peu réagir... Bonne fin de matinée à vous Régis.
Régis
Mon com était certainement mal formulé !
Je n'ai certainement pas bien formulé mon post, Isabelle. Certainement ce " nous " dans lequel vous vous êtes peut-être sentie enfermée. Ce pronom était d'ailleurs très maladroit, je m'en suis aperçu " grâce " à votre réaction. En fait je n'aurais du parler que de moi tant il est vrai que je me tourne surtout vers Dieu quand je ne peux plus faire autrement et pas assez pour remercier. Je suis plus dans une prière de demande que de louange. Vous me permettez de préciser les choses et vous en remercie.
Orlan
Des points de vue qui m'ouvrent des perspectives
Comme pour d'autres foromers, je n'envisageais jusqu'ici mes angoisses que comme une réaction négative vis-à-vis de moi et vis-à-vis des autres...
Le fait d'apprendre que toute angoisse est destinée à enlever à chaque fois un peu de mauvaise force à mon ego me va très bien. Il est sûr que dorénavant je ne vais plus du tout " appréhender " mes peurs de la même façon !
iverlaine
Il est sûr que les épines doivent tomber d'elles-mêmes
La sagesse bouddhiste transmet que quand l'élève est prêt, le maître apparaît...
Le contenu de cette discussion est précieux car il permet sans nul doute à celui qui est en éveil de progresser.
Merci pour tout cet apport qui va me servir à plus d'un titre... Sans compter qu'en toute modestie (lol), d'avoir pu savourer ces commentaires en tant qu'enseignement dont j'avais besoin me fait prendre conscience que je commence à être prêt pour accueillir les épines qui sont sur ma route et à attendre qu'elles tombent d'elles-mêmes, sans que je cherche à n'importe quel prix à les arracher ! Ce que je pouvais encore faire avant de découvrir ces posts merveilleux...
Jean-Marc
" Quand l'élève est prêt...
Entièrement d'accord avec ce que transmet la sagesse bouddhiste... Le maître n'est pas toujours ce que l'on croit... Ce fameux " loup-gourou " comme le présentait avec humour une de mes enseignantes se manifeste au travers de ce type de discussion pour peu que l'on soit à l'écoute de soi et des autres. Comme Iverlaine je rends grâce en la divinité qui habite chacun des intervenants à la proposition de départ de notre amie Mireille.
Régis
J'adore la métaphore des épines
Iverlaine, votre histoire d'épines qui doivent tomber naturellement plutôt que de chercher à les arracher est fantastique. Je vois même une illustration de ce sujet comme une BD explicative. Comme quoi, une image enseigne parfois beaucoup plus que de gros livres ardus. Vous avez achevé de me convaincre Iverlaine et avez sacrément bien synthétiser la chose. Merci.
Serge
Dieu nous perturbe au plus profond de nous pour le meilleur
Personnellement, j'aime beaucoup moi aussi l'image des épines qui doivent tomber seules, d'autant que nous ne pouvons pas tout résoudre par nous-mêmes. La vie est une épreuve de patience, y compris quand les angoisses viennent nous tourmenter... Je sais tout cela intellectuellement mais j'ai la faiblesse de penser que si j'arrivais à régler d'un coup de baguette magique certains problèmes qui me font souffrir, ce serait le bonheur absolu ! En fait et au fond de moi, je sais pertinemment que je me leurre avec cette croyance car chaque existence est obligée d'avoir ses zones d'ombre, ne serait-ce que pour apprécier les cadeaux de la vie parce qu'en fait nous en recevons beaucoup, même ceux qu'à tort nous trouvons modestes... Heureusement d'ailleurs qu'il y a un Grand Directeur au-dessus de moi car il est sûr que j'aurais un melon pas possible !!! En fait, la difficulté résulte dans la façon d'accepter que chaque incarnation est douloureuse, et donc la mienne également ! Il me semble que Le Ciel nous donne à supporter ce qui nous atteint le plus pour que, comme le suggère Mireille, nous restions en phase avec le respect de l'humanité...
Younes
Je n'avais jamais envisagé les choses de cette façon
Plutôt habitué à lutter contre mes angoisses, j'avoue que vous m'avez permis un autre regard. Le post de Serge m'a particulièrement intéressé. Il termine par la nécessité de rester en phase avec l'humanité, et cela me paraît essentiel aujourd'hui face à la montée d'un certain intégrisme qui me fait hurler...
ségo
Pourquoi ne sommes-nous pas tous égaux dans la vie?
Tout ce qui est développé dans cette discussion, je peux le comprendre intellectuellement mais pourquoi y a-t-il des drames insolubles? Je pense par exemple au handicap congénital comme celui d'Alexandre Jollien qui doit non seulement affronter ses douleurs physiques souvent intolérables, ses douleurs psychologiques tout aussi intolérables et le regard des autres? Et lui, il aura beau prié Dieu nuit et jour, son état ne s'améliorera pas d'un poil?
Ludo_437
Votre question est passionnante
Je dirai même qu'elle est fondamentale. Malheureusement, je me la pose tout comme vous et je suis incapable d'y répondre. Ceci étant, je sais que grand nombre de foromers qui viennent sur ce site ont de grandes compétences spirituelles et je serais heureux de découvrir leur point de vue sur cette interrogation aux allures d'énigme pour moi...
Christine-zen
Le - abrite le +
Je n'ai pas la prétention d'avoir de grandes compétences spirituelles mais tous les spiritualistes - dont Aïvanhov - sont unanimes pour affirmer qu'une défaillance, une immense peine, un handicap ont toujours leur fonction compensatoire... Alexandre Jollien aurait-il été le philosophe spi qu'il est sans le drame définitif de sa naissance ? Je ne le crois absolument pas. En + et pour l'avoir lu, indépendamment du chemin extraordinaire qu'il accomplit, il assure avoir l'énergie et la sagesse de détecter la moindre parcelle de joie...
Jean-Marc
Enlever plutôt qu'ajouter
J'ai lu quelque part une citation d'Alexandre Jollien qui semble confirmer l'importance du " - " donc de la différence en terme mathématique mais aussi à entendre comme celle que représente son handicap : " La joie, ce n'est pas ajouter quelque chose, c'est plutôt enlever le trop lourd, l'inutile... ". D'après ce que j'en ai compris, ce n'est pas son handicap qui posait problème mais l'angoisse générée par ce handicap. Et comme dit Jean, c'est certainement lorsqu'il a accepté définitivement sa " différence " qu'il a pu alléger cette même angoisse et que la joie s'est manifestée.
Jean-Marc
Y a-t-il une réponse à tous les pourquoi ?
C'est quand j'ai peu à peu abandonner les pourquoi auxquels je n'avais aucune réponse, que je me suis intéressé au comment faire avec ou sans. La pratique du yoga m'a aussi aidé à accepter d'être ce que je suis et plus ce que j'aurais voulu être... Ma réponse n'en est pas une, Ségo, je sais bien, mais ce sont mes limites.
Jean
Très bon exemple, Ségo
Je me pose la même question que vous Ségo. Pourtant, ayant lu pas mal de ses écrits - et notamment " Vivre sans pourquoi ", je pense que Jollien donne une explication qui va avec - à mon sens - ce qu'essaie de nous transmettre Mireille. C'est justement lorsqu'il a accepté qu'il ne guérirait jamais de son infirmité qu'il a cessé de courir à droite et à gauche. Selon lui, il a ressenti paradoxalement - avec cet acceptation - une grande Joie . Je reconnais que c'est incompréhensible intellectuellement mais cet homme m'inspire à aller vers plus d'acceptation car je crois que cette Joie dépasse l'entendement.
ségo
Je reste quand même dubitative
Le prix à payer pour ressentir cette "Joie" est très très lourd !
Lilou.G
Accepter l'inacceptable
Le commentaire de Jean m'a parlé. Il a été comme un déclic...
Alexandre Jollien a accepté qu'il ne guérirait jamais de son infirmité... Quelle abnégation...
Je ne sais pas si ça va tenir dans le temps mais je viens d'entrevoir dans ma chair la libération d'accepter que je n'aurai jamais d'enfant...
Christine-zen
On en revient à l'humilité...
Il y a des drames qui ne dépendent pas de soi, il y a des drames - tel le handicap - que nous ne pourrons jamais changer... Elle est là effectivement la seule attitude à avoir : accepter, accepter de ne pas pouvoir changer les autres, accepter de ne jamais guérir d'un handicap quel qu'il soit et qu'elle récupération d'énergie !
Louis
Je comprends Sego
Je comprends votre doute Sego mais je crois que tout cela ne signifie pas qu'il faille automatiquement souffrir pour connaître cette " Joie ". Sinon, il y a le risque - en tout cas il me semble - de tomber dans un dolorisme et une autoflagellation que la religion a quand même véhiculé. Mais je peux me tromper, n'étant pas une grande référence en matière de spiritualité.
Isabelle
Une illusion terrestre ?
Ne croyez pas que je me considère comme ayant des "compétences spirituelles"... Mais cette récurrente question, je me la suis posée assez tôt dans ma vie, avec le décès de mon jeune frère... Et après bien des errances et un solide travail analytique aussi... Je crois qu'en définitive, j'ai appris un tout petit peu (si peu encore !) à laisser tomber quelques petites épines... Mais je me demande si nous sommes appelés à les laisser totalement tomber ces épines... Parce qu'en définitive, nos épines servent aussi peut-être à d'autres au sein de l'Humanité... Je ne pense pas que j'aurais eu cette réflexion sur la vie, et ce parcours sans le décès de mon frère par exemple... Nous représentons aussi, souvent, le Christ sur la croix, avec une couronne d'épines sur la tête...
Régis
Vous me faites voir la couronne d'épines autrement !
La Christ n'est certainement pas masochiste. Aussi, vous me permettez, Isabelle, de percevoir tout autrement la couronne d'épines. Voilà un Être qui a accepté toutes les épines humaines (les nôtres) jusqu'au bout. Exemple absolu de passage obligé pour accéder à la résurrection Joyeuse. Merci. N'a-t-il pas dit " Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie " ?
Christine-zen
Bonjour le narcissisme !
J'ai posté deux fois mon commentaire ! J'ai encore du boulot à faire sur moi...
Excusez-moi...
M.Christine
Acceptation
Ne vous excusez pas, Christine-zen . Dans la foulée, il faut aussi accepter son narcissisme (lol) .
Younes
Pas bête, M. Christine !
J'aime bien cette courte réponse pleine d'humour mais pas si bête que ça finalement. Ne pas être dupe de notre narcissisme ne signifie pas qu'il faille en avoir trop honte...
M.Christine
Tout accepter
Eh bien, Younes, cette discussion très intéressante m'amène à travailler plus profondément sur l'acceptation . Et je me dis que, tant qu'à faire, acceptons tout, mettons tout à plat, narcissisme y compris . Je me dis qu'accepter une chose pour lutter contre une autre n'a pas de sens . Ce n'est pas toujours facile d'accepter ce qu'on n'aime pas voir en soi, mais je découvre que c'est sain, libérateur et productif, finalement .
Younes
D'accord avec vous !
Je suis d'accord avec vous, M. Christine et cette histoire de honte me renvoie à un post de Nefer, lançant une discussion et disant que la honte a été son moteur. Je ne suis pas encore intervenu mais ce cela renvoie à votre titre " tout accepter ". Il y a de la synchronicité dans l'air ce matin.
Mireille-cogolin
Vous m'avez bien fait progresser !
Vous avez enveloppé ma question avec une belle intelligence du cœur que j'apprécie énormément.
Il y a d'ailleurs des posts que je vais travailler avec application, ne serait-ce que pour intégrer la sagesse de Monsieur Jollien qui s'est senti libéré dès l'instant où il a accepté qu'il ne guérirait jamais... Et il me semble que sa capacité exceptionnelle d'acceptation, il l'a certainement mise en lien avec une réflexion autour d'une protection divine. C'est aussi ce que véhicule Christine-zen dans son commentaire.
cricri
Au fond de moi je ressens que TOUT est protection divine...
Le problème c'est cette séparation que j'érige bien malgré moi entre ma compréhension intellectelle de ce phénomène abstrait et le détachement total que je n'ai pas encore devant ce qui m'inquiète donc à tort... Cette dichotomie me gêne et j'avoue que j'aimerais bien la gommer progressivement mais ces discussions y contribuent, c'est une évidence dans la mesure où je constate quand même quelques progrés dans mes réactions d'angoisse...
M.Christine
Subtilités
Je m'aperçois qu'il peut y avoir confusion entre "accepter" et "se résigner" . Ces deux termes semblent être synonymes, et pourtant tellement différents dans leur effet .
Je pense que "se résigner", c'est accepter en surface seulement, c'est accepter mentalement . Il peut y avoir apaisement mais la souffrance reste présente .
Mais la véritable acceptation se fait en profondeur, elle est totale, spirituelle, elle vient de l'âme . C'est le cas d'Alexandre Jolien, et sans doute de Mireille dans cette expérience . Ce qui expliquerait qu'elle soit accompagnée d'une joie intérieure due à une libération . C'est le lâcher prise .
M.Christine
des couches et des couches
En ce qui me concerne, des lâcher prises se sont fait progressivement au cours des années . Chacun concernait un domaine, une problématique, et cela a pu durer des années pour lâcher une angoisse . Et puis, à chaque fois, une autre angoisse, prend le relais . C'est souvent quelque chose qui remonte d'une couche plus profonde de l'inconscient et dont je ne soupçonnais même pas l'existence en moi .
Je ne sais pas si le "nettoyage" finira un jour ... L'avantage, c'est qu'au fur et à mesure, on acquiert un peu plus la connaissance et le savoir-faire pour que les angoisses s'évanouissent . Alors, je suppose qu'on arrive un jour à se sentir protégé, sans les angoisses qui sont là pour attirer notre attention au bon endroit dans un premier temps .