La base positive du lâcher-prise

Il y a quelques mois, j’ai eu un zona. Je crois que je n’ai jamais autant souffert de ma vie... Je ne savais plus quoi faire pour supporter cette douleur et j’ai trouvé dans une discussion très sérieuse sur ce forum un conseil bouddhiste identique à celui de Krishnamurti. J’ai essayé de l’appliquer. Je comprenais l’intérêt de cette acceptation qui va dans le sens d’une décontraction précieuse mais j’avoue que je ne suis pas arrivée au résultat escompté...

Je n’ai jamais eu à accueillir pour l’instant et c’est tant mieux une douleur telle que j’aurais à mettre en pratique ce conseil. En revanche, quand je ne vais pas bien moralement, j’essaie de me détendre au maximum et de ne pas essayer de chasser à tout prix mon anxiété. Je peux dire que ce procédé me convient en pareil cas et me soulage à chaque fois. 

Il est bien entendu qu’accueillir douleur ou souffrance n’est pas un exercice facile. Au début de cette pratique, je n’y arrivais pas du tout mais j’ai compris qu’il ne fallait surtout pas que je me juge de cette résistance. Je ne me suis pas découragée et maintenant, cette pratique me semble indispensable à mon évolution et à mon bien-être intérieur. Je rejoins ce que dit zen03 : lorsque mon moral ne va pas bien, j’accepte qu’il n’aille pas bien et, paradoxalement, je me sens mieux rapidement...

Cette technique représente une aide phénoménale pour qui la connaît et l’applique. En fait, c’est une façon de se dire que tout ce qui nous arrive a du sens pour soi. Une fois que l’on a admis ce principe en le mettant en œuvre dès que le besoin s’en fait sentir, il y a un allègement immédiat de ce qui nous est désagréable,