La goutte : une pathologie d’actualité

Portrait de Christine-zen

Pathologies uratiques : de la goutte Antique à un véritable
enjeu de santé publique

Une étude épidémiologique EQUIPAGE unique en France :
La goutte a toujours souffert de nombreuses idées reçues. Elle ne toucherait que le bon vivant, ne serait qu’une pathologie articulaire bénigne du gros orteil, et ne nécessiterait qu’une prise en charge symptomatique de la douleur : tout cela est faux !
Les avancées de la recherche thérapeutique et clinique, nombreuses ces dernières années, battent en brèche ces clichés. Il s’agit d’une pathologie multi-systémique, atteignant plusieurs organes(1). La goutte et les pathologies uratiques (lithiase rénale urique, néphropathie goutteuse, arthropathie goutteuse, etc.) peuvent évoluer vers des complications graves : destructions articulaires et osseuses, insuffisance rénale(1). Par ailleurs, le rôle de l’hyperuricémie chronique en tant que facteur de risque cardiovasculaire est largement discuté et les éléments de preuve s’accumulent(1,7).

La plus fréquente des arthrites inflammatoires :
Cette pathologie « Antique » n’a jamais été aussi fréquente et touche de plus en plus de patients à travers le monde. Il n’existe pourtant que des données épidémiologiques limitées et approximatives au niveau international et français (11-14).
C’est dans ce contexte que les laboratoires MENARINI et le groupe IPSEN annoncent la mise en place de la première étude épidémiologique d’envergure sur la goutte en France.
Cette étude « EQUIPAGE » mise en place avec des experts internationaux a été dotée d’une méthodologie à la fois originale et robuste.
Menée chez plus de 10 000 français adultes à l’aide d’un questionnaire préalablement validé, l’Etude EQUIPAGE a permis une estimation de la prévalence de la goutte à 0.9% [0.8%-1.1%] en population générale française.
   
Cette pathologie négligée, et aux nombreuses complications, est donc la plus importante des arthrites inflammatoires, et toucherait plus de 450 000 français adultes.

Une Maladie «curable », enjeu de santé publique

En raison de sa fréquence, la goutte et les pathologies uratiques (et leurs complications) doivent être considérées comme un véritable enjeu de santé publique.
Des solutions existent :
Un objectif simple : une uricémie inférieure à 60mg/L (7,8)
Seuil de dissolution des cristaux d’urate évitant ainsi la formation des cristaux et donc les dépôts
Seuil en dessous duquel les risques cardiovasculaires et rénaux sont significativement inférieurs
Des moyens à disposition pour une pathologie potentiellement grave :
Des règles hygiéno-diététiques simples et bien établies
Un arsenal thérapeutique efficace

- La plus grande étude épidémiologique jamais conduite en France
- Une méthodologie originale et pertinente
- Des résultats robustes avec 3 modèles statistiques convergents montrant des résultats similaires de prévalence
- Une prévalence de la goutte estimée à 0.9% dans la population française adulte en 2013