La médecine ayurvédique

Portrait de Zénitude

Le terme ayurveda s’est construit à partir de deux mots sanscrits : ayur signifiant vieet veda se traduisant par connaissance. Jean Vernette, prêtre érudit en matière de spiritualités orientales, et Claire Moncelon, consacrent tout un chapitre à la médecine ayurvédique dans leur célèbre ouvrage « Les nouvelles thérapies, mieux vivre et guérir autrement », publié aux Presses de la Renaissance. Un médecin ayurvédique, écrivent-ils, faisait remarquer avec amusement à un confrère de la médecine classique qu’il avait fait une grande partie de ses études sur des cadavres, alors que lui était plus intéressé par la vie… Il ne s’agit pas pour autant d’opposer les deux techniques mais d’en saisir les complémentarités. Cette pratique millénaire séduit car elle correspond à une éthique résolument écologique. La médecine ayurvédique s’intéresse à l’ensemble du vivant, à l’environnement de l’Homme dans les règnes animaux et végétaux. Le diagnostic se fonde sur la théorie des trois humeurs autour desquelles s’organise l’équilibre de tout sujet : le feu (ou pitta) correspond au métabolisme, l’air (ou vayu) est en lien avec le système nerveux, l’eau (ou kapha) correspond à ce que le praticien ayurvédique nomme la fonction de thermo-analyse. Pour rétablir les fonctions perturbées, le spécialiste utilise une pharmacopée essentiellement issue de produits naturels, donne des conseils d’hygiène alimentaire et propose également des massages ou encore des exercices physiques empruntés à la méthode du yoga. Plus préventive que réellement curative – tout au moins en Europe –, la méthode ayurvédique, quoiqu’empirique, s’inscrit harmonieusement dans le paysage actuel des techniques de bien-être et de santé…

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