Je suis psychanalyste et catholique engagée.
En avançant dans ma pratique, j'ai découvert les écrits de François Roustang qui est resté jésuite pendant 20 ans, puis -après une psychanalyse- est devenu psychanalyste et hypnothérapeute.
Ayant personnellement subi 3 très graves traumatismes familiaux dans ma vie, traumatismes qui ont assombri mon existence pour toujours et qui continuent donc encore à l'assombrir, je suis entrée dans les écrits de François Roustang par la porte du lâcher-prise qu'il franchit à la façon des kōans. Sagesse que j'adore. S'il est très difficile de résumer cette partie de son œuvre, je peux vous faire part de ce que son travail m'a apporté: il ne faut ne rien rejeter de ce qui pétrit notre incarnation mais à la condition de ne jamais se poser de questions! Une affirmation pour le moins éloignée de la cure analytique bien que celle-ci soit malgré tout un miroir disponible et indispensable à l'acceptation de soi, donc -et en filigrane- du bienfondé de l'individuation, versus Jung.
D'un point de vue psychanalytique, je ne ressens pas la méthode freudienne, pas plus que la méthode lacanienne, comme François Roustang mais c'est sans importance. En revanche, il ne mâche pas ses mots et tend à transmettre que la psychanalyse ne bouge rien dans la réalité des analysants. Choquée au début par cette appréciation mais devant me rendre à l'évidence puisque mes traumatismes personnels ne veulent pas en finir avec la récurrence, j'en suis arrivée au point d'une réflexion un peu nouvelle pour moi: la psychanalyse serait de facto une des voies qui conduirait à la Voie? Et pourquoi pas, Dieu pouvant nous faire emprunter habilement le chemin le mieux approprié à notre sensibilité?
François Roustang est bien entendu beaucoup plus nuancé que ce que mon commentaire ne peut le restituer. Pardonnez-moi ces raccourcis mais, si je constate chaque jour, dans l'exercice de ma pratique, que la psychanalyse re-narcissise "mes" patients, elle resterait ainsi ouverte à d'autres possibles plus ontologiques?
Peut-être cette discussion vous séduira-t-elle?
Merci de toutes les manières de m'avoir lue.
Luce
Gilbert. R. Psy...
De Jésuite en Jésuite
Je suis très heureux, Luce, que vous lanciez cette discussion. Je sens qu'elle va me passionner. C'est paradoxal ce que je vais dire mais je crois que, pour moi, le fait d'exercer la psychanalyse est un cadeau de Dieu. J'ai toujours été attiré par la spiritualité mais avais tendance à fuir la réalité avant ma relativement longue analyse et ma non moins longue formation. La psychanalyse m'a fait comprendre le début de l'Evangile de Saint Jean : " Au commencement, le verbe était Dieu... etc ". Je dois beaucoup, énormément à Freud, Lacan et Jung par didactitien et analyste interposés. Et je suis persuadé depuis que j'ai démarré ce cursus, et jusqu'à être " passé " de l'autre côté du divan, que la psychanalyse constitue une des voies qui conduit à la Voie.
Vous évoquez le Jésuite François Roustang que je connais un peu pour avoir lu quelques articles. Il n'est pas tendre effectivement avec la méthode freudienne et la méthode lacanienne, mais cela reste sa perception à remettre dans son contexte. Il se trouve que je n'ai - comme vous Luce - pas la même approche. Mais pour en revenir à mon titre " De Jésuite en Jésuite ", je découvre en ce moment Denis Vasse, un psychanalyste un peu atypique. Elève de Lacan, ami de François Dolto, Denis Vasse est médecin de formation. Il est ensuite devenu psychanalyste. En 1971, donc après ces formations médicales et psychanalytiques, il a choisi d'être prêtre Jésuite. Une décision qui a produit un tollé dans le milieu psychanalytique, certains de ses pairs disant qu'on ne pouvait pas être psychanalyste et prêtre. Ce à quoi il répond exactement le contraire en affirmant : " Il n'y a que la foi en un Dieu qui nous sauve qui nous permet d'aller si loin dans la connaissance que nous avons de l'Homme ". Affirmation que j'essaie de prendre à mon compte jour après jour. A remettre dans le contexte de l'interview bien sûr quand la journaliste lui pose la question de la limite de la cure psychanalytique face à un enfant autiste.
Encore merci, chère Luce pour cette réflexion. espérant de tout coeur qu'elle suscite un partage fructueux pour tout un chacun.
Bien à vous,
Gilbert. R.
Régis
Thérèse de Lisieux
J'ai eu l'occasion d'entendre Denis Vasse parlait de la sublimation de la pathologie grave de la petite Thérèse de Lisieux que sa conversion a sublimée. J'ai cru comprendre pas mal de chose et surtout comment l'abandon à Dieu peut faire des miracles.
Jean
Passionnant
Je viens de découvrir une discussion qui m'intéresse. Pour moi la psychanalyse restait assez hermétique jusqu'à ce que je découvre ces forums. Je ne savais même pas que l'on pouvait être psychanalyste et chrétien tant on nous a seriné que Freud était athée. Je me rends compte que ce n'est pas si tranché que cela. Et cela me met du baume au coeur.
Jean-Marc
Pychanalyse et spiritualité
Très intéressé aussi depuis que j'ai découvert un livre " La sagesse du désir, le yoga et la psychanalyse " dans lequel, compétente dans les deux disciplines, établit un lien très intéressant entre les " Yoga-sutra de Patanjali ", base théorique du yoga, et la théorie freudienne. Autant dire que je suivrai cette discussion avec grand plaisir, persuadé que des a priori que je pourrais avoir encore envers la psychanalyse vont lâcher-prise.
Kévin
Idem
Ayant lancé il y a peu une discussion sur le silence du psychanalyste, inutile de vous dire que ce sujet me va. Je ne sais pas encore si un psychanalyste parle ou pas n'ayant pas expérimenté le divan, mais en tous cas ici il écrit et parle de lui. Et en plus je comprends ! Alors merci Luce Psy.
Lakshmi
Mon psychanalyste m'a remis sur la Voie
Après une grave dépression et un sevrage médicamenteux, j'ai pu travaillé avec un psychanalyste qui, je dois le dire, m'a permis de me remettre sur la Voie, à mon rythme. Je pense que la psychanalyse ouvre à des possibles ontologiques et j'en témoigne.
Louis
Merci Luce Psy
Je suis très impressionné par votre humilité Luce Psy. Je ne sais pas si je serai utile dans cette discussion mais je suis partant, ça c'est sûr !
Michèle
Une discussion qui promet d'être très enrichissante
Il est vrai que Luce se dévoile d'une manière qui me touche beaucoup. Je suis avec vous dans une discussion qui promet de belles pépites.
Cécile
Une ouverture
Je pense que tout travail sur soi authentique ouvre la porte à l'ontologie. A chacun d'y adhèrer ou pas. La psychanalyse reste neutre, il me semble, mais restitue tout ce qu'il faut d'un point de vue psychologique pour aller plus loin. Une discussion qui me passionne aussi.
Gilbert
François Roustang, destabilisant
François Roustang est en effet assez destabilisant, de ce que j'en connais. " Je sais que je ne sais rien " de Socrate est un peu l'aboutissement de sa pensée, me semble-t-il.
Daniel01
Arrêter de vouloir comprendre
Ayant entendu une émission dans laquelle François Roustang intervenait au sujet du renoncement de soi comme solution pour guérir, cette discussion m'intéresse aussi.
yamina.174
Ne pas radicaliser sa pensée
Il y a quelques années, un ami psychanalyste m'a fait découvrir François Roustang. Passionné par sa pensée, quelque temps après il m'a demandé ce que j'en pensais. Je lui avais alors répondu que Roustang était " un déçu de la psychanalyse " et que son cheminement l'avait tout de même conduit à " tuer le père ". Je n'oubliais pas qu'il avait été jésuite et que mettre une majuscule à Père m'était tentant ! À l'époque, j'étais surtout encore trop jeune. Quand j'adhérais à une discipline, j'avais tendance à zapper les autres. En vieillissant, ma route personnelle est devenue souvent compliquée et parfois douloureuse. J'ai alors réalisé que rajouter des cordes à son arc est le travail d'une reconnaissance de la nécessité d'une complémentarité. J'ai peu à peu opté pour la spiritualité plutôt que la religion et mon champ visuel s'est agrandi. Aujourd'hui, il me semble humblement que je comprends ce que traduit François Roustang. Il ne faut surtout pas radicaliser sa pensée. Elle évolue au fur et à mesure des ingrédients que notre incarnation nous dévoile.
Michèle
S'ouvrir
Nécessité donc de s'ouvrir, le contraire de la radicalité. Je suis bien d'accord avec Yamina.
Psycot
"Faire avec" sans souffrir
Bonjour,
Je suis nouvelle sur ces forums mais que je connais depuis quelque temps déjà grâce à une amie.
J'ai beaucoup hésité à m'inscrire parce que je me rends compte que les forommers qui viennent participer semblent avoir une grande habitude des échanges de ce type, apportant toujours de quoi regarder le kaléidoscope de la vie sous toutes ses facettes, ce qui est tout un art.
Mais je ne me suis pas présentée.
Je suis psychothérapeute analytique.
Cette discussion m'a séduite puisque je connais les écrits de François Roustang qui présente la capacité de nous remettre toujours en question. Il a pu me mettre en colère plus d'une fois avec ses affirmations mais, paradoxalement, les différents questionnements qu'il a provoqués chez moi ont sans cesse abouti à davantage d'humilité dans le sens où, effectivement, une incorporation humaine est une incorporation qui se manifestera comme elle a été définie dans une dimension autre et que notre travail sur terre n'est pas de défaire l'indéfaisable mais de parvenir à "faire avec" sans souffrance.
Voici ma modeste contribution et merci pour tout l'apport que vous offrez.
P.
Cécile
Bienvenue Psycot
Toujours heureuse d'accueillir une nouvelle psy.
Faire avec sans souffrance, là est toute la difficulté de l'acceptation. Mais y-a-il une méthode particulière que François Roustang propose avec son approche de l'hypnose ?
Charles
Je suis intéressé aussi
Je viens de découvrir cette discussion qui m'intéresse. J'en profite pour accueillir avec un grand plaisir Psycot qui n'a surtout pas de complexe à avoir (lol). Je ne connais pas François Roustang mais suis très curieux de ces choses de l'esprit. Le mot hypnose a quand même de quoi me faire un peu peur mais je suppose que l'hypnothérapie n'a rien à voir avec les spectacles de foire.
Ari
Ne pas se poser de questions...
Je n'aurai pas la prétention de dire que je connais François Roustang mais j'ai lu certaines de ses interviews.
Il revient essentiellement sur la notion d'écoute, de soi et de l'autre, pour ne pas se laisser affecter, ce qui - si j'ai bien compris - élimine le " pourquoi " et le " comment ". L'écoute, telle qu'il la préconise, doit constamment nous faire (nous) demander ce que nous " apporte " d'être malade, de fumer un joint, etc, de manière à ne pas tomber dans une (auto)-censure qui n'aboutirait au final qu'à renforcer nos pulsions débridées...
Il est certain que François Roustang rejoint ainsi toutes les disciplines psy et spi mais ce qui est intéressant selon moi c'est qu'il suggère un autre chemin. Je ne suis cependant pas assez documenté quant à ses écrits pour pouvoir aller plus loin...
Daniel01
Ce que m'apporte le chômage
C'est effectivement ce que je m'efforce à regarder de plus en plus plutôt que de rester dans une sempiternelle plainte.
Gabrielle
Je veux bien découvrir
François Roustang m'est totalement inconnu, mais le texte de Luce me donne envie d'en savoir plus.
Gilbert
Ce qu'il dit de l'hypnothérapie
Dans un livre, " Les forces de guérison " Anne Duvillard intérroge - entre autres - François Roustang. Voici ce qu'il dit à propos de l'hypnothérapie : " En hypnothérapie, on ne cherche pas à connaître la cause du problème, du traumatisme, on le suppose résolu. On replonge le symptôme dans la totalité de l'être, sans lui donner de signification, sans en tenir compte particulièrement. Il fond alors comme un bloc de glace au soleil parce qu'il est pris dans un ensemble... ". Si je comprends bien, c'est parce qu'on isole le symptôme qu'il prend toute sa force...
Cécile
Ok
Merci pour cet extrait d'interview.
Jean-Marc
Sans fragmentation
En yoga nidra, (technique de méditation) on demande d'observer, ou plutôt de sentir son corps dans son entièreté, sans fragmentation. C'est peut-être cela replonger le symptôme dans la totalité de l'être.
Daniel01
Pour ne pas qu'il prenne toute la place
Je commence à saisir un peu.
M.Christine
expérience personnelle
Je ne connais pas très bien le travail de François Roustang mais je trouve que psychanalyse et spiritualité ne sont pas incompatibles .
Selon Sri Aurobindo, il y a plusieurs niveaux de mental . Personnellement, je ne vois pas d'inconvénient à rechercher les causes d'une souffrance, mais effectivement, ce n'est pas avec un mental analytique ordinaire qu'on les découvrira, ou alors le résultat sera incertain et incomplet . Plus nous nous élevons spirituellement, plus nous accédons au mental intuitif, éclairé par l'esprit et l'expérience du coeur . Ainsi nous avons plus de chance de trouver la vérité . Autrement dit, des réponses nous sont données si on se met en état de réceptivité . Et une réponse peut faire effet de domino sur d'autres symptômes, une sorte de résolution en chaîne . On découvre alors que des choses étaient liées entre elles . On a une compréhension spontanée sans torture cérébrale .
Il m'est arrivé de travailler sur un blocage, en demandant l'aide de Dieu . Il suffit parfois de se concentrer sur un exemple, de se choisir une situation actuelle ou un seul souvenir douloureux parmi d'autres (en fait, il a été choisi pour moi car il revenait sans cesse à mon esprit), et de persévérer le temps nécessaire . Et une fois ce blocage disparu, d'autres souvenirs douloureux ont disparu par la même occasion . En observant le phénomène après coup, j'ai pu faire la relation entre ces différentes souffrances, ce qui a enrichi ma compréhension générale et m'a fait voir les choses avec plus de recul et de hauteur . Un "réseau" a été déconnecté : une série de souvenirs ne sont plus douloureux .
Je voudrais rajouter que l'attitude analytique, l'intérêt que l'on porte à la psychologie ne sont pas à rejeter . C'est une bonne gymnastique mentale . Pour moi, ils n'ont pas été vains . Cela m'a permis de profiter au maximum de chaque prise de conscience . Sans cela, je n'aurais pas été aussi attentive aux signes qui venaient à moi . Je suis loin d'avoir tout résolu, bien sûr, mais cela constitue un capital de vécu sur lequel je peut m'appuyer avec certitude . Ca aide à connaître les bonnes méthodes qui, finalement, sont à peu près toujours les mêmes ...
Quant à "ne jamais se poser de questions" de François Roustang, c'est peut-être l'idéal ... Pour ma part, je me contenterai de ne jamais me poser TROP de questions (lol) .
Votre venue sur ces forums est une bonne nouvelle, Luce psy et Psycot . Je serai toujours prête à vous lire avec grand intérêt .
Nadia
Votre témoignage m'a beaucoup plu
Merci, M Christine. J'ai beaucoup aimé lire votre témoignage à propos du sujet lancé par luce Psy. Je me sens un peu limitée pour intervenir à ce niveau mais je me régale de vous lire, ainsi que les autres forommers bien sûr.
Charles
Des explications qui m'éclairent un peu
Psy et spi pas incompatible donc. Une très bonne nouvelle. Merci.
Sofia M
Un pas primordial pour moi
J'ai essayé à plusieurs reprises d'entrer dans les mécanismes de résolution de ses propres conflits tels que les suggère François Roustang mais j'avoue que je ne suis restée que dans le vestibule ! Pour autant, j'ai été très attirée par le commentaire de Luce Psy que j'ai lu avec attention. Puis j'ai découvert vos posts et je sens que vous êtes en train de me donner quelques éclairages qui me manquaient jusqu'ici pour découvrir une dimension libératrice que je subodore mais qui ne m'était pas accessible jusqu'ici. Comme je ne crois absolument pas au hasard, je considère que je commence à entrer dans le véritable univers de l'acceptation totale. Ça n'engage que moi mais j'en suis ravie !
De grands mercis à toutes et à tous,
Sofia
nanou-69
A tout petits pas
Je n'ai pas vos compétences psys mais j'ai lu avec attention aussi toute cette discussion et je la relirai encore. Je sens que j'avance, à tout petit pas mais j'avance. Merci les forums.
Oliver
A mon rythme aussi
J'avoue que je n'ai pas tout saisi de l'ensemble des coms mais je me sens attiré et certains m'ont parlé.
Younes
Pareil
Un peu compliqué pour moi aussi, mais accessible quand même.
Gilbert
L'importance accordée au corps
J'ai repris un peu cette interview de François Roustang pour me rendre compte qu'il attache pas mal d'importance à la posture du corps. Comme si celui-ci était en fait le symptôme qu'il fallait replonger dans le monde qui l'entoure. Peut-être un peu la raison pour laquelle il est considère que la psychanalyse s'attache un peu trop au mental en essayant de trouver des explications, d'interpréter. On retrouve d'ailleurs cette importance de la posture corporelle juste dans le Zen et plus traditionnellement dans les méthodes spirituelles orientales. Il dit d'ailleurs aussi : " Les hommes sont devenus des robots de plus en plus performants, il faut qu'ils réaprennent à sentir leur corps ".
Jean-Marc
S'en occuper pour qu'il ne soit plus un obstacle
C'est un peu la démarche yogique. Le travail sur le corps, la posture, n'est en rien un but en soi mais il permet d'habiter correctement l'enveloppe de manière à pouvoir l'oublier. C'est un paradoxe, mais les tensions du corps correspondent à une position erronée du mental. Relâcher les tensions physiques contribue à lâcher les tensions mentales.
Luce Psy
Une belle discussion
Merci de vos apports enrichissants dont certains me donnent à réfléchir positivement sur des horizons autres et nouveaux pour moi. Comme pour cette position de non-jugement quoi qu'il arrive que vous semblez relier au mental à positionner de façon équilibrée. François Roustang en parle mais voyez comme les choses sont surprenantes parfois: avec lui je "résistais" ("déformation" professionnelle assurément), avec vous une lumière s'est allumée sur ce trajet corporel qui n'est pas à dénier...
Bonne fin de journée.
Luce
Jean-Marc
La Psychanalyse une ouverture certaine
Si j'en doutais encore, mes résistances à la psychanalyse ont lâché définitivement grâce à votre réponse, Luce. Je suis persuadée que la psychanalyse (même si je n'en ai pas fait une) ouvre la porte vers quelque chose de plus vaste que l'on peut appeler spiritualité ou ontologie. Merci pour avoir oser cette discussion au-delà de ce que vous appelez vos résistances.