La raison des désaccords homme/femme ?

Je ne comprends pas très bien non plus... Sur un plan corporel si, bien entendu... mais j'imagine que Françoise Dolto parlait plus particulièrement de la structure psychique de l'individu... Cas auquel, nous sommes construit avec 2 imagos, ne serait-ce que par l'identification première à la mère, puis au père, et même s'il s'agit au fil de la construction de "refouler l'aspect imagoïque" qui n'est pas en adéquation avec notre spécificité corporelle, cette imago existe bel et bien sur un plan inconscient, et il me semble (mais peut-être que je me trompe ?) que c'est aussi une des raisons qui permet à la cure analytique de fonctionner... D'autres avis seraient les bienvenus...

J'avoue que j'ai du mal à saisir également : " Nous ne pouvons être que d'un seul sexe " (oubli ! je viens de corriger, j'avais oublié le " que "!!!). D'accord évidemment sur le plan dont parle Isabelle, cette spécificité corporelle. Pour autant,  " les hommes et les femmes ne se comprennent jamais " ? Cela me paraît étrange car cela voudrait dire que les hommes se comprennent entre eux et les femmes entre elles. Ce qui voudrait dire, comme dit dans un ouvrage largement contestable, que les femmes viennent de Vénus et les hommes de Mars. Soit deux mondes différents... Pourquoi pas mais je ne sais pas comment étayer l'affirmation de Françoise Dolto...

Pourtant le mythe biblique nous parle bien que les deux sexes étaient dans la même créature originelle... ??? Adam et Eve

Au secours les foromers !!!

Ni Mars ni Vénus (pour reprendre le titre d'un autre ouvrage moins célèbre)  les hommes et les femmes, mais quand même, difficile de se comprendre, parfois, souvent, pour ne pas dire tout le temps ni "jamais" comme Françoise Dolto.

Je ne suis pas un mec, je ne pense pas comme un mec, je ne vis pas comme un mec et je ne jouis pas comme un mec, donc sur ce plan, ok. De là à dire que les hommes pensent et désirent et éprouvent tous du plaisir de la même manière et pour les mêmes choses, ce serait exagéré et erroné. Et inversement pour les femmes.

Donc j'en reviens à ce que je disais au début: dans l'ensemble, les femmes passent beaucoup de temps à essayer de comprendre les hommes ("leur homme", et ceux des copines...), et c'est vraiment difficile parfois, et je constate, globalement, en parlant avec d'autres femmes qu'il y a des "façons de faire" typiquement masculines (logiques, d'un point de vue psychique ça s'explique), et inversement encore une fois. Et qu'entre femmes, souvent, quand on parle des hommes, on se comprend. Alors qu'une femme et un homme ne se comprennent pas toujours aisément...

Je ne suis pas sûre du tout d'avoir fait avancer le schmilblick le moins du monde mais bon...

Je connaissais cette citation de Françoise Dolto mais je l'avais oubliée... Orlan m'a permis de réfléchir à nouveau sur l'avis de son auteur que je ne partage pas !

Si l'on considère qu'un bébé s'est identifié tout d'abord à sa mère, puis à son père, qu'il soit fille ou garçon il est ainsi porteur de ces deux images, qui lui laisseront à vie des traces mnésiques qu'il manifestera plus ou moins mais en utilisant toujours une alternance de comportement. Effectivement, qu'il soit femme ou homme, l'individu oscillera, y compris au sein d'une même journée, entre gentillesse, tendresse, et directivité, voire agressivité même si celle-ci est déguisée... Je suis donc intimement persuadée que le genre humain connaît parfaitement le fonctionnement du sexe dit opposé ! Ce qui fabrique des désaccords dans un couple, affectif et social d'ailleurs, c'est tout simplement l'héritage cultuel, culturel, dont les sociétés s'emparent avec plus ou moins d'habileté... Les religions ont largement véhiculé la phallocratie, dont les élus politiques ont du mal encore de nos jours à se défaire... Ou, pour la plupart d'entre eux, ils font semblant ! Mais du plus loin que l'on se tourne, on constate que les femmes ont cherché à brandir leur imago masculine... Prenons l'exemple de Jeanne d'Arc, pour ne citer qu'elle, sans oublier la gent féminine qui a largement contribué à la Révolution française, Coco Chanel et une certaine Françoise Marette, future Madame... Dolto ! C'est pour toutes ces raisons que je ne comprends pas son hypothèse mais il est vrai que cette grande psychanalyste a été poussée progressivement à vulgariser sa pensée pour tenter de se faire entendre...

Oui c'est bien d'un accord avec soi dont il s'agit, il me semble aussi... Et je rejoins ce que dit Orlan, à propos du "machisme"... ça me parle... de mes deux grands fils... pourtant, je n'ai pas l'impression de les avoir élevé dans ce sens... Y compris que je ne me gêne pas pour leur dire ce que j'en pense, aujourd'hui... en particulier au deuxième...  à force de jouer les "gros bras", un jour il tombera sur "plus fort" que lui, y compris par une jeune femme, et qu'il s'en prendra "plein la figure" s'il n'accepte pas "d'adoucir" sa façon d'être... La différence pour moi... maintenant, c'est que j'ai arrêté de me "prendre la tête" en me disant, que j'étais aussi responsable de ce "machisme"... Même si je sais moi aussi, que je peux encore laisser "s'exprimer" mon imago masculine en premier... Je lui préfère les "rondeurs" féminines...