Mais je pense que lire est toujours une grande liberté que l'on s'accorde. Chez nous, mes parents et moi-même avons toujours lu. Quand je parle de liberté, c'est que la lecture d'un ouvrage "ouvre" des horizons de réflexion, d'échange avec soi tout d'abord... Mais aussi parce qu'on peut aussi avoir envie de partager sur sa propre compréhensionde ses lectures. Sans doute est-ce déjà une idée du sens "thérapie" ?
Un livre c'est comme un ami fidèle... Il vous attend toujours où vous l'avez laissé... Vous apporte découverte, joie ou tristesse mais avant tout une nourriture conséquente ! Je ne sais d'ailleurs quoi dire de nos jeunes qui lisent de moins en moins. Perdent-ils le sens d'une saine liberté de penser ?
Ca se passe de tout commentaire ! Les livres font grandir à tous les sens du terme. Juste pour répondre à Elodie... Je ne pense pas que ce soit une bonne chose en soi, que nos jeunes lisent de moins en moins. Mais reconnaissons, qu'ils vivent avec tout leurs objets connectés, d'une autre façon que nous... Et c'est encore très récent. Difficile d'avoir un recul suffisant pour "voir" ce que celà produira à la longue...
Le développement de l’édition du livre psy répond à une demande justifiée de mieux-être. Chacun peut aujourd’hui accéder à cette discipline autrefois réservée aux professionnels. La vulgarisation de ses concepts permet à tous et à chacun de faire son miel. Cependant, rien ne remplacera une transmission orale. Un livre psy réussi est un ouvrage qui donne envie de passer à l’acte à bon escient. Claudine raconte qu’après avoir lu un livre sur la psychanalyse, elle décide de contacter l’auteur. Celui-ci la dirige vers l’un de ses confrères qui accepte de la prendre en analyse. Elle est maintenant en didactique analytique et se prépare à devenir psychanalyste. Dans un autre domaine, c’est après avoir lu un livre sur le yoga que Daniel, se promenant en ville, découvre une affiche de cours et, malgré sa timidité, téléphone au professeur de cette discipline. C’est comme si le sens de sa lecture s’était imposé à Daniel.
Dans La déchirure, un ouvrage de Monique Falques édité chez La Bruyère, l’auteur écrit : Mon livre, c’est l’histoire d’une vie, de la vie, avec ses grandeurs et ses servitudes, ses blessures et ses déchirures, face à un destin capricieux (...). Enfin, je veux dire à tous ceux qui, comme moi, sont atteints d’un cancer, que la vie vaut la peine que l’on se batte pour elle et que nous devons le faire car il y a toujours un espoir… Même s’il ne s’agit pas là d’un journal intime ni d’une autobiographie, cet ouvrage peut aider par un effet de transmission. Ainsi, Monique Falques précise : Oui, c’est aussi un livre thérapie, si des personnes atteintes du cancer peuvent lire ce livre et s’accrocher… La création littéraire doit certes aller au-delà d’une autothérapie dans la mesure où elle concerne le plus grand nombre. Il n’est pas question pour l’auteur de projeter sur le papier sa souffrance mais, au contraire, à partir de celle-ci, d’offrir au lecteur la possibilité de positiver sa propre existence. L’écrivain a bien sûr un devoir d’éveil et de stimulation et donc une responsabilité face à ses lecteurs. Un livre dont la lecture perturbe est une publication dont l’auteur n’a pas mesuré les conséquences. Ainsi, il est certains livres à ne pas laisser entre toutes les mains. Un adolescent découvrant les philosophes, s’il n’est pas guidé par un pédagogue averti, peut facilement sombrer dans un comportement névrotique par manque de distance, face à une réflexion qui n’est pas en adéquation avec sa maturité psychologique. Le livre qui nous fait évoluer est donc celui qui est comme un panneau indicateur sur notre route. Il a une fonction thérapeutique dans la mesure où il est facteur d’ouverture. Il se lit toujours avec plaisir et agrandit notre champ de conscience pour notre plus grand bien et celui de notre entourage. Ici aussi d’ailleurs, comme pour un bon thérapeute, le bouche-à-oreille restera le gage de la qualité de son contenu.
À la différence d’une émission de télévision, d’un spectacle cinématographique, la lecture est un acte qui nous convoque tout entier. Nous choisissons un livre, la façon de le lire, le fait de marquer une page au crayon ou de la corner, l’endroit où on le dépose lorsqu’une autre occupation exige notre présence. Lire garantit une grande liberté. Un livre peut autoriser la réflexion au premier sens du terme. Lire pour comprendre. Se comprendre. Lire devient alors un chemin de découvertes et d’étonnements. Lire, écouter une lecture, lire tout seul, à haute voix pour les autres. S’identifier à un personnage de roman. Échanger ses impressions. Avec un livre, on peut voyager à son rythme, découvrir le monde tout en se découvrant soi-même. Un livre peut nous révéler ce que nous savions déjà sans oser nous l’avouer.
Je trouve le titre du post de Sofia tout à fait adéquat dans le sens où notre inconscient nous permet de trouver le livre qu'il nous faut pour réaliser certaines zones d'ombre de notre existence et, par voie de conséquence, d'aller mieux. La lecture offre l'énorme avantage de pouvoir avancer sur sa route avec toujours + de sérenité.
Je rajouterai, sans mauvais jeu de mots, que la lecture permet de s'évader des prisons psychologiques que l'on a dressées tout seul sur notre route. Ainsi, la lecture donne la possibilité de les franchir, de les dépasser dans la mesure où chaque ouvrage délivre au moins une clef pour soi.
Quand je ne vais vraiment pas bien, je me " sauve " grâce à la lecture. Je lis tous les jours car je ne pourrais vivre autrement mais, encore une fois, quand j'ai le sentiment de vivre une situation insupportable, j'ouvre un livre spiritualiste, de préférence bouddhiste, et j'y trouve systématiquement de quoi me recentrer sur moi positivement.
comment ne pas être d'accord avec tous ces commentaires mais dans votre cas, Claire, il faut que votre maman aime lire. Sinon elle ne fera pas le premier pas. En fait, il serait intéressant que vous lui présentiez la lecture comme une aide efficace mais il faut qu'elle fasse elle-même la démarche d'acheter un ouvrage qui la tenterait. Accompagnez-la si nécessaire mais elle doit faire l'achat elle-même.
Amélie
Je ne sais pas ce qu'est la thérapie par les livres
Mais je pense que lire est toujours une grande liberté que l'on s'accorde. Chez nous, mes parents et moi-même avons toujours lu. Quand je parle de liberté, c'est que la lecture d'un ouvrage "ouvre" des horizons de réflexion, d'échange avec soi tout d'abord... Mais aussi parce qu'on peut aussi avoir envie de partager sur sa propre compréhensionde ses lectures. Sans doute est-ce déjà une idée du sens "thérapie" ?
Elodie
Oui une vraie liberté !
Un livre c'est comme un ami fidèle... Il vous attend toujours où vous l'avez laissé... Vous apporte découverte, joie ou tristesse mais avant tout une nourriture conséquente ! Je ne sais d'ailleurs quoi dire de nos jeunes qui lisent de moins en moins. Perdent-ils le sens d'une saine liberté de penser ?
Aurélie
Vu mon image...
Ca se passe de tout commentaire ! Les livres font grandir à tous les sens du terme. Juste pour répondre à Elodie... Je ne pense pas que ce soit une bonne chose en soi, que nos jeunes lisent de moins en moins. Mais reconnaissons, qu'ils vivent avec tout leurs objets connectés, d'une autre façon que nous... Et c'est encore très récent. Difficile d'avoir un recul suffisant pour "voir" ce que celà produira à la longue...
yamina.174
Les livres sont excellents pour le développement personnel
Le développement de l’édition du livre psy répond à une demande justifiée de mieux-être. Chacun peut aujourd’hui accéder à cette discipline autrefois réservée aux professionnels. La vulgarisation de ses concepts permet à tous et à chacun de faire son miel. Cependant, rien ne remplacera une transmission orale. Un livre psy réussi est un ouvrage qui donne envie de passer à l’acte à bon escient. Claudine raconte qu’après avoir lu un livre sur la psychanalyse, elle décide de contacter l’auteur. Celui-ci la dirige vers l’un de ses confrères qui accepte de la prendre en analyse. Elle est maintenant en didactique analytique et se prépare à devenir psychanalyste. Dans un autre domaine, c’est après avoir lu un livre sur le yoga que Daniel, se promenant en ville, découvre une affiche de cours et, malgré sa timidité, téléphone au professeur de cette discipline. C’est comme si le sens de sa lecture s’était imposé à Daniel.
Partage Psy
Tout livre peut entraîner un déclic salvateur
Dans La déchirure, un ouvrage de Monique Falques édité chez La Bruyère, l’auteur écrit : Mon livre, c’est l’histoire d’une vie, de la vie, avec ses grandeurs et ses servitudes, ses blessures et ses déchirures, face à un destin capricieux (...). Enfin, je veux dire à tous ceux qui, comme moi, sont atteints d’un cancer, que la vie vaut la peine que l’on se batte pour elle et que nous devons le faire car il y a toujours un espoir… Même s’il ne s’agit pas là d’un journal intime ni d’une autobiographie, cet ouvrage peut aider par un effet de transmission. Ainsi, Monique Falques précise : Oui, c’est aussi un livre thérapie, si des personnes atteintes du cancer peuvent lire ce livre et s’accrocher… La création littéraire doit certes aller au-delà d’une autothérapie dans la mesure où elle concerne le plus grand nombre. Il n’est pas question pour l’auteur de projeter sur le papier sa souffrance mais, au contraire, à partir de celle-ci, d’offrir au lecteur la possibilité de positiver sa propre existence. L’écrivain a bien sûr un devoir d’éveil et de stimulation et donc une responsabilité face à ses lecteurs. Un livre dont la lecture perturbe est une publication dont l’auteur n’a pas mesuré les conséquences. Ainsi, il est certains livres à ne pas laisser entre toutes les mains. Un adolescent découvrant les philosophes, s’il n’est pas guidé par un pédagogue averti, peut facilement sombrer dans un comportement névrotique par manque de distance, face à une réflexion qui n’est pas en adéquation avec sa maturité psychologique. Le livre qui nous fait évoluer est donc celui qui est comme un panneau indicateur sur notre route. Il a une fonction thérapeutique dans la mesure où il est facteur d’ouverture. Il se lit toujours avec plaisir et agrandit notre champ de conscience pour notre plus grand bien et celui de notre entourage. Ici aussi d’ailleurs, comme pour un bon thérapeute, le bouche-à-oreille restera le gage de la qualité de son contenu.
Sofia M
La lecture est autorévélatrice
À la différence d’une émission de télévision, d’un spectacle cinématographique, la lecture est un acte qui nous convoque tout entier. Nous choisissons un livre, la façon de le lire, le fait de marquer une page au crayon ou de la corner, l’endroit où on le dépose lorsqu’une autre occupation exige notre présence. Lire garantit une grande liberté. Un livre peut autoriser la réflexion au premier sens du terme. Lire pour comprendre. Se comprendre. Lire devient alors un chemin de découvertes et d’étonnements. Lire, écouter une lecture, lire tout seul, à haute voix pour les autres. S’identifier à un personnage de roman. Échanger ses impressions. Avec un livre, on peut voyager à son rythme, découvrir le monde tout en se découvrant soi-même. Un livre peut nous révéler ce que nous savions déjà sans oser nous l’avouer.
Danièle-Dax
On ne choisit pas un livre par hasard
Je trouve le titre du post de Sofia tout à fait adéquat dans le sens où notre inconscient nous permet de trouver le livre qu'il nous faut pour réaliser certaines zones d'ombre de notre existence et, par voie de conséquence, d'aller mieux. La lecture offre l'énorme avantage de pouvoir avancer sur sa route avec toujours + de sérenité.
Sofia M
Les livres apaisent
Je rajouterai, sans mauvais jeu de mots, que la lecture permet de s'évader des prisons psychologiques que l'on a dressées tout seul sur notre route. Ainsi, la lecture donne la possibilité de les franchir, de les dépasser dans la mesure où chaque ouvrage délivre au moins une clef pour soi.
Bambou
Un rapport de soi à soi
Quand je ne vais vraiment pas bien, je me " sauve " grâce à la lecture. Je lis tous les jours car je ne pourrais vivre autrement mais, encore une fois, quand j'ai le sentiment de vivre une situation insupportable, j'ouvre un livre spiritualiste, de préférence bouddhiste, et j'y trouve systématiquement de quoi me recentrer sur moi positivement.
Hugopsyfrance
Oui mais...
comment ne pas être d'accord avec tous ces commentaires mais dans votre cas, Claire, il faut que votre maman aime lire. Sinon elle ne fera pas le premier pas. En fait, il serait intéressant que vous lui présentiez la lecture comme une aide efficace mais il faut qu'elle fasse elle-même la démarche d'acheter un ouvrage qui la tenterait. Accompagnez-la si nécessaire mais elle doit faire l'achat elle-même.
Claire-13
C est ve que je vais faire
C est comme ça que je voyai un peu les choses
Ça risque d'être compliquer' car ma maman ne sort' presque jamais. Mais je vais tenir bon.
Merci pour tout à tout le,monde.