L'apologie du célibat me dérange

Portrait de Soso

Depuis quelques années, je constate - en particulier dans les magazines - que l'apologie du célibat est en bonne place de façon récurrente.

J'ai bien saisi qu'il fallait essayer de TOUT positiver mais, quand on n'arrive pas à rencontrer le partenaire amoureux qui pourrait convenir - ( ce qui est mon cas), je peux vous assurer que ce genre d'articles me hérisse ! Peut-être que je les aborde mal. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je viens de tomber coup sur coup sur 3 publications de ce type et ça me gonfle !

Portrait de Younes

Soso, je me trouve un peu dans la même situation que vous. Je suis célibataire et angoisse un peu de ne pas trouver l'âme soeur. D'un autre côté je me dis que si tel est le cas c'est que je ne suis pas prêt. Et d'ailleurs peut-être ne serais-je jamais prêt. C'est difficile à avaler pour moi, mais, comme il est dit dans certaines discussion, le destin existe. Pour ne pas tomber, quoi qu'il en soit, dans un fatalisme de mauvais aloi, j'adhère assez à une formulation d'un thérapeute canadien qui dit qu'un couple est formé de deux célibataires heureux. Je me dis donc qu'il faut que j'accepte la situation pour qu'elle se dénoue (si elle a à se dénouer). Et aujourd'hui, sur un réseau social, comme pour confirmer mon sentiment, j'ai lu : La meilleure façon d'êtreb heureux avec quelqu'un c'est d'apprendre à être seul. Comme ça la présence de l'autre est un choix, pas une nécessité...

Certes il ne faut pas que ces articles qui vous gonflent soient un ecouragement à se résigner. Toutefois, 3 publications de suite montrent que ce n'est pas un hasard et qu'il serait peut-être bon de creuser ce qui y est écrit...

Bonne chance, Soso.

Younes

Portrait de Sylvie-0570

Étant une célibataire pas heureuse de l'être, je comprends ce que soulève Soso. Pour autant et pour travailler dans le milieu du show biz, qui peut toucher la presse et l'édition, je sais que les revues ont besoin pour vivre aujourd'hui d'avoir des titres accrocheurs, que l'on commence à voir aussi sur le Net. L'essentiel c'est de n'être pas dupe. Par ailleurs, on nous rebat les oreilles et on nous vend le " Tout positif " qui fait partie depuis quelques décennies du paysage sociétal. Personnellement, je ne considère pas ces courants comme ultra négatifs car, par réflexe, quand je vais mal, je suis la première à dévorer ce genre d'articles ou de publications dont je me nourris et j'avoue que ça m'aide... Tout cela n'a-t-il pas remplacé progressivement les homélies ?

Portrait de Ludo_437

Moi aussi je suis un célibataire pas heureux de l'être ! 

J'ai été intéressé par le commentaire de Sylvie quant au Tout positif car je n'aurais pas pensé tout seul que les paroles d'espoir, d'espérance, recevaient de nos jours peu d'échos au sein des édifices religieux qui se vident de plus en plus... Par voie de conséquence, on peut donc féliciter les publications positives qui prennent le relais en quelque sorte...

Portrait de Gilbert

Etant célibataire, je ne jubile pas dans le bonheur (rire) mais je n'en souffre pas vraiment. C'est vrai que ce type d'article me regonfle, mais dans le bon sens du terme...

Portrait de Soso

De mon chez moi douillet, toujours seule, une tasse de thé à la main, je lis et relis vos commentaires que j'apprécie comme toujours...

Je ne peux que constater que le thème sur l'apologie du célibat n'a pas intéressé grand nombre de foromers et, finalement, c'est peut-être bon signe ! Est-ce à dire que soit les célibataires sont heureux, soit qu'ils ne sont pas légion ?

Portrait de M.Christine

Allez, je vais vous répondre, soso .

Quand j'étais en couple, je ne rêvais que de célibat . Je pense que c'est souvent une question de caractère aussi .

Et selon la loi d'attraction, il vaut mieux ne pas envoyer à l'univers le message de votre frustration car, pour ne pas vous contrarier, il vous renverra exactement ce que vous émettez, l'interprétant comme une demande .

Il est donc préférable de rester optimiste, sans en faire une obsession non plus, ni attacher d'importance à l'image sociale, le qu'en dira-t-on ... .

Et pourquoi ne pas en profiter pour vous demander ce que vous attendez d'une relation de couple . Vous focaliser plus, peut-être, sur l'amour que vous avez à offrir ...

Portrait de Isabelle

Désolée de répondre si tardivement... Mais cette question du célibat m'intéresse, donc j'y vais de ma petite réponse... quand même... D'ailleurs, je viens d'écrire "quand m'aime ? Selon comment on l'entend"... Personnellement, la vie de célibataire, c'était "impensable" pour moi, il y a une quinzaine d'année ! Et même si je suis intimement convaincue que l'être humain, n'est pas "fait" pour vivre seul... En définitive, et avec déjà quelques années de célibat à mon actif... Au fond, j'ai fini par en arriver à cette "idée", que pour moi en tout cas... Ce peut-être "un mal pour un bien" (très drôle... là encore selon comment on l'entend !)... Déjà, parce que me pensant "incapacitaire" à vivre seule, au fond, celà m'a permis de "vérifier" que je me trompais... Le célibat comporte ses avantages incontestables... Mais pourtant, je ne peux pas dire non plus que je sois une célibataire heureuse de l'être... Mais pas fondamentalement malheureuse non plus... Cependant, il m'arrive de me demander aujourd'hui, après plusieurs années de ce rythme en solo, si je serais à même d'accepter "un autre" dans ma vie ? Et s'il n'y a toujours personne a aujourd'hui... Peut-être ai-je encore certaines choses à comprendre "seule" ?

Portrait de nanou-69

A la suite de l'échec de mon couple, il a fallu que j'apprenne à vivre en célibataire. Pas toujours facile mais (sans m'être totalement engagée) j'ai quand même un compagnon avec qui je n'ai pas envie de reproduire les mêmes erreurs de dépendance... Alors je prends mon temps. Et puis, je préfère véritablement être seule que mal accompagnée. Et comme mon compagnon es est là aussi. Pour le moment ça fonctionne chacun chez soi... Mais je sais bien qu'un jour ou l'autre il faudra bien qu'on prenne une décision. Je ne suis pas dupe !