L'aura, selon la conception ésotérique, traduit un cercle lumineux qui se situe autour de la tête ou qui entoure l'enveloppe corporelle humaine. On peut aussi parler de l'aura pour apprécier ce que renvoie une personne à laquelle on attribue une sorte de pureté. Dans les deux cas, il s'agit d'une histoire d'énergie subtile. On peut également, de façon plus péjorative, dire qu'untel bénéficie d'une aura en raison de sa position sociale enviée... C'est cette dernière approche qui me fait faire un pas vers la métaphore : ces têtes couronnées, roturières ou pas, qui portent si bien le chapeau - au sens propre - imposé lors de cérémonies officielles, têtes couronnées auxquelles une presse caustique peut faire porter le chapeau, au sens figuré cette fois-ci ! Car, effectivement, dans certains pays, la monarchie continue encore à sortir diadèmes et carrosses sous les applaudissements d'une foule en délire qui ne réalise pas toujours qu'elle participe financièrement à tout ce genre de festivités entre Grands de ce monde, auxquelles elle n'est bien entendu jamais conviée...
Du côté de la France, le problème s'est réglé douloureusement avec sa Révolution sanguinaire mais, au moins, un vent de liberté a enfin soufflé et balayé des siècles de soumission. Et c'est là où je veux en venir : un journaliste rappelait qu'en Belgique, il y avait obligation d'aller voter car c'est toujours un Royaume ! Le problème n'est pas de polémiquer sur une nécessité citoyenne - ou pas - de se rendre dans un bureau de vote, le vrai problème c'est que le système monarchique oublie dans les faits que les peuples sont constitués de têtes pensantes.