Le corps impose des limites salvatrices

On voit bien que certains courants religieux, spirituels disaient déjà, bien avant la psychologie que la tête et le corps sont véritablement en lien d'une part. Et que la maladie au fond, nous apprend à voir les chose et la vie différemment.

Sans doute également que cet essentiel, lors d'une maladie grave, amène à simplifier beaucoup d'aspects dont nous nous faisions tout un monde auparavant. Comme une sorte de réalité plus réelle sûrement. Je n'ai jamais été gravement malade, mais je l'ai souvent entendu dire autour de moi...

Un de mes très proche est atteint d'un cancer très grave avec lequel il se bagarre depuis presque 2 ans. Il va sur ses 56 ans. Ce que j'en observe, c'est que son essentiel aujourd'hui c'est encore et malgré tout de se tourner vers la vie. Cette vie devenue bien plus précieuse. Une simple fleur qui s'épanouit dans son jardin est comme un cadeau... En celà, moi qui suit en paix lorsque je suis dans mon jardin, je crois que je comprends un peu. Je n'ai pas une santé très florissante certes, mais la maladie bien plus grave de ce proche ma fait prendre conscience que je ne me porte pas si mal...