Bonsoir,
A la suite d'une discussion psy où il était question d'une possible contamination du malheur, par inconscient interposé, je me suis demandé si l'inverse était vrai.
Le Dalaï Lama semble répondre positivement si l'on en croit ses arguments basés, selon lui, sur des études neurologiques : " Si vous êtes heureux, dit-il, vous accroissez de 34 % les chances que votre voisin de palier le soit aussi et de 24 % celles de telle ou tel de vos amis pour peu qu'ils vivent à 1000 ou 1500mètres de chez vous. ". Puis, après avoir donné d'autres chiffres conçernant les réseaux sociaux (qu'ils soient professionnels ou non), toujours sur la base d'études scientifiques, il conclut : " Il est de votre devoir d'être heureux ou de faire ce que vous pouvez pour l'être plus encore ! "
Je trouve cela très optimiste pour soi et pour la collectivité. Je poste ce sujet dans " discussion générale " car je pense que le bonheur concerne tout le monde, croyant ou athée. Si vous désirez vous exprimer, c'est avec plaisir que je vous lirai.
Cécile
Je le pense
Je ne sais pas si le bonheur absolu existe sur cette terre mais je suis persuadée que quand on est bien dans sa peau, on n'a pas envie d'abîmer autrui. De fait, on limite les obstacles au bonheur d'autrui. Ce qui est déjà beaucoup.
Charles
Le devoir d'être heureux
Voilà bien un devoir qui me va. Je me mets au travail dès ce soir. Plaisanterie mise à part, je suis d'accord avec Cécile. Quelqu'un qui est véritablement heureux ne peut être qu'accueillant et altruiste. Il est évident que le voisin de palier ne peut qu'en profiter à 34 % (rires !). Mais cela s'arrête là car on ne peut pas obliger quelqu'un à être heureux s'il a décidé consciemment ou inconsciemment le contraire. Et je connais beaucoup de râleurs qu'il sera difficile de contaminer dans le bon sens.
Daniel01
Au boulot alors !
J'aime beaucoup la dose d'optimisme du Dalaï Lama ; ça change un peu des actus !
Gabrielle
Une bonne maladie (lol)
J'espère qu'ils ne trouveront pas le vaccin pour soigner cette très bonne maladie (lol).
Jean
Plus de recherche de conflits
Une femme ou un homme heureux ne recherche pas le conflit, ce qui explique peut-être le pourcentage de bonne contamination...
Jean-Marc
Une évidence à condition...
Une évidence pour moi, à condition que ce ne soit pas ce bonheur illusoire basé sur la possession des biens matériels vantés par notre société de consommation.
Louis
Très bonne injonction
Une chance pour que le monde aille mieux. Mais il est vrai que cela ne peut commencer que par soi.
M.Christine
smile !
Tout est contagieux parce que n'importe quelle émotion déplace des énergies qu'on ne voit pas à l'oeil nu .
Dans un enterrement, même si on ne connaissait pas particulièrement la personne décédée, on peut se mettre à pleurer parce qu'on sent tout à coup le chagrin de ceux qui nous entourent . Dans un stade, on peut ne pas se passionner pour le foot mais on va se surprendre à crier et lever les bras parce que tous nous transmettent leur enthousiasme . Dans une foule en panique, on peut être pris de peur et se mettre à fuir parce que le "vent" est passé en nous sans que nous en connaissions la raison . Comment une oeuvre d'art, une musique, un acte héroïque, un acte désintéressé, un acte d'amour, etc... peuvent-ils nous émouvoir à si haut point parfois ?
Alors, pourquoi la joie, le bonheur ne seraient-il pas contagieux aussi ? Comme Gabrielle, j'espère qu'ils n'inventeront pas le vaccin anti-bonheur . Quoique, pas besoin de vaccin, il y a toujours des gens pour plomber l'ambiance ! Pourquoi rit-on ou sourit-on presque systématiquement en voyant un bébé ou un petit enfant qui joue ou qui nous sourit ? Il a ce pouvoir de transmettre le bonheur !
En termes plus pragmatiques, on a aussi le pouvoir de décider de ne plus cultiver le drame et la tristesse . Tous ces petits moments de joie pure, je les vois comme des clins d'oeil divins pour dire : "Vois comme c'est possible" .
100% d'accord avec le dalaï lama, à défaut de 100% de réussite (lol) .
Et merci à Gilbert pour ce sujet motivant .
Gilbert
Merci à vous
Merci pour vos interventions. C'est vrai, M. Christine, que tout cela est très motivant.