Les filles de joie et la loi

Bonjour Jean,

En ce qui me concerne, je suis contre ce projet de loi. Comme vous le dites, Jean, la prostitution est "vielle comme le monde" et si elle existe, elle doit avoir sa raison d'être, que certains semblent oublier!!! N'apporterait-elle pas, justement, un peu de sérénité, une fois la pulsion assouvie... Quelles conséquences à la disparition de la prostitution.
Je pense que le gouvernement devrait se pencher sur  la question de la récupération de la prostitution par des groupes mafieux, de façon préventive.  Ce serait plus utile que la pénlisation du client!

Biensûr ça n'engage que moi...

Certaines politiciennes pensent régler le problème de la prostitution en l'interdisant simplement ; elles oublient juste de penser aux futures victimes de viols. Chaque fois qu'un pays a tenté d'interdire la prostitution, il s'est retrouvé confronté à une augmentation sensible des agressions sexuelles sur son sol. Tout ceci est initié par des féministes en quête de publicité et des politiques qui veulent laisser une trace de leur passage.Je ne crois pas que le problème de la prostitution sera réglé à l'assemblée lors d'un vote avec une quinzaine de députés entre 23 h 45 et 3 heures du mat. Organiser des consultations comme dans toute autre branche serait un bon début. C'est ce que réclame une association de prostituées. Elles souhaitent juste qu'on leur demande ce que "elles" en pensent. Commençons au commencement !

Bien sûr que la prostitution a sa raison d'être ! Et même s'il n'est pas question d'en faire l'apologie, je suis moi aussi persuadée qu'il vaut bien mieux pour certains profils, passer par un prostituée, plutôt que commettre un viol ! La prostitution permet de " réguler " certaines pulsions sexuelles, quoi qu'on en dise ! Pénaliser les clients ? C'est du grand n'importe quoi, et d'une telle hypocrisie ! N'oublions pas qu'une " partie " de ces prostituées paient des impôts ! Donc " taxons " les clients, comme ça l'Etat récupère du fric de tous les côtés. Il vaudrait mieux légiférer sur le fait que la prostitution profite encore très confortablement à des hommes peu recommandables, qui s'en mettent plein les poches sans se fatiguer, ce qui est ni plus ni moins qu'une forme d'esclavage...

Mais peut-être nos politiciennes devraient-elles regarder un peu du côté de leur psychorigidité ?

Un sénateur (de gauche je crois) disait hier qu'il ne signerait pas le projet de loi. Pour lui, pénaliser le client revient au bout du compte à marginaliser encore plus ces femmes qui, comme le dit fort justement Isabelle, paient des impôts. Encore une fois, la sexualité, depuis Adam et Eve, pose toujours problème. On comprend que Freud, qui a mis le doigt dessus (si je puis m'exprimer ainsi) se soit fait, et se fait encore, des ennemis. La pulsion psychosexuelle fait donc  " d'ébats ". Il est intéressant que le sujet soit traité ici. Merci au forum Signes & sens de nous laisser associer librement...

Je ne pense pas qu'on se prostitue par hasard. Pour moi la prostitution c'est comme une maladie. Donc ça se soigne !

En même temps Sofia, ces prostituées elles rendent service aux hommes complexés. Quand j'étais jeune, j'allais promener mon bébé dans un parc assez éloigné de chez moi. J'étais obligée pour gagner du temps de prendre un raccourci par une ruelle où travaillaient des prostituées. Une fois par semaine je croisais un Monsieur, d'une soixantaine d'années, dans cette rue sordide. Il n'était pas trop laid mais il boitait beaucoup. Il était déhanché et un de ses bras semblait paralysé. J'étais très jeune mais j'avais compris qu'il allait voir une fille de joie. Et lui avait compris que j'avais compris... Nous échangions des regards et au bout de quelques mois nous nous sourions, moi poussant mon landau et lui allant se faire du bien. Puis j'ai quitté cette ville mais il m'est arrivé souvent de repenser à cet homme. En particulier quand j'ai revu à la télévision plusieurs fois le film "Belle de jour" avec Catherine Deneuve, film qui m'a toujours interrogée... Et il y avait une histoire de "landau" dans ce film... Alors pour moi ces endroits oui sont utiles pour les hommes en difficultés physique et psychologiques.

C'est bien ce que je disais Danièle-Dax ! Mais ne transformez quand même pas les prostituées en psychologues !

Je n'ai jamais dit que les prostituées étaient des psychologues Sofia. Relisez mon avis que j'ai quand même le droit de donner même si vous n'êtes pas d'accord avec... Vous avez fait une mauvaise lecture.

Relisez-vous vous-même et vous verrez que ce que je dis est vrai. On n'est non plus pas à l'école dans ce forum, on échange et on n'a pas besoin de donneurs de leçons.

C'est vrai, mais ce n'est pas tout à fait, ce dont nous parlions. Cependant, si vous permettez Sofia M, je ne le formulerais pas de la même façon... Même si au total, certaines de ses prostituées auront de sérieux problèmes de santé physique... Je crois que les prostituées souffrent d'hystérie, ce qui en soit, n'est pas une maladie au sens commun du terme... ce serait plutôt à voir comme une " maladie de l'âme "... C'est comme celà, en tout cas que je comprends les problématiques psychiques... Soit-dit en " passant ", c'est d'ailleurs les profils hystériques des femmes de la " bonne société "du XIXème siècle, qui permettront à Sigmund Freud de découvrir et construire la méthode de " guérison " psychanalytique. Mais n'étant pas encore psy, moi-même, sans doute Gilbert R. Psy pourra également vous " éclairer ", si vous le souhaitez... Ravis d'avoir discuté avec vous Sofia M. A très bientôt...

Je n'ai pas trop de temps devant moi, mais je voudrais ne pas trop " frustrer " Isabelle en la laissant faire le " pied de grue ".... Un Psychanalyste, à l'inverse du Psychologue, ne fait pas entrer les " Sujets " dans des catégories. Quant à dire que la prostituée souffrent d'hystérie. Peut-être ? Mais pas plus que la femme bien mariée qui s'offre à son mari, non par désir, mais pour bénéficier du confort et donc du " pouvoir " matériel que lui offre la situation de son conjoint. Le sujet demanderait un long développement mais mes patients m'attendent. Je reviendrai certainement vous voir. Je suis sûr que ma présence n'est pas indispensable pour que cette discussion soit " riche " en humanité... Et puis, je ne suis pas le seul Psy sur la place. A bientôt à tous

C'est moi qui suis responsable mais les réflexions de Sonia m'ont déstabilisée et j'ai fait brûler mon poulet. Mais franchement me traiter de donneuse de leçons, je ne comprends pas, je suis tout sauf ça, j'essaye de dire ce que je pense pour continuer le débat, surtout quand ils sont intéressants comme celui là. Je ne vous en veut pas Sonia car tout le monde peut se tromper mais je voudrais que vous sachiez que je fais tout pour ne pas être dans le jugement dans la vie. Cordialement.

Tout d'abord Danièle-Dax, désolée pour ce poulet brûlé mais en jargon populaire, un poulet c'est un " flic " et donc un représentant de la loi. Or, le titre de la discussion est " Les filles de joie et la... loi ! Il y a sûrement quelque chose à regarder dans cette direction... Par ailleurs, Isabelle, et l'intervention de Gilbert. R. est fondée dans la mesure où la prostitution n'a rien à voir avec l'hystérie ! Selon Freud, l'hystérie est un trouble de l'identité du genre et non pas sexuelle. Le maître de la psychanalyse explique que la question récurrente inconsciente de l'hystérique est " Suis-je une femme ou suis-je un homme ? ". Et dans le cas des femmes prostituées, je pense qu'elles savent tout à fait où elles en sont de leur corps !

Toutes mes excuses pour cette erreur grossière de ma part ! Vous avez raison, j'ai bien vu qu'il y avait " la loi " dans cette discussion... Le thème m'a sans doute beaucoup " hystérisé " moi-même...

Sujet trop épineux pour moi si je dit ma pensée je pense que cela va pas être bon, je suis qui est loi ou pas contre cette façon de satisfaire ces monsieurs !

Ils y a d'autre méthode ils le font eux même je choque peut -être mais dire qu'ils faut des filles de joies là je boue en moi d'une colère que je ne dirai pas je vous souhaite a tous une bonne soirée désoler d'avoir dit mon avis mais je préfére vous dire cela car au fond de moi cela est trés fort

Affectueusement

Désoler Jean,

Oui j'ai parlée hatîvement et je ne juge pas ceux qui font ce metiers de leurs propres grès je suis seulment un peu bouleversée parce que je sais que cela est pas le cas de toutes les femmes !

je pense a celles qui le font contre leurs grès, et je voulais chqouer personne je suis désoler je dirais plus rien sur ce théme car il doit me dépasser

Mes amitiés sincère Jean et padonnez moi sincérement