Les limites de l'accueil ?

Coïncidence ? Je viens de voir un reportage à la télé sur la tradition de l'accueil en Polynésie, consistant à offrir un collier de fleur... Bien sûr, ce pays n'est pas exempt des difficultés de toute société (violences, délinquance). Nous avons aussi, en France, une tradition d'accueil. Mais encore faut-il avoir les moyens de cet accueil. Encore une fois, charité bien ordonnée me semble la condition pour être capable d'accueil. Ce qui évidemment ne doit pas pas être de l'égoïsme frileux. D'ailleurs, le mot charité veut dire, je crois, amour...

Je me suis posé la question de l'accueil de la personne en difficulté. J'ai hébergé chez moi un ami dans le besoin. Le problème, c'est qu'après un mois ou deux, je ne supportais pas beaucoup sa présence. Je me suis rendu compte que je l'avais accueilli pour soulager un peu ma solitude, sauf que cette solitude commençait à me manquer. J'ai quand même assumé et je ne l'ai pas mis dehors. Une excellente expérience pour travailler sur moi. Cet ami a fini par trouver une solution mais je crois que je réfléchirais à deux fois sur mes véritables motivations et surtout sur les conséquences, la prochaine fois ! Je pense que nos responsables politiques devraient y penser aussi... C'est effectivement d'actualité !

C'est un flot de personnes qui demandent asile et nos pays sont déboussolés . Ils n'arrivent pas à gérer .

Le vrai problème est la guerre dans leurs pays . Ils auraient bien préféré rester chez eux !

Si les Américains continuent à vendre des armes aux rebelles, ça ne va pas arranger la situation . Pas non plus que si nous allons bombarder les deux camps . On n'entend jamais parler de diplomatie entre les dirigeants . C'est là-dessus, il me semble, que nous devrions nous mobiliser : réclamer des pourparlers  et des ententes entre  les présidents concernés, en adultes .

Pour l'instant, que faire ? On ne peut pas  abandonner ces gens dans la misère . Ils vont être répartis dans les communes de France . Mais c'est une solution de secours .