Les remèdes de grands-mères ?

Bonjour clémentine-78 ! Pour moi, mais je ne suis pas la seule… les « remèdes de grand-mère » permettent de se « relier » à un bon sens, une sagesse ancestrale… mais qui va dans un sens de complémentarité…  Peut-être est-ce une preuve chez moi d’un « aspect un peu naïf »… Mais s’il n’est pas question de « nier » les progrès de la médecine plus particulièrement scientifique, qui contribuent largement à la longévité de la vie, et dans de bien meilleures conditions, entre autres…

Utiliser les « remèdes de grand-mère », toutes proportions gardées bien entendu, c’est aussi reconnaître le bienfait phytothérapie par exemple… Mais, et vous l’aurez compris, dans « remèdes de grand-mère », j’englobe, peut-être à tort d’ailleurs, une part largement développées par les « médecines naturelles »… et pour ma part, c’est bien plus qu’un « effet mode », mais bien plutôt un juste équilibre à une partie de nos « racines » si je puis dire… D’ailleurs, la médecine actuelle, vient elle aussi de ces racines… quoi qu’on en dise aujourd’hui… 

Mais sans doute pour argumenter un peu je devrais prendre quelques exemples très « simples »… En tout cas, à voir les « termes » que j’utilise, pour vous répondre, il semble qu’inconsciemment je sois véritablement en accord avec moi-même sur ce sujet précisément… Alors sans doute, c’est ce qui fait que les « médecines naturelles » de façon large, c'est justement parce qu’elles sont en adéquation avec un mode de fonctionnement personnel, et non pas une mode… qu'elles peuvent s’avérer « efficaces »… avec l’avantage, c’est que si « ça ne fait pas de bien, ça ne peut pas faire de mal » déjà…

Mais, et pour exemple, lorsque 1 à 2 fois par an, je fais une « cure » d’aubier de tilleul en décoction (et c’est connu depuis fort longtemps…) pour nettoyer mes reins… je fais un geste plein de bon sens en lien à une petite fragilité, qui en définitive ne me pose plus de problèmes depuis des années… Lorsque j’ai une digestion difficile, et que je bois une bonne infusion de thym après le repas… ça fonctionne très bien aussi… je pourrais citer de nombreux exemples et faire toute une liste… Nos « remèdes de grand-mère » ont à mon sens, bien plus de valeurs préventives en particulier, qu’un simple effet mode… Et peut-être que s’ils sont plus en avant, depuis quelques décennies, c’est aussi parce que l’être humain, a cette nécessité de regarder un peu plus à nouveau, du côté de sa nature… Et puis soyons honnête… Avant que d’en arriver à une visite chez son médecin… qui de plus coûte cher au plus grand nombre en définitive… Pour nos « petits bobos » pourquoi ne pas se faire un tant soit peu confiance, y compris en faisant appel à une mémoire ancestrale, qui a aussi ses « bons aspects » ?

Mais ce n’est que mon avis…

Complètement d'accord avec vous Viviane. C'est peut-être parce que la médecine allopathique s'est peu à peu coupée de ses racines qu'elle revient à ses fondamentaux. Il suffit de se rendre dans une pharmacie et de constater qu'il y a de plus en plus de rayons consacrés aux médecines naturelles - connues souvent de nos grands-mères - pour s'en convaincre. Ce qui ne signifie pas qu'il soit question de régression d'ailleurs. Nombre de médecins commencent à allier médicaments modernes et prescriptions de plantes. Je pense aux homéopathes, aux anthroposophes qui sont loin de nier, de par leurs études, les progrès de la médecine. Simplement, il font le lien entre passé et présent et ne se coupent plus de leurs racines... Pour justement ne pas faire comme le malheureux Icare, qui a fini par se brûler les ailes...

Je suis en accord avec vos commentaires Vivianne et Jean. La médecine progresse et je suis heureuse de pourvoir profiter de ses avancées mais, ce n'est pas une raison pour se couper de ce qui a fait ses preuves et depuis très longtemps. Le soir, j'aime prendre une tisanne. Je l'adapte en fonction de la saison et de mes petites faiblesses passagères. Je me fais plaisir et je prends soin de moi sans qu'il y ait besoin d'aller systématiquement courrir chez le médecin.  Les remèdes de grand-mère et la médecine moderne ne sont pas incompatibles.