Ma collègue de travail ne comprend pas que je ne veuille pas entendre parler de covoiturage

Portrait de jeanne

J'ai une collègue de travail collante de chez collante !

Elle fait sans cesse l'apologie du covoiturage au prétexte de la pollution...

Pour l'instant, c'est elle qui me pollue, qui m'asphyxie même, avec son idée obsessionnelle ! Ça fait 100 fois que je lui dis que ça ne m'intéresse pas et je n'arrive pas pour autant à m'en défaire. En plus, je suis plutôt du genre solitaire : j'aime bien en allant bosser et en rentrant chez moi laisser mon imagination vagabonder, donc je sais qu'elle ne me fera pas changer d'avis ! Mais pour qu'elle me lâche avec sa fixette, comment est-ce que je dois m'y prendre avec elle ?

Je manque d'air...

Portrait de Gilbert

Dans la dernière école où je travaillais, il y avait une jeune instit du style " tous ensemble, tous ensemble ! ", une véritable caricature. Syndicaliste euphorique - elle s'est calmé par la suite  -, elle avait ce côté un peu boy scout que je ne supporte pas ! C'est vrai que je suis un peu à l'inverse, ours solitaire. Aussi, je comprends très bien Jeanne que votre collègue de travail vous exaspère. Cette collègue avait fait aussi cette proposition. Je lui ai dit que j'avais mille choses à faire en partant avant de rentrer chez moi et que c'était trop compliqué. Elle m'a tout de suite lâché la grappe !!!!

Portrait de Floriane

Je ne saurai pas vous dire comment vous y prendre pour qu'elle vous lâche mais je peux vous "confirmer" que votre positionnement au sujet du covoiturage est le bon. En effet covoiturer, sous prétexte de polution, réelle ceci dit, c'est s'étayer sur les autres. Or chacun doit s'individuer et "se débrouiller seul" dans la vie sans avoir toujours besoin des autres. Sous prétexte de préserver la planète on pollue les autres comme vous le soulignez et on devient dépendant.

Portrait de Orlan

Je ne supporte pas non plus l'idée de covoiturage, ne serait-ce que parce que lorsque je suis en voiture, j'en profite pour laisser aller mon esprit qui m'envoie toujours des sujets intéressants à revisiter. En outre, il faut penser aux risques d'accident potentiels : on peut être bons collègues mais s'il y a problème, l'ambiance peut changer et s'inverser !

Portrait de Gilbert

Entièrement d'accord avec vous, Orlan. Il est possible ponctuellement de transporter quelqu'un dans sa voiture, mais lorsque cela devient réccurent et lorsque ce sont des collègues de travail, on ne sait pas ce qui peut se passer lorsqu'une tuile nous arrive. Pour exemple, j'ai eu un accident de voiture dont je suis sorti miraculeusement vivant. Un collègue de travail était à côté de moi et s'en est sorti aussi miraculeusement. C'est aussi un ami. N'empêche que s'il avait succombé, je m'en serais voulu le restant de ma vie. Je peux dire que Dieu m'a prévenu... Lorsqu'on monte quelqu'un dans sa voiture, on a charge d'âme... A méditer !

Portrait de Isabelle

Le covoiturage ce n'est pas non plus une idée qui me séduit... Loin de là même... Et pour les mêmes raisons que prendre quelqu'un en stop d'ailleurs... Si je dois avoir un accident de la route... autant que possible je préfère être la seule concernée... Mais il est vrai qu'il y a un "passif familial" au sujet des accidents de la route... D'ailleurs, lorsque j'ai des proches dans mon véhicule, je suis encore plus attentive que d'habitude... Et puis, j'aime bien être seule, moi aussi dans mon véhicule, soit parce que souvent je suis le "fil de mes pensées" à mon aise... Soit parce qu'il m'arrive aussi assez souvent de "chanter à haute voix" durant un trajet... Et que ce sont des "temps" que je considère comme privilèges pour moi-même... Une histoire de bonne compagnie ?

Portrait de jeanne

Je suis soulagée par vos réponses parce que je craignais que vous me disputiez par rapport à la pollution... En revanche, j'ai bien apprécié aussi cet apect responsabilité que je n'avais pas fatalement capté... Et tant pis si elle en prend ombrage mais, quand elle va revenir à la charge, j'ai des arguments maintenant pour la décourager si elle insiste trop, ne serait-ce que le témoignage de Gilbert qui fait froid dans le dos... malgré la canicule ambiante !