Ma maîtresse menace d'aller trouver ma fiancée

À mon humble avis, je dirais qu'il ne faut surtout pas rentrer dans ce type de chantage à deux balles... Ne pas entrer en parano quoi! Mais bon d´autres auront peut être un avis plus avisé...

Pour avoir suivi votre cheminement à propos des listes et de votre choix, je suis de tout coeur avec vous dans cet épisode difficile. Tout ce que je pourrais vous conseiller c'est de garder le cap, de rester sur votre axe quoi qu'il arrive sans vous laisser destabiliser par ces menaces, menaces d'ailleurs que vous pourriez rajouter à votre liste au cas où il vous resterait des doutes.

Je sais que cela n'est pas évident, mais pour le moment, ce ne sont que des menaces. Peut-être est-ce le moment de jouer franc-jeu avec votre fiancée mais j'avoue que je n'en suis pas certaine. Un avis de psy confirmé serait le bienvenu. En tout cas, une chose est sûre, quelqu'un qui menace de la sorte relève effectivement d'un comportement hystérique. D'un autre côté, elle vous offre l'occasion d'assumer les conséquences de vos actes passés, votre fiancée ayant aussi, me semble-t-il, à s'interroger sur l'abstinence qu'elle vous a imposée. En tout cas, c'est bien elle que vous aimez apparemment et il me semble qu'elle pourra peut-être s'en rendre compte... Bon courage, Simon et tenez-nous au courant !

Moi je ne me prendrai pas la tête avec les menaces de votre maîtresse... La terre ne s'arrêtera pas de tourner si elle va voir votre fiancée, ce qui est loin d'être sûr parce qu'elle sait au fond d'elle-même qu'elle vous perdra définitivement si elle agit comme ça... D'autant que votre fiancée représentant la pureté pour vous, que vous le vouliez ou non (parce que moi je ne supporterais pas la situation !), si votre maîtresse va la trouver pour tout déballer, votre future femme en sera encore plus glorifiée... Victime et tout le bastringue qui va avec ! Dormez donc tranquille et laissez faire la nature... féminine !

Quand j'étais plus jeune, j'ai connu - bien malgré moi - une histoire similaire...
J'avais une copine (pas une amie, une simple copine) qui avait une liaison avec son patron. Un jour elle me demande de l'accompagner faire une course. Je lui demande où. Elle me dit qu'elle me dirait après... Comme elle était du genre à aimer rigoler, je me suis dit qu'elle voulait me faire une blague ! Toujours est-il qu'on se retrouve devant la villa de son amant que je connaissais très bien vu que c'était mon assureur et que je connaissais très bien sa femme avec laquelle je faisais du bénevolat... Je commençais à ne pas me sentir bien mais ma copine a poussé la porte du jardin. Moi je suivais comme je pouvais. Comme on dit maintenant, j'hallucinais. La femme de l'amant se faisait bronzer au bord de sa piscine (son mari n'était visiblement pas là, ce que devait savoir ma copine bien entendu...)... Elle a tout raconté à l'épouse qui s'est redressée sans un mot et nous a raccompagnées... Moi je n'en menais pas large! En remontant dans la voiture, j'ai dit ce que je pensais à ma copine et par la suite, je me suis cantonnée à lui dire bonjour quand je la croisais mais pas plus. Mais pour en revenir au couple de l'assureur, il a choisi sa femme et a laissé sa maîtresse!
Si cette petite anecdote peut vous rendre service Simon, c'est tant mieux...

Bonjour Simon, Voici pour vous le moment d'assumer vos choix, ceux du passé comme du présent et de mettre chacune de ces dames également devant ses responsabilités.  

Vous risquez sans doute d'y perdre votre fiancée... mais vous allez surtout cesser de vous épuiser en contournant l'évidence  : ce que demandait votre fiancée était démesuré selon vos limites personnelles et selon celles  de la plupart des amoureux. Vous n'êtes pas un surhomme. Personne ne peut tout.

Comme tout le monde, vous êtes en train de vous rendre compte que c'est une source de souffrance de ne pas savoir renoncer à l'impossible, quelle que soit la situation. 

En effet quelle est l'option la plus optimiste : prendre le risque de perdre l'autre parce qu'on accepte ses limites humaines ? ou bien se croire capable de l'impossible, quitte à déraper en cours de route, et ainsi se perdre soi ?