Marre du copain de mon fils
Mon fils (22 ans) vit de nouveau à la maison, ne pouvant assumer un loyer pour l'instant (il a fait le choix d'un retour vers les études dans l'immédiat). Il a un super pote comme il dit, que je n'arrive plus à supporter ! J'ai parfaitement conscience que mon fils n'est plus un enfant, je vous rassure tout de suite ! Pourtant je vois bien que son copain qui se plaint tout le temps, insatisfait, jamais content, déteind de plus en plus sur mon fiston. En un mot il le contamine et maintenant il râle pour un oui pour un non, alors que Sacha était plutôt jusque-là, d'une nature enjouée, heureux de vivre. Comment faire pour que ce petit manège négatif insupportable s'arrête ?
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Lison
Je ne sais pas si c'est judicieux...
J'aurais tendance à répondre qu'essayer déjà de répondre en positif, à chaque aspect négatif mis en avant. J'essaie d'être logique dans mon raisonnement : un plus ajouté à un moins, ça s'annule et donc on remet les compteurs à zéro ? Mais c'est juste ma réflexion tout à fait personnelle qui est peut-être nulle !
Christian
Et si...
Pour voir du positif, vous en rajoutiez encore en exagérant le négatif, style catastrophe. Ca pourrait permettre à votre fils de réaliser qu'il a tort de râler ?
Olivia.V
Et pourquoi ne pas en parler
Avec le premier concerné, votre fils. Vous pouvez toujours tenter de mettre en avant les changements de comportements, sans faire allusion à son copain. Vous pouvez argumenter en disant que ces changements vous inquiète, que vous cherchez à comprendre ce comportement inhabituel ?
Sofy
Au moins
Ca aura l'avantage que vous aurez fait remarquer les changements. En fait, que ça change ou pas quelque chose, vous lui aurez dit vos constatations. Mais vous pouvez alors (peut-être ?) très rapidement, faire allusion au dit copain toxique.
Aurélie
D'accord pour dire
Mais il va falloir quand même la jouer fin... Ce n'est plus un petit garçon !
Lydie
Je ne prendrais pas de gants
Je vais peut-être en décoiffer certains... Tant pis ! De mon côté, je ne prendrais pas de gants avec cet oiseau là. Votre fils est la victime directe de la toxicité de son "copain" et par ricochet vous aussi. Il est temps de dire ouvertement à votre fils ce que vous en pensez, arguments concrets à l'appui. Et de faire en sorte que la présence se fasse rare, ne serait-ce qu'en refusant de le voir chez vous. Ca peut vous paraître dur ce que je dis, mais je ne crois pas qu'il y ait trente six manières de se protéger des "toxiques" de tous poils !
Alicia
Contre toute attente...
Vous n'allez pas le croire ! Je considère que c'est un petit miracle en soi ! Depuis que je suis venue poser ma question les choses ont bougé d'elles-même ! Ce week-end, mon fils m'a annoncé que le "copain" en question ne viendrait plus à la maison. Ils se sont disputés lors d'une soirée, vendredi dernier, et mon fils m'a dit qu'il ne lui adresserait plus jamais la parole... Comme il n'est pas rentré dans les détails, je n'ai pas questionné. Par contre, du coup, j'en ai profité en disant que j'étais très heureuse pour lui (Sacha), car ce "copain" était toxique et qu'il avait tout à fait raison de ne plus vouloir de relation amicale avec quelqu'un comme lui ! Je crois beaucoup aux énergies liées... Mais là, c'est comme s'il me fallait une preuve tangible ! Merci à tous, vraiment !
Olivia.V
Voilà un dénouement heureux !
Et c'est tant mieux ! Vous avez un ange gardien très efficace Alicia ! Et pourquoi pas... le fait que vous veniez sur le forum en parler, a aidé à résoudre le problème. Vous avez posé sans rentrer dans un conflit. Pas mal !
Maria
J'aime beaucoup votre réponse Alicia
Et le fait que vous voyez ce problème résolu comme un petit miracle en soi, me parle énormément. Je crois à tire personnel, qu'il y a beaucoup plus de miracles au quotidien qu'on ne le pense et/ou voit. La plupart du temps, on ne leur donne pas l'importance qu'ils méritent. Hors, il n'y avait que le Christ pour mettre en avant des miracles importants. Et c'était aussi pour que les gens puissent croire. Mais de fait on perd souvent de vue, ceux qui se réalisent au quotidien, Homme de peu de foi que nous sommes !