Depuis une dizaine d'année ma cousine travaille dans un magasin de tissu. Son travail lui plait mais elle se plaint depuis quelques temps de sa supérieure hiérarchique. Elle ne lui reproche rien de spécial ( il s'agit d'une personne souvent en séduction) objectivement mais elle ne supporte plus sa présence au point de penser à démissionner. Je pense qu'elle ne le fera pas car elle a besoin de ce travail. Comment l'aider à dépasser ce moment de découragement ?
Régis
Travailler pour soi et quelques autres
Il m'est arrivé, dans mon parcours professionnel, d'éprouver ce sentiment de rejet d'une hiérarchie avec laquelle " ça " ne passait pas d'un point de vue humain. Dans ces moments, je me disais que je travaillais avant tout pour moi et pour les services que je rendais par mon travail au public. Je ne travaillais pas, tel un esclave, pour mon patron. Vous dites que votre cousine aime son travail, ce qui était mon cas aussi. Et cela, c'est une chance inestimable. Par ailleurs, il y a un principe de réalité qui me disait que le fruit de mon travail me permettait de me loger et de faire face à mes besoins et à ceux de mes enfants. Dans le monde actuel, cela ne coule pas de source. Voilà, Nanou, ma petite contribution. Si elle peut être utile, j'en serais très heureux. Mais certainement que d'autres foromers ont aussi des expériences à partager...
Charles
Changer son regard !
Cette supérieure hiérarchique (une personne dans la séduction !) me remet en mémoire un chef d'orchestre que je ne supportais pas humainement. N'ayant pas le choix j'ai commençé à le regarder autrement et d'une manière plus détaché. En premier lieu, c'était quand même lui qui négoçiait les contrats auprès des organisateurs de bal et qui me permettait d'être payé, même si je trouvais que mes cachets étaient légers. En second lieu, c'était un musicien (certes médiocre) mais la musique était ma passion. Ce regard différent m'a permis de ne plus aller jouer à reculons. Et puis cette expérience m'a permis de peaufiner mon instrument et - quoi qu'on en dise - d'assurer mon avenir. Aujourd'hui, je ne regrette rien et surtout je n'ai plus aucune rancune.
Cécile
Voir les défauts que je n'ai pas !
J'ai eu aussi, à l'association, une présidente que je ne supportais pas. Pour tenir les coup je conscientisais les défauts qu'elle avait et que je n'avais pas. Mais je travaillais aussi sur mes propres manques. Du coup, je l'oubliais et elle n'envahissais plus mes pensées. Je crois que cela rejoins la centration dont parlait Régis. Je vous souhaite à vous et à votre amie un très bon lundi !
nanou-69
Merci !
Il paraît que les inconscients sont connectés. Je pense que l'énergie de vos posts va faire son chemin. En tous cas, dès que la verrais, j'essaierai de l'aider du mieux que je peux grâce à vos posts. Bon lundi aussi Cécile. Aujourd'hui, c'est la reprise pour moi et je suis heureuse d'avoir un job, aussi précaire soit-il !