Petit coup de gueule : priorité aux hommes par rapport aux bêtes ! !

Je vous rejoins dans le sens où, jusqu'à preuve du contraire, un animal reste un animal. Cependant, la violence qui leur est faite est symptomatique de la c... humaine. Toutefois, il y a effectivement des priorités... Ne dit-on pas que l'Homme est un loup pour l'Homme ?

Salut mon ami Gilbert!  Je partage ton petit coup de "gueule"...
J'avais une amie qui me disait preférer provoquer un accident de voiture, au risque de se blesser elle et d'autres personnes, plutôt que d'écraser un chien ou chat sur la route... j'avoue que ça avait l'art de me mettre en colère.
Ton post me fait penser à une question d'un sage: "préféreriez-vous devenir une vache heureuse ou bien rester un humain malheureux?". Il faisait allusion, je pense, à la regression dont tu parles.
Je suis d'accord avec toi, si l'on mettait autant d'energie à régler des situations humaines plus importantes, le monde évoluerai dans le bon sens... ( sans pour autant dénier les animaux biensûr).

Le monde humain est devenu une telle horreur que l'on peut effectivement se sentir plus proche de son chien !

Les animaux ne se prennent pas pour qui ils ne sont pas, eux au moins... un chat est un chat... Comme quoi les neurones ça fait pas tout! Bien des peuples considèrent les animaux comme des divinités, n'a-t-on pas à apprendre d'eux???

Je rajouterais aussi que lorsqu'on les a dans nos assiettes, ces animaux, là par contre on aime bien se soucier de savoir si ils ont étés bien traités! C'est mon petit coup de Geule à moi!

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C'est Brigitte Bardot qui avait écrit dans un bouquin qu'elle aurait préféré porter un chien dans son ventre plutôt que d'être enceinte de son bébé (BB... Je ne l'ai pas fait exprès !)...

Les personnes qui disent préférer les animaux aux êtres humains sont des personnes souvent très malheureuses et connaissant le plus souvent le drame de la solitude ou un drame familial, voire la pauvreté et souffrant d'exclusion. Elles humanisent leur animal de compagnie et l'idéalisent. Il devient effectivement le compagnon zéro défaut : il est gentil, toujours content, fidèle (oh oui fidèle !), il ne répond pas, il mange tout ce qu'on lui donne, il n'est pas souvent malade, et surtout... il ne lui manque plus que la parole ! Sauf qu'il ne l'a pas et c'est bien pratique...

Le petit enfant, quand il se sent malheureux, se projette dans son animal préféré. Il peut d'ailleurs lui en faire voir de toutes les couleurs pour se venger de ce qu'il croit que ses parents ou les " grands " lui font subir. Ensuite, il répare, embrasse, cajole et berce le toutou ou le minou en question... Les adultes gardent en eux cette mémoire très primaire certes mais qui, avec un peu de régression inconsciente et puérile, les aide à surmonter les aléas du quotidien. Ma voisine, divorcée et vivant seule, est fâchée depuis des années avec son fils unique. Septuagénaire alerte et institutrice à la retraite, fort intelligente et cultivée, je pense que son chat obèse la réconforte. Elle lui parle comme à un enfant, comme à l'enfant qu'elle aurait aimé avoir, comme à son " enfant ". Je sais que cette femme souffre beaucoup psychologiquement et toute l'importance qu'elle accorde à son gros matou lui permet de continuer à avancer... Personnellement, je la comprends, au même titre que je comprends que certains d'entre nous aient besoin d'un ange gardien, de la Bible, d'un psy, d'un voyant ou d'un astrologue pour tenir le coup. Un animal de compagnie reste une drogue bien douce au regard des antidépresseurs...

Je confirme Soso, qu'il vaut mieux, sans doute un animal de compagnie humanisé, que de lourds traitements chimiques... Ma mère s'est créé un équilibre affectif, dans sa relation avec la chatte siamoise qui l'accompagne depuis plusieurs années déjà. Même si je l'avoue, quelquefois ça m'agace un peu, en attendant, elle projette inconsciemment tant de ses souffrances d'abandons réels dans sa propre histoire, qu'en définitive je pense qu'il y a quand même quelque chose de très protecteur pour elle-même, dans cette relation affective particulière, très fusionnelle au demeurant... D'ailleurs c'est très intéressant à observer, les siamois ont un caractère un peu particulier, c'est vrai, mais si ma mère est contrariée pour "x" raisons, la minette n'aura de cesse que de se rapprocher de sa maîtresse... et d'attirer son attention... Curieux...

Je ne suis pas super Zen naturellement, et j'essaie (je devrais plutôt dire, je m'applique...) à m'améliorer et à faire preuve d'ouverture d'esprit et de tolérance... Mais je vous rejoins, Soso et Nanou, d'ailleurs c'est très bien expliqué dans un blog récent (avis aux amateurs), nous avons aussi le devoir de dire NON. Je suis tout à fait d'accord, qu'il y a quand même un énorme "foutage de gueule" de la part de nos dirigeants ! Nous sommes un pays en crise, il y en a quand même malheureusement beaucoup qui peuvent en témoigner ! Comment se fait-il alors, que notre pays reçoivent en grandes pompes tous les autes grands de ce monde, juste pour devoir de mémoire ? Pendant que ces Messieurs et Dames se congratulent et s'en mettent "plein la lampe", le petit peuple lui se serre la ceinture au mieux... et crève de faim dans la rue... C'est bien pratique ce devoir de mémoire ! Comme ça on nous balance "ne vous pleignez pas... des millions d'individus sont morts pour vous"... D'accord ! Mais bien entendu, pas pour eux, ils sont intouchables et tout-puissants ! (Tiens... je viens de me rendre compte que j'ai écris "intouchables"... Peut-être la roue va-t-elle tournée plus vite que nous ne l'imaginons... Les intouchables en Inde, est la plus basse caste de la société, elle vit essentiellement de mendicité). Devoir de mémoire au nom de la paix ! Dans ces conditions NON ! Plus de culpabilité morbide ! Qui plus est, pour servir sur un plateau d'or les Hommes d'Etats qui se gavent sur notre dos !

je vois que dès que se rajoute la politique, on se retrouve dans une basse cour! Eh oui les oiseaux sont bavards comme eux, mais je me demande si le matin aux premières lueurs du jour ils entament déjà des débats comme les hommes politiques. J'ai plus tendance à croire que les oiseaux, poules comprises, nous enchantent de poésie.

Ceci étant, la vie sur terre sans les animaux serait un enfer pour moi. De toutes façons ils étaient là bien avant nous, enfin avant que nous soyons si évolués.

On a de plus en plus de mal à définir la spécificité de l'humanité, au fur et à mesure qu'on découvre les capacités des animaux. Pourtant nous restons spécifiques. 

Accorder du respect  aux animaux, me parait fondemental pour l'humain.

On crève aujourd'hui de les considérer comme de la viande ou comme un complément de notre confort affectif ou artistique ou que sais-je...

La cause animale qui devient à la mode, je m'en réjouis, même s'il y a des excès dans l'anthropomorphisme.

Eh oui, mon chien, Kuki de son prénom (qui se prononce Kouki), reste un chien. Mais j'ai beaucoup d'amour pour lui. Il "me promène" tous les jours pour mon plus grand bien, (parce que sans lui je ne sortirais pas systématiquement), il est joyeux, affectueux, joueur, et même espiègle.

Comme le dit Rose, il équilibre.

Je dirais d'ailleurs la même chose de mon jardin, mes plantes, le vent, le soleil...

Il m'a permis de connaitre plein de voisins ou de villageois, avec lesquels j'ai des conversations sur les chiens, certes, mais qui vont bien au delà de ça après. Tel chien, tel maitre. Quand le chien est c.. le maitre aussi.

Par exemple, il y a une dame qui devient complètement hystérique quand elle voit que j'ai détaché mon Kuki parce qu'il y a de l'espace pour s'ébattre. Il va dire bonjour à son chien, mais comme elle a peur c'est le psychodrame.

L'inverse s'est un jour produit, c'était un maitre avec chien: ENORME, et c'est moi qui flippais. Tout cela s'est terminé joyeusement: nous causions pendant que les deux chiens jouaient. Et ce qu'il faut savoir c'est que ce fameux maitre m'avait un jour fait des remontrances parce que j'avais détaché mon chien, très jeune à l'époque. Enfin bref il s'en passe des choses!! 

Le droit des animaux, est donc pour moi fondamental à intégrer un jour dans la constitution, afin de voir se terminer les élevages abominables, concentrationnaires, tortionnaires qui existent. Saint François qui parlait avec les animaux doit en être bien attristé.