A quel moment s'en remettre à Dieu ?

Portrait de Régis

Il est souvent évoqué dans ces forums " Aide-toi et le Ciel t'aidera ". Ce qui me ramène un passage qui m'a marqué dans un ouvrage spirituel : " La sagesse est le sommet qu'un homme mortel puisse atteindre sur la terre. Le côté immortel appartient au Père qui se tient au-delà des frontières du monde visible et du monde de l'homme. ". Je crois avoir compris mais parfois, dans ma soif de connaissance, j'ai du mal à accepter cette limite . Je me demande donc où se situe au quotidien ce moment d'abandon à la grâce divine sans que cela relève de la paresse. Avez-vous des éclairages ?

Portrait de Jean-Marc

Il me semble que la réponse à votre question diffère pour chacun. Joseph Coach dans un commentaire d'une autre discussion donnait l'exemple de l'action de demander une augmentation qui incombe éventuellement à l'individu s'il en a le désir mais dont la satisfaction ou le refus dépend du patron. Je crois qu'il nous appartient d'agir avec le maximum de sagesse tout en sachant que le résultat ne dépend pas de nous. En yoga, on appelle cette voie le " karma yoga ", c'est-à-dire agir sans se préoccuper du résultat.

Portrait de cricri

Il me semble qu'en règle générale soit les individus sont croyants et n'ont pas trop de gros problèmes dans l'existence et alors la prière les accompagne dans leur quotidien comme un acte de remerciement et de protection dédié au Seigneur, soit ils sont croyants et connaissent malheureusement des épreuves et la prière devient une supplique informelle... Quoi qu'il en soit, pour les croyants Dieu est dans tout et ils font partie de ce tout...

Portrait de Mireille-cogolin

Peut-être cette citation est-elle une (mauvaise ?) traduction ?

Portrait de iverlaine

J'ai relu plusieurs fois le post et je ne suis pas arrivé à saisir le sens de l'interrogation...

Portrait de Régis

Vous confirmez ma difficulté logique à comprendre cette citation. Elle est en fait issue d'un ouvrage dont l'auteur (s'exprimant en français) me paraissait obscur et donc, d'après vos réactions, discutable. Je n'ai d'ailleurs pas cité son nom, ce qui ne doit pas être un hasard. Des choses intéressantes mais des affirmations un peu péremptoires de la part d'un spiritualiste que je crois auto-proclamé. Je suis effectivement plus dans l'idée que développe Cricri mais comme je doute beaucoup de moi au niveau spirituel, j'ai préféré vous la soumettre car je sais que beaucoup d'entre vous ont cheminé.

Portrait de yamina.174

Il se peut que cet auteur ait voulu dire qu'il ne s'agissait pas de tomber dans la résignation pathologique, voire dans le fatalisme...

Portrait de Jean

Je crois qu'il est demandé de travailler pour acquérir une certaine sagesse en pensée et en acte, sachant que l'on ne pourra pas tout comprendre, ce qui ne dispense pas de l'interrogation.

Portrait de Christine-zen

En ce qui me concerne, j'essaie de faire un maximum dans le sens d'une conduite adaptable, proche le plus possible de l'acceptation, et si je constate que je rencontre encore des problèmes - ce qui est le cas actuellement - je m'en remets à Dieu en me disant que si ces problèmes sont sur ma route, c'est qu'ils ont des choses à me dire que je n'ai pas encore comprises.

Portrait de Orlan

Je pense, tout comme Christine-zen, que l'acceptation est certainement la clef de la résolution de nos difficultés. Ainsi, depuis quelque temps, je prie pour atteindre un niveau d'acceptation correct et j'attends que le Seigneur lève certains de mes problèmes. Toujours à la façon du raisonnement de Christine-zen, je pense que tant que ça résiste c'est que j'ai bien des progrès à faire ! 

Portrait de Lakshmi

Des progrès dans l'acceptation sans que cela devienne du fatalisme, c'est un peu comme cela que j'ai perçu la citation.

Portrait de Régis

Mon post de départ, je reconnais, était un peu confus et maladroit. Pourtant Christine-zen exprime bien ce que je voulais exprimer. Ces moments où les problèmes paraissent insolubles - et le sont d'ailleurs - en tous cas à l'instanté. Ce moment où je me demande toujours s'il faut lâcher prise ou - au contraire - s'il faut insister... Comme je suis assez paresseux de nature, j'ai toujours peur de ne pas aller au bout de mes possibilités...

Portrait de Sofia M

Il me semble que l'on peut lâcher prise seulement une fois que l'on a fait part au Seigneur de notre désir de libération d'un phénomène qui nous lamine mais, en même temps, la prière se doit d'être quotidienne. De toute manière, tout cela est extrêmement complexe car si subjectif... Il existe un petit livre spirituel que j'aime beaucoup mais quand je le décortique, je finis par y voir des contradictions véhiculées par l'auteur. Avec le surmoi bien rigide que j'ai, j'en conclus que je suis en projection !!! Alors, je lâche prise et j'accepte de ne cheminer qu'à mon rythme, dès l'instant où ma foi est sincère, tout interrogative qu'elle soit...

Portrait de Michèle

Parfois, j'ai un peu le même comportement que vous, Sofia M, face à un livre spirituel... Et même parfois avec la Bible elle-même. Vous m'amenez une belle ouverture en évoquant votre manière personnelle de lâcher prise.

Portrait de Lucien

C'est comme l'intelligence. D'après les scientifiques, heureusement que l'être humain n'a pas la capacité à s'en servir en totalité sur une même période car il semblerait que nous agirions comme des fous si tel était le cas...

Portrait de Charles

Le rythme est fait justement de temps forts et de temps faibles sur lesquels peut circuler la mélodie et l'harmonie... Il y faut aussi des silences qui eux aussi sont très importants... A chacun donc sa symphonie et non sa cacophonie...

Portrait de Christine-zen

... Mon Dieu quel défi !

Je me répète un peu mais, arrivée à ce niveau de raisonnement et quand je vois que je me désespère, je supplie le Seigneur de m'aider, alors que tant que je tiens le coup je Le remercie de m'accompagner. Ce qui répond peut-être un peu à l'interrogation de Régis, soit : quand on n'y arrive plus, on Le supplie, ce qui ne peut - selon une logique spirituelle - que suivre des prières quotidiennes de type reconnaissance...

Portrait de Louis

Chaque fois qu'une difficulté survient et qu'elle se règle, j'ai pris l'habitude de dire merci à Dieu. C'est devenu un réflexe. Et il est vrai que lorsqu'une véritable angoisse monte, je supplie comme un enfant malheureux (ce que je suis d'ailleurs dans ces cas là malgré mon grand âge)... Il ne répond pas tout de suite à mes caprices mais me fait toujours un signe pour me dire que ce n'était pas si terrible que ça...

Portrait de Régis

Je suis persuadé que Dieu sait ce qui est  " bien "  pour nous même si parfois cela a un goût amer  !