Stopper mes ressentis négatifs

Portrait de Nathalie-196

Je viens de me remdre compte que je passe mon temps, de puis toujours, à penser que "j'ai un passage difficile".

Je ne voudrai plus ressentir ces passages comme difficile parce qu'ils'appartiennent à ma vie. 

Comment je dois faire?

Portrait de Gilbert

Bonjour Nathalie,

Je pense - comme tout le monde - que la vie n'est pas un long fleuve tranquille. La mienne n'y échappe pas. Pourtant j'ai acquis, par expérience, la certitude que le négatif n'existait que par rapport au positif. Je ne pense pas qu'il faille nier les passages difficiles, au risque de ne plus voir les réalités. En revanche, ces moments pas évidents, il ne faut pas en avoir peur pour ne pas s'y vautrer. Je m'explique : lorsque je sens que je ne vais pas bien, j'accepte dans un premier temps la situation et ne la combats pas. J'applique alors basiquement la méthode Coué en me disant " ça passe ! "... Curieusement, mon mental se détache peu à peu de la difficulté... Tout simplement parce que tout passe, les bons comme les mauvais moments. C'est mon astuce à moi. Je ne dis pas que c'est la panacée, mais en tous cas je ne me morfonds jamais bien longtemps dans des pensées négatives... Je m'efforce toujours d'apercevoir la lumière, aussi faible soit-elle.

Une citation d'Eilleen Caddy, extraite de son ouvrage " La petite voix " m'aide aussi lorsque c'est un peu difficile : " Ouvre les yeux et prends conscience que la vie est une salle de classe dans une école. Tu apprends tout le temps... "

Portrait de Hugo Natoli Psychanalyste

Je fais ici le lien entre le titre du commentaire de Gilbert " apercevoir toujours la lumière " et votre expression " j'ai un passage difficile ". Votre inconscient, Nathalie-196, semble signaler une problématique qu'il a pu rencontré au moment de la naissance. Ce " passage difficile ",  appelé en psychanalyse " traumatisme de la naissance " . Moment certainement ressenti comme très douloureux. La vie n'étant faite que de changements successifs, la résonnance à ce premier trauma peut réactiver chez vous vos ressentis négatifs.
Alors comment faire, me direz-vous pour stopper ces ressentis négatifs ? Accueillir la vie comme on accueille un enfant à la naissance, avec toutes les potentialités que la vie peut offrir à un être en devenir.
J'espère vous avoir un peu éclairer à mon tour par cet apport analytique que d'autres psychanalystes et foromers viendront peut-être compléter.

Portrait de Nathalie-196

C'est vrai que j'ai vite été un fardeau pour ma mère puisque mon géniteur a disparus de la circulation dès que ma mère lui a dit qu'elle était enceinte!C'est peut être pour cette raison que j'ai hésitée à sortir , à venir au monde? Et je pense que vous avait raison Hugo. J' aime bien aussi quand Gilbert dit que tout passe. Ça longtemps je l'ai cru, mais j'y crois de moins en moins car ma fille , son père n'a pas voulus la reconnaitre non plus et qu'elle est insupportable et inmaitrisable malgrés ses 20 ans ... C'est pour ça que j'ai posée ma question : pourquoi chez moi ça ne s'arrête pas? Qu est ce que je fais mal? Elle est ou la recette pour en finir avec les soucis? Ça m épuise ... Merci de me repondre ...

Portrait de Ugo

Bonjour Nathalie-196,
Je n'ai malheureusement pas la recette du non-souci vis à vis des enfants. En revanche ce que je peux vous dire, c'est que lorsque trop d'inquiétude me ronge par rapport à mon fils j'essaie de me rappeler cette phrase de Khalil Gibran : " Nos enfants ne sont pas nos enfants ". Parcequ'en fait, je me pose aussi souvent la même question que vous à savoir qu'est-ce que j'ai fait de mal? J'ai compris que la trajectoire de mon fils pouvait parfois me géner parceque j'ai tendance à m'approprier son existence. Un jour, n'en pouvant plus, je me suis poser cette question : " Et si j'avais la garde d'un autre enfant que le mien et que celui-ci " filait du mauvais coton " m'en sentirais-je aussi coupable ou bien me dirais-je que j'ai fait de mon mieux pour prendre le relais ". Alors aujourd'hui avec mon fils j'essaie de me dire que j'ai fait de mon mieux pour prendre le relais avec cet enfant qui m'a été simplement confié pour son " pas sage " sur terre...
J'espère ne pas avoir été trop pompeux avec mes explications, Nathalie-196, et vous avoir apporter un peu de réconfort.

Portrait de cerise-du-26

Je suis souvent inquiète pour ma fille... et je n'arrive pas à me contrôler... Pourtant je viens souvent sur ces forums qui sont pleins de bon sens et de conseils avisés... Tout à l'heure il m'est arrivé quelque chose qui m'a apaisée  alors que ma fille est au ski avec des amis et que j'imagine toujours les scénarios les plus problématiques(même si je sais qu'avec moi l'apaisement ça ne dure jamais très longtemps et que l'anxiété rôde en permanence...) : j'avais mis des graines dans le jardin pour les oiseaux... Je les regardais derrière ma baie vitrée pour ne pas les effrayer quand j'ai vu arriver une minuscule souris, un vrai bébé souris... Elle a partagé le festin avec grand appétit... Là, je me suis dit que c'était une leçon que Dieu m'envoyait pour la énième fois et dont j'avais bien besoin : cette toute petite souris, très jeune, avait sûrement une maman quelque part mais qui avait l'intelligence, elle (!!!), de faire confiance à sa fille et à la vie...

Portrait de Nathalie-196

Si je pouvai enfin intégrer tout ce que vous me dites je serai la plus heureuse ... Pourtant je m'applique à comprendre tous vos commentaires et à les mettre en application ... En plus tout ce que vous développez est toujours censé. C'est aussi à moi de grandir pour j'arrive à sortir de ce guetto dans lequel je passe mon temps à me mettre. Je sais qu'il ne faut'pas que je me décourage et que chaque jour peut m'apporter le miracle de la sérénité. Alors je m'accroche même si j'ai des moments très difficile .

Merci pour votre grande empatie ...