Bonsoir
Voici deux mois que j'ai entamé un travail psychogénéalogique avec une psychologue suite au décés d'une amie qui a réactivé d'autres fêlures et traumtiques laissées de côté mais à mesure que le travail avance , je perds le goût de tout ce que j'aimais jusqu'alors . Je ne suis plus capable de me rendre au travail , me suis repliée sur moi et me détache de tout ce qui avait fait ma vie jusqu'alors .
Est ce normal parce que je ne vais pas pouvoir longtemps vivre dans le marasme et sans être capable de travailler .
Merci d'avance
Gilbert. R. Psy...
Bonsoir Virginie :-)
A mon sens, ce type de réaction, surtout au bout de deux mois, ne me paraît pas logique. Vous en êtes-vous entretenue avec votre thérapeute ? Le travail, en soi, est thérapeutique dans la mesure où il ouvre vers l'extérieur. Le risque, tel que vous décrivez la situation, est un état régressif qui n'a pas lieu d'être... Ne laissez pas la situation perdurer. Une thérapie, quelle qu'en soit la forme, est faite pour aller mieux. Si ce travail aboutit à un repli sur vous-même, c'est à votre thérapeute de passer la main et de vous diriger vers un professionnel plus à même de vous aider. Le danger d'un travail de psychogénéalogie qui ne prend pas en compte les risques de régression de l'inconscient est réel. Il ne s'agit pas de ressasser le passé... Je ne voudrais surtout pas remettre en cause ce que vous avez commencé, ni votre thérapeute, mais ce qu'il importe, comme vous le dites, c'est que vous sortiez du marasme... Et que vous retravailliez. Peut-être qu'un médecin psychiatre serait à consulter en parallèle, voire un psychanalyste...
Vous avez tout ce qu'il faut en vous pour avancer. Vos textes le montrent. Alors ne vous enferrez pas dans une histoire passéiste qui ne vous appartient plus. Encore une fois, parlez-en sérieusement avec votre thérapeute, il est là pour que vous alliez mieux... C'est important ! Lorsque mon boulanger me vend des croissants qui me font mal à l'estomac, je change de boulangerie... Ce qui ne remet pas en cause les compétences du boulanger. Simplement, ses croissants ne me conviennent pas... à moi !
Amitiés !
Réponse Psy
Illogique
Tout à fait d'accord avec la réponse de Gilbert, d'autant que la Psychogénéalogie n'a pas pour vocation d'être une thérapie. Une fois que le génosociogramme est établi et analysé par le psychogénéalogiste (3 séances maximum), le consultant (qui n'est donc pas un patient) peut choisir de faire un travail sur lui, s'il désire aller plus loin, avec un psychothérapeute ou un psychanalyste. Mais l'expression " travail psychogénéalogique " est impropre... Il serait nécessaire que vous demandiez à cette psychologue qu'elle vous explique sa méthode. Quoi qu'il en soit, ni une psychothérapie ni une psychanalyse n'entraîne l'état régressif dont vous souffrez actuellement. De toute façon, vous ne pouvez pas continuer ainsi. Comme le suggère Gilbert, un avis médical semble indiqué pour que soit objectivée la raison de vos symptômes qui ne vont pas avec le profil combatif qui semble être le vôtre.
Virginie Roques
Bonjour
Bonjour
Pas trés logique en effet d'être abattue comme je le suis et dans l'incapacité de travailler donc depuis 2 mois mais plus l'envie de grand chose et un vide vertigineux . Certes , évoquer mon passé , couplé à la majorité prochaine de mon fils unique tandis que je viens d'acter mon divorce peux contribuer à un découragement mais je m'inquiète car en général ces états ne perdurent pas chez moi . Je suis une mélancolique pathologique oui mais pas au point de n'avoir envie de rien . Je m'en suis ouverte à ma thérapeute qui m'a expliquée que c'était normal , que je relâchais mais pour moi , cette fuite en avant que je ressens n'est pas justifiée parce que j'ai traversé des enfers plus conséquents .
Je ne travaille donc plus et suis en arrêt maladie mais paye chèrement les séances , aiguillée dans le choix de la praticienne par la maison médicale de ma commune . Ici voir un psychiatre implique une attente de 6 mois et les psychanalystes ne sont pas remboursées .
Bref un peu démunie là . J'ai perdu l'appétit , le sommeil et ne sait trop comment réagir , me sentant " accablée" si bien que je songe à tout stopper sans pouvoir pour autant reprendre mon emploi
Merci à vous