Un de mes voisins est un profiteur

D’un point de vue psychologique, le profiteur est un grand névrosé immature qui ne souffre pas de la façon dont on pourrait l’imaginer. Cette sorte d’anesthésie est due à une fixation inconsciente infantile à un stade où enfant, il réussissait à contrôler tout son entourage sans la moindre difficulté. Le profiteur a été souvent surinvesti par sa famille, tel un enfant-roi. Il use donc de séduction et cherche ses cibles parmi les personnes qui lui rappellent cette époque révolue. On retrouve, dans la littérature, le « Tartuffe »  de Molière, personnage faussement dévot, à qui l’on donnerait le Bon Dieu sans confession…
Difficile donc de s'en débarrasser !

L’arme favorite du profiteur ? La plainte. Il vous assure que vous avez de la chance mais pas lui ! Vous commencez à le croire ? Attention, vous allez vous sentir coupable ! Vous voilà prêt à lui accorder tout ce qu’il demande. C’est à ce moment précis qu’il faut dire stop ! Pas d’état d’âme et rendez-vous indisponible. En réitérant ce processus de mise à distance, le profiteur le sentira et vous sollicitera de moins en moins. Ceci étant, anticipons et sachons le reconnaître sous ses différents masques avant qu’il prenne de l’ascendant…

> Le profiteur est en règle générale nonchalant, poli et d’humeur agréable au début de la relation. Ne soyez pas dupe, il prépare le terrain.
> Il va commencer maintenant à vous parler de ses manques. Peut-être même vous demandera-t-il de le dépanner d’une dizaine d’euros… Il pourra vous solliciter pour emprunter effectivement votre tondeuse à gazon ou votre boîte à outils, ou encore votre voiture pour faire une course, vos pneus neige pour partir au ski (qu’il ne vous ramènera pas aussitôt rentré), etc. Il ne possède, soi-disant, que l’essentiel pour vivre (le pauvre !). Il peut donc simplement avoir besoin régulièrement d’une baguette de pain ou d’huile.
> Il se révèle égoïste en toute occasion, ne se souciant de personne d’autre que de lui-même, mais il n’a aucune conscience de sa névrose.
> Il ne rend jamais la pareille en matière de service. Impossible de compter sur le profiteur lorsque vous aurez besoin de lui. 

En résumé, il est inutile de chercher à raisonner ce type d’individu. Le seul comportement à adopter consiste à l’éviter au maximum sans culpabiliser. Quant à lui, il se mettra, comme si de rien n’était, en quête d’une autre victime…

Je reconnais tout à fait dans ces posts le profil psychologique et les agissements d'une ancienne amie. J'irai même beaucoup plus loin que le terme " profiteur " et je lui préfère " prédateur ". Je ne vous dis pas l'argent qu'elle m'a emprunté et qu'elle ne m'a jamais rendu ! Jusqu'au jour où elle s'est mise à tourner autour de mon mari et je l'ai mise dehors définitivement en lui expliquant pourquoi ! C'est curieux ce que je vais vous dire là mais j'ai attiré à partir de ce moment des opportunité. Je ne regrette donc aucunement d'avoir été authentique et ferme. Il me semble Mado que vous devriez régler ce problème à la prochaine occasion.

Il va vous falloir faire un choix. En fait vous voudriez que cet homme comprenne votre mécontentement sans le blesser psychologiquemen. Ça me paraît difficile avec ce genre de profil mais en même temps je ne suis pas psy.

Mais je suis d'accord avec ce que dit Cricri. Il n'y a pas trente six manières de se protéger de ce genre d'individus. Me vient à l'esprit ce que fit le Christ avec les marchands du Temple. Bien entendu et toutes proportions gardées... Si le Christ était si en colère, c'est que les marchands profitaient aussi de la ferveur des gens venant prier. Enfin c'est comme celà que je le comprends. D'ailleurs, certains aujourd'hui se rendant à Lourdes par exemple, ont bien du mal a laisser de côté cet étalage commercial en lien avec la foi...

Qui éclaire ma lanterne. Une de mes voisines est tout à fait du genre "dépannage", y compris pour lui garder quelquefois son petit garçon de 8 ans, le soir... En lisant vos propos je viens de réaliser que depuis la naissance de ma fille, je l'ai très peu vu...

Votre chère voisine Maria a peut-être "peur" que lui demandiez à votre tour, de vous dépanner. C'est souvent là que l'on se rend compte, combien cette gentillesse et ses plaintes n'étaient que manipulations. J'ai connu, moi aussi... Il y a de nombreuses années. Une collègue de travail, qui était devenue une amie. Une fois introduite dans mon giron familial, elle a eu des comportements plus que limites avec mon mari. Inutile de préciser que ça n'a pas duré très longtemps. J'ai appris, par la suite par une autre collègue de travail, que je n'avais pas été la seule à faire les frais de ces indélicatesses...

Je suppose que bon nombre d'entre nous ont eu affaire à ce genre de personnes. Comme je me débrouille très bien avec la couture, les retouches de vêtements (c'est mon métier), j'ai eu à un moment donné, une copine dont la spécialité était de me demander une retouche, ou un vêtement à faire, de préférence pour "hier" évidemment. Un jour, j'ai fini par réaliser, qu'elle me prenait pour sa couturière personnelle (étant elle-même la "grande châtelaine"). La goutte d'eau en trop, a été le jour ou j'ai appris par quelqu'un d'autre qu'elle évidemment... Qu'elle s'était fait faire une robe chez quelqu'un d'autre. J'ai fait une croix sur certains petits services qu'elle ne m'avait pas réglés... Et le jour où elle a eu le culot de venir me voir, je l'ai tout bonnement "foutu à la porte". Curieusement, elle n'a même pas cherché à discuter et je ne l'ai plus revu !

"Trop bon, trop c..". Le truc c'est que nous avons souvent tendance à nous dire, qu'après tout, "ce profiteur" a des cisconstances atténuantes, pour telles ou telles raisons... Comme l'explique très bien Yamina. Sauf, qu'au bout du compte, on peut y laisseer beaucoup de plumes. Je crois qu'il faut savoir se dire à un moment donné, "c'est lui ou moi"... Enfin, c'est ce que je me suis dit lorsque cette ex collègue-amie a voulu "plaire" à mon mari...

Et pourtant je n'ai rien contre eux ! Mais combien de fois, nous sommes obligés de "virer" certains jeunes dans le resto rapide où je travaille. En règle générale, ils sont 5, 6. Prennent une glace, demande un verre d'eau, et ensuite, ils "plantent" deux heures d'affiler, sans rien consommer d'autre. Ceux-là aussi sont déjà des profiteurs... Et bien entendu, souvent nous sommes copieusmeent insultés...