Un livre qui peut rendre heureux

Je suis très heureux que l'ouvrage de cette grande mystique, Mâ Ananda Moyï, soit l'occasion d'une discussion sur ce forum de " Développement spirituel ". Comme je l'ai expliqué dans un précédent post, je ne l'ai plus en ma possession et votre insistance à " recommencer " et à ne pas laisser faire votre inconscient me parle. Il faut absolument que je le rachète... " Racheter " est certes ambivalent d'un point de vue chrétien, mais je sais que j'ai à racheter des conduites discutables... Ce n'est pas en terme de religiosité que je pense m'exprimer mais plus tôt de développement, puisque la Vie (Dieu) m'accorde encore quelques temps dans cette dimension...

J'ai toutefois, dans ma bibliothèque, un petit opuscule qui s'appelle " Mâ Ananda Moyï, perles de lumière " qui m'a gardé en contact avec cet enseignement singulier, en attendant que je m'y replonge sérieusement grâce aux forums Signes & sens. Jusque là, je n'étais certainement pas encore assez mûr pour... Ce post arrive quelques jours après l'anniversaire de mes 60 ans, ce qui ne doit pas être anodin !

J'ai envie de vous en écrire un passage qui est pour moi, une véritable perle de lumière aujourd'hui qui m'encourage à l'effort : Tant que vous ne verrez pas Dieu en toutes choses, faites un effort surhumain pour vouer votre esprit à la pensée incessante de Son Existence. Il est présent en toutes pratiques et en toutes actions ; Il se manifeste Lui-même en action - restez conscient de cela ! - Ressassez la peine, qui n'est rien d'autre que le fruit de l'illusion, c'est la faire enfler et s'étendre comme une plante grimpante. Ne l'oubliez pas !...

Une perle que je vais m'efforcer de ne jamais oublier, avec votre aide, amis foromers... Je crois qu'Allain, psychanalyste chrétien et lecteur averti de cet ouvrage, n'est pas arrivé sur ces forums n'importe quand. D'autant, qu'il m'a gentiment mis sur mon rail en soulignant un lapsus calami d'une extrême importance pour moi, quant à l'identité de Mâ Ananda Moyï. Les liens entre psychanalyse, psychologie et spiritualité vont, j'en suis sûr, se révéler passionnants... Je suis impatient de suivre ce sujet, sachant aussi qu'il ne faut pas que je confonde vitesse et précipitation, ce qui est mon défaut...

Amitiés spirituelles,

Gilbert

A bientôt de vous lire sur cet Enseignement " essence-Ciel "...

Pour être honnête, même s'il y a un bon nombre d'année, je lisais quelques lignes, souvent avant de m'endormir le soir, et qu'effectivement cet ouvrage m'a souvent apporté beaucoup de réconfort... Il y a des années que je ne l'ai plus ouvert, bien que je sache parfaitement où il est rangé... sans aucun doute, le signe qu'il est temps que je me replonge dedans... et je viendrais bien volontier en parler avec vous... Mais et je suis bien loin de me la jouer... C'est juste que Gilbert en reparle aujourd'hui. Pour l'histoire du lapsus sur la lettre i avec un accent circonflexe "oublié" hier... Vous persistez Gilbert, parce qu'aujourd'hui, vous avez mis un i avec un tréma... Amitiés

Très juste Isabelle. Et puis je viens de " père-cuter " que votre prénom commence par I... Pour me faire pardonner, je vous donne le lien d'un document exceptionnel : Mâ Ananda Moyî (ça y est, j'y suis enfin !), filmée et commentée en 1959 par Arnaud Desjardins : comme une entrée en matière. Bon visionnage : https://www.youtube.com/watch?v=qhjDGqtLN3s&feature=player_embedded

Il se trouve que quand j'ai perdu mon petit garçon, une dame âgée, amie de ma maman, m'a offert ce livre ! Je sais qu'il n'y a pas de coïncidence mais je n'en reviens toujours pas d'avoir lu ce titre concernant l'enseignement de Mâ Ananda Moyî dans ce forum où je viens au quotidien... Je lis cet ouvrage magnifique et didactique plutôt en diagnonale pour en extraire ma leçon de sagesse du jour...

Aujourd'hui, je suis en repos. Ce matin, je me suis réveillée à 6 heures et j'en ai profité pour faire mon repassage. J'avais surtout des draps et je déteste repasser les draps ! Je les ai un peu bâclés en me disant bêtement : " Pour ce qu'on en fait ! " ... Après, je me suis refait un café et j'ai pris le fameux livre au " hasard " ! J'en ai pris plein la tête et c'est bien fait pour moi. Je vous écris l'extrait : " Tout en fait est à Dieu... Faites du bon travail... Efforcez-vous d'exécuter tout travail dans un esprit de consécration... ". La honte s'est alors emparée de moi mais je pense que je vais vraiment retenir le message...

Je vous disais tout à l'heure que j'avais eu honte de mon attitude inadmissible en repassant sans grande application. J'y ai donc beaucoup pensé aujourd'hui, après avoir reçu ma leçon du jour (!) et en me répétant donc que plus cruche que moi, ça ne pouvait pas exister dans la mesure où je suis censée être croyante ! J'ai ainsi repris mon livre au " hasard " pour essayer d'être moins sotte et page 168, voilà le passage qui m'a été offert... Une pure merveille. C'est Mâ Ananda Moyî qui s'exprime en racontant une histoire, superbe métaphore pour et selon moi :

. " Au cours d'une pûjâ, un homme accomplissait le rite d'insuffler la vie dans une cruche en terre quand celle-ci se mit à lui raconter sa vie :

.. Lorsque j'étais encore argile, je me trouvais en un lieu où les gens me marchaient dessus, puis quelqu'un vint faire ses besoins sur moi. Je supportais tout. Un jour, un homme - muni d'une bêche - me morcela. Je supportai cela aussi. Puis il me mit dans un panier, me porta sur sa tête et me déposa quelque part. Il prit alors un gourdin et me bâtonna sans pitié ; après m'avoir couverte d'eau froide, il s'en alla. Pendant un temps je fus en paix. Mais l'homme revint, me pétrit d'abord avec les pieds, puis de ses mains fit de moi une boule. Je fus alors posée sur un tour de potier et l'on me fit tourner, tourner encore jusqu'à ce que je prenne la forme d'une cruche. Avec beaucoup de précautions, l'homme me déposa à terre, dehors, où je fus exposée pendant quelques jours, parfois à un froid extrême, parfois aux rayons brûlants du soleil. On me plaça ensuite dans un feu énorme, dont les flammes me brûlaient effroyablement. La cuisson me rendit rouge, dure et solide. Avec soin on me retira du feu et on me mit de côté. Un jour je fus portée au marché avec d'autres cruches. Ceux qui désiraient m'acheter me soulevaient et me donnaient un coup très sec. Finalement quelqu'un m'acheta et m'emporta. Et maintenant, je suis ici, emplie jusqu'au bord de l'eau du Gange. 

Si tu es capable de développer en toi une patience comparable, ta vie deviendra un ciboire pour les eaux sacrées du Gange. Il suffit de tout supporter, comme le fait la terre. Alors toi aussi tu seras vénéré. La vie divine s'éveillera en toi. "...

Quand j'ai lu ce récit métaphorique, j'ai eu envie de pleurer, à la fois d'avoir été aussi cruche, mais aussi de Joie. J'espère que cet extrait vous a plu et s'il vous a donné envie de vous procurer ce livre, j'ai vérifié, c'est encore possible. Il est publié chez Albin Michel.

Belle soirée à toutes et à tous,

Luna

Quelle leçon pour moi aussi Luna. Leçon de persévérance, de foi, d'acceptation... Mon Dieu que j'en suis loin ! Mais qu'importe, Dieu m'a fait un joli signe...qui a du sens (sans mauvais jeu/je de mot). Voulant le commander et en parlant à un ex-collègue, figurez-vous que non seulement il a voulu en commander un pour lui, mais il a insisté pour m'en offrir un exemplaire en guise d'anniversaire en plus de la gentille carte, déjà pleine de sens, qu'il m'avait déjà adressée il y a plusieurs jours. Résultat des courses, va falloir que j'assure au quotidien ! Et Merci Dieu Merci !

Je suis si heureuse que nos transmissions respectives se rejoignent...

Je sais que ce genre de posts est d'une très grande importance pour les personnes en détresse car chaque foromer apporte un peu de son expérience, de ses solutions, de ses témoignagnes et les signes reçus et partagés sont un encouragement effectivement à persévérer. En ce qui me concerne, j'y puise ma force mais ce que je voudrais ajouter encore, c'est que l'enseignement de Mâ Ananda Moyî apporte des réponses directes et simples (je n'ai pas dit simplistes, loin s'en faut) qui relient tout de suite à Dieu... Pénétrer dans cet ouvrage revient pour moi à m'immerger dans un fleuve sacré tel que le Gange... En outre, quand Mâ répond à des parents qui ont perdu un enfant, c'est une Grâce car sa réponse est pleine d'amour...

Voilà, c'est fait. J'ai reçu ce matin le livre " qui peut rendre heureux  ". J'ai commencé par l'ouvrir au hasard. Normal ! C'est la préface lorsque Mâ a édicté en 1968 (mon année de naissance) les règles pour les habitants de l'âshram : divin, apaisant. J'ai ressenti l'apaisemment dans l'humilité. C'est la première fois que je ressens ça. Les larmes sont venues, des larmes de joie.
Puis, j'ai décidé de commencer par le début du livre, toujours la préface, car je ne connaissait pas sa vie. Elle est née un 30 avril, comme mon père... et en 1896 ( 1968 )... Alors, je sais que ce livre est aussi fait pour moi, et que je n'aurai certainement pas pu le lire avant. 
Après lecture, je souhaite aussi pouvoir revenir discuter de ce livre avec vous.

En attendant, merci pour ce partage. Je vous remercie " tous et chacun d'entre vous " de tout mon coeur. 

A mon tour également de me joindre à vous... Je savais, par les ouvrages d'Arnaud Desjardins, que cette femme était un être particulier. J'avais ce livre dans le fond de ma bibliothèque. Ayant parcouru cet enseignement, il m'était apparu sans fard et formidablement exigeant. Vous me donnez l'énergie suffisante pour le ressortir. " Soyez droit et sincère envers ceux avec qui vous devez travailler... " p 43. Je prends cette première leçon pour moi...