Un mot, une phrase qui vous a fait avancer dans la vie ?

Portrait de Fouzia F. Psychanalyste

Alors que nous pensons avoir puisé toute notre énergie pour suivre le chemin qui est le nôtre, une personne que nous croisons, peu importe les liens qui nous unissent, nous dit un mot, une phrase qui nous fait sens.

Nous sommes de nouveau au mieux de notre forme et nous décidons même d'emprunter des chemins que nous n'avions pas envisagés. Nous croyons en nous comme jamais. En notre for intérieur nous voulons remercier cette personne qui, sans le vouloir, a bouleversé notre vie et nous a accompagnés vers la réussite.

Fouzia F.

Portrait de Marie-Noëlle

Fouzia

Ton commentaire me parle directement;une phrase du savant Lavoisier m'a longtemps hantée :"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme".

J'en ai vraiment compris le sens quand j'ai entrepris une analyse; pour moi, l'analyse est une libération dans le sens où toute cette mauvaise énergie que nous mettons au service de nos angoisses, peurs, complexes etc.., nous pouvons enfin , grâce à l'analyse, la transformer en bonne  énergie, libératrice qui nous permet de suivre enfin notre propre  chemin et de ne plus nous étayer sur les autres;

Alors , oui, sachons nous-mêmes prononcer cette phrase et permettre à tous ceux que nous croisons de se recentrer sur eux-mêmes.

Portrait de Hugo Natoli Psychanalyste

" Ce qui a été dit et ce qui a été fait ne pouvait pas ne pas être dit et ne pas être fait ".
Lorsque mon analyste a prononcé cette phrase, au début de mon cursus psychanalytique, ma vision de la vie a changé. Non pas pour me dédouaner de mes responsabilités, mais me libérer de ma responsabilité...

Portrait de Isabelle

Un proverbe libérateur : " Les chiens aboient, la caravane passe ". Quand on est sûr de soi, peu importe ce que les autres disent ou pensent. Moi qui de nature suit plutôt quelqu'un qui doute, ce proverbe m'a souvent permis de me dépasser un peu, d'oser en quelque sorte...

Portrait de Claire M. Psychanalyste

Voici quelques mots qui ont modifié ma manière d’aborder la vie. C’était lors d’un des premiers ateliers psychanalytiques de ma formation, la psychanalyste didacticienne a prononcé ces mots, peut être les seuls qui étaient alors à ma portée puisque je débutais tout juste, qui m’ont fait saisir la notion d’étayage et de désétayage ; ses mots étaient à peu près ceux –ci :« Si vous êtes à table, et qu’au lieu de demander à votre voisin de vous passer le sel, vous vous servez vous-même, ça n’a l’air de rien mais ce comportement peut amener de grands changements. »  Cette phrase a résonné très fort chez moi et provoqué une petite révolution.  

Tout d’abord, si on ne demande plus à l’autre de « nous passer le sel »,  on ne se met plus en dette vis-à-vis de lui.

Ensuite, on liquide petit à petit un complexe d’infériorité qui nous laisserait penser que l’autre est plus capable que nous de le faire, ce qui ne correspond pas forcément à la réalité. Soit on peut « attraper le sel » soi-même, soit on ne peut pas encore mais si on y travaille, on pourra peut être un jour….

Et enfin, on fait ce qu’on a à faire, ce que personne ne peut faire à notre place pour être sûr d’avoir une vie « à son goût ». Grâce à cet adage en apparence simple et sans prétention, un jour on attrape le sel, puis le plat et  on finit par escalader des montagnes.

 D’ailleurs, pour dire « sers-toi » ou « servez-vous » en anglais ne dit-on pas : « Help yourself ! », c'est-à-dire littéralement aide toi toi-même, ………

Oserais-je dire en outre que ça permet d’avoir des sujets de conversation plus intéressants à table ….

Merci à cette didacticienne pour ce qu’elle m’a transmis et merci à Fouzia  pour m’avoir donné l’occasion de m’exprimer sur ce sujet.

Portrait de chantal B psychanalyste

C' est un professeur de philosophie , alors que j'étais en classe terminale, à quelques jours du bac, qui a prononcé une phrase simple qui m'avait surprise au début, puis réconfortée. En effet, je repassais cet examen l'ayant raté l'année précédente et je n'étais pas du tout sûre de moi, persuadée que les choses risquaient de se répéter .

" Avant de se quitter , avait elle dit le dernier jour, j'aimerais vous rapeller une chose: une réussite n'est jamais définitive,un échec non plus..."

Cette petite phrase m' a toujours accompagnée et tout en m'ayant redonné confiance, me rapelle souvent que rien n'est jamais acquis...

Portrait de Fouzia F. Psychanalyste

Bonjour à tous,

Je vous remercie d'être intervenus. Je partage tout à fait vos idées. Il est vrai que le désétayage permet de mieux se recentrer.

Pour ma part, la phrase que beaucoup de personnes me disaient et qui avait tendance à m'agacer était "De toute façon, je ne m'inquiète pas pour toi, tu sais te débrouiller."

Je peux vous assurer que je le vivais mal car l'abandonnisme refaisait surface. Cependant, ces personnes-là avaient bien raison car faire les choses soi-même permet de ne pas être en dette et d'avancer en faisant ses propres choix avec l'énergie que nous avons.

Amicalement,

Fouzia

Portrait de mohamed

Bonjour,

Il est vrai que la vie est faite de certaines rencontres qui peuvent nous guider et nous  permettent ainsi la compréhension d'une situation ou d'un malêtre.

La phrase qui m'a permis de me délivrer de l'emprise de l'entourage (car j'étais la personne qui étais là pour tout le monde...si vous voyez ce que je veux dire)) est une parole du christ qui m' a été transmise par une didactitienne : "donnez que ce qui dépasse de la coupe".

Vous voyez il n'est pas besoin de long discours, cette parole n'est pas passé dans l'oreille d'un sourd, et pour rajouté une autre phrase du christ distillé par la même personne et qui ma  permis de comprendre le complexe du sauveur : "que ceux  qui ont des oreilles entendent et que ceux qui ont des yeux voient".

D'une rencontre à l'Autre on en vient tout doucement à passer vers l'autre rive où l'on peut se rencontrer soi même.

Portrait de Brigitte P

En lisant Hugo, je me souviens m'être trouvée nulle pour avoir ouvert la bouche à mauvais escient. D'autres fois, à l'inverse, je m'en voulais de m'être "tue". Penser que parole ou silence, qu'action ou non-intervention a servi à quelqu'un (à soi et/ou aux autres)!  On se sent comme relié aux autres  dans une sphère où nous ne comprenons pas tout ce qui se passe.

ça me renvoie à un verset d'Isaïe au chapitre 55: "ainsi en est-il de la parole qui sort de ma bouche, elle ne revient pas vers moi sans effet, sans avoir accompli ce que j'ai voulu et réalisé l'objet de sa mission."

Portrait de Frédérique Tirtiaux Psychanalyste Art-thérapeute

Une phrase qui a fait résonance dans ma vie c’est «  faites ce que vous dites » , longtemps je disais beaucoup, ne faisait jamais ce que je disais, avec toujours une excuse à l’appuis.

Depuis, je ne dis, que ce que je suis sur de faire, et je fais toujours ce que je dis, ma vie a change de sens et j’en suis reconnaissante à celle qui me l’a fait comprendre.

Dire c’est s’engager, faire c’est le respecter et se respecter….