Nos angoisses sont faites d’un mélange de peurs passées et de craintes à venir. Dans le présent, aucune peur ne peut exister puisqu’il n’a pas de durée.
Ce fameux carpe diem est devenu à la mode depuis quelques décennies. Je trouve cette philosophie de vie très attirante puisqu’elle nous empêcherait d’avoir peur mais, trop cartésien certainement, je ne suis pas à l’aise avec principe.
Je suis dans l’interrogation moi aussi. Il me semble, après une réflexion récurrente sur ce sujet, qu’il faut éviter de tisser, de renforcer, des liens négatifs entre un passé douloureux et l’avenir et c’est de la sorte que l’angoisse s’amenuiserait... J’essaie mais de mon côté, rien de probant, rien de suffisant à l’horizon. Je ne désespère cependant pas d’y arriver car, finalement, il s’agit peut-être sur Terre du seul projet raisonnable à adopter.
Mathématiquement, si j’ose m’exprimer ainsi, ce conseil peut se comprendre mais en pratique et du moins pour moi, ce conseil reste inapplicable. Ne serait-ce que parce le mental n’en fait qu’à sa tête !
Dès qu’une angoisse apparaît, il faut tenter effectivement de la couper du contexte négatif de notre enfance. Cet exercice est à faire lors de chaque angoisse et c’est ainsi qu’elle faiblit. Curieusement, et au fil de cette pratique, on constate d’ailleurs que la situation qui nous faisait souffrir a disparu.
Personnellement, je ne demande qu’à vous croire. En fait, en relisant votre post, je me dis que je ne suis peut-être pas assez persévérante et que sans m’en rendre compte, je baisse les bras... La perspective que vous donnez, c’est-à-dire le fait de voir disparaître la problématique qui nous fait souffrir, est un superbe encouragement quoi qu’il en soit...
Ma mère m’a souvent fait honte lorsque j’étais petite et ado. Ça continue d’ailleurs mais je n’habite plus sous son toit ni dans la même ville qu’elle. Cette discussion vaut la peine car je viens de comprendre que chaque fois que j’angoisse, c’est mon psychisme qui me ramène à cette honte qui est donc bien verrouillée en moi. Ce que je sais du reste. Je vais vraiment tout faire à partir de cet instant pour la dégager définitivement.
Mireille-cogolin
Je n’ai jamais compris cette Sagesse
J’ai déjà lu selon différents auteurs cette Sagesse mais j’avoue ne pas la comprendre. Imaginons une personne malade : son présent est malade...
Orlan
Même difficulté
Ce fameux carpe diem est devenu à la mode depuis quelques décennies. Je trouve cette philosophie de vie très attirante puisqu’elle nous empêcherait d’avoir peur mais, trop cartésien certainement, je ne suis pas à l’aise avec principe.
zen03
Ma modeste compréhension
Je suis dans l’interrogation moi aussi. Il me semble, après une réflexion récurrente sur ce sujet, qu’il faut éviter de tisser, de renforcer, des liens négatifs entre un passé douloureux et l’avenir et c’est de la sorte que l’angoisse s’amenuiserait... J’essaie mais de mon côté, rien de probant, rien de suffisant à l’horizon. Je ne désespère cependant pas d’y arriver car, finalement, il s’agit peut-être sur Terre du seul projet raisonnable à adopter.
Lucien
Compliqué
Mathématiquement, si j’ose m’exprimer ainsi, ce conseil peut se comprendre mais en pratique et du moins pour moi, ce conseil reste inapplicable. Ne serait-ce que parce le mental n’en fait qu’à sa tête !
Psycot
Rien ne nous empêche de discipliner notre mental
Dès qu’une angoisse apparaît, il faut tenter effectivement de la couper du contexte négatif de notre enfance. Cet exercice est à faire lors de chaque angoisse et c’est ainsi qu’elle faiblit. Curieusement, et au fil de cette pratique, on constate d’ailleurs que la situation qui nous faisait souffrir a disparu.
Mireille-cogolin
Certes, ça me donne envie d’essayer et de persévérer...
Personnellement, je ne demande qu’à vous croire. En fait, en relisant votre post, je me dis que je ne suis peut-être pas assez persévérante et que sans m’en rendre compte, je baisse les bras... La perspective que vous donnez, c’est-à-dire le fait de voir disparaître la problématique qui nous fait souffrir, est un superbe encouragement quoi qu’il en soit...
Elise
Me couper de la honte de mon enfance
Ma mère m’a souvent fait honte lorsque j’étais petite et ado. Ça continue d’ailleurs mais je n’habite plus sous son toit ni dans la même ville qu’elle. Cette discussion vaut la peine car je viens de comprendre que chaque fois que j’angoisse, c’est mon psychisme qui me ramène à cette honte qui est donc bien verrouillée en moi. Ce que je sais du reste. Je vais vraiment tout faire à partir de cet instant pour la dégager définitivement.